La BD dépressive

[Le Tapir]

Message précédent :
Pour calmer sa maman...



Et ça pour calmer tout le monde!

[Vainsy]

Vous voulez de la grosse poilade ?
Personnellement, j'ai craqué à environ la moitié sur celui-ci, trop dur à supporter pour qui a des enfants :

(mais si ça se trouve, à la fin c'est plein de résilience super forte, va savoir...)

Et puis, j'ai pas lu la nouvelle version, mais il y avait aussi ceci, dans le thème :

[Le Tapir]

Il se défend bien aussi Jean Claude Denis dans le genre, non?

[Bolt]

aaaahhh, c'est quand même cool de trouver un sujet qui concilie tout le monde.

[La Moustache]

je crois qu’il était temps que j’arrive, je trouvais ce forum beaucoup trop joyeux à mon goût

[Blackfrag]

[nexus4]

De Efix, il y a ça, qui colle bien bien le mouron, autobiographique.

[Olaf Le Bou]

je pense qu'aucune lecture ne m'a autant fichu le bourdon que ce petit livre muet :

[toine74]

C'est vrai que de manière générale les Paul y a souvent un peu d'humour, de la tendresse mais aussi une bonne dose de dépression ! J'ai pas lu ce dernier cela dit.

Paul à la maison rentre parfaitement dans le sujet : divorce, solitude, dépression, tout y est. C'est l'album le plus sombre de la série.

[toine74]

...

Et puis il y a celles ci de Derf Backderf qui peuvent faire l’affaire aussi dans le genre dépressif :





...

Je ne mettrais pas Backderf dans la catégorie dépressif (surtout Trashed).

[toine74]

Un peu de nettoyage ethnique, de crise migratoire et de génocide pour se réconcilier avec le genre humain (Maus a bien été cité) ?







+ en prime un récit dont on ne doit pas spolier la chute :

[Le Tapir]

Sinon, du lourd, de l'ultime, du très sombre...

[tzynn]

Comment pouvait-on tomber si bas en venant de si haut...

[Cabarezalonzo]

Quelques splendides illustrations de couverture d'un même roman graphique (nommé, renommé, etc...) de ce grand maître de la BD s'accordent assez bien avec l'intitulé du topic.


Sinon, la couve de ce portfolio est également assez cafardeuse.




Mais comme souvent, chez Eisner, on pourra chercher dans une composition présentant un environnement hostile ou écrasant, un détail drôle, une loufoquerie, une petite douceur romantique. Eisner excelle à combiner le tout et à utiliser des contrepoints. Il le faisait déjà parfaitement, dans les années 40, avec son Spirit.
Dans un tel foisonnement de détails, on trouve de tout. Derrière ces façades déprimantes, à l'intérieur des habitations de ces ruelles sales, il y a parfois la vie, ce bien si précieux.

[Bolt]

Autre sujet: le viol et la souffrance qui en résulte.

[Bossacdenoyau]

[kantessekonmange]

je suis surpris que personne n'ai encore pensé à citer Franquin, qui n'était pas au top de sa forme en signant ce chef d'oeuvre :

[makidoo]

Quasiment toute l’autobio de Mattt Konture respire la franche rigolade (ça ne m’empêche pas de beaucoup aimer hein )

[Le Tapir]

Comment pouvait-on tomber si bas en venant de si haut...

Tzynn, il ne faut pas confondre la "bd dépressive", un genre à haute valeur prozaïque (mais pas que), et la bd comique qui fait déprimer à l'insu de son plein gré...

[Le Tapir]

Quasiment toute l’autobio de Mattt Konture respire la franche rigolade (ça ne m’empêche pas de beaucoup aimer hein )

Super suggestions de lecture makidoo, merci!

[Olaf Le Bou]

je suis surpris que personne n'ai encore pensé à citer Franquin, qui n'était pas au top de sa forme en signant ce chef d'oeuvre :

premier post du topic :

Comme les clowns tristes, les auteurs de BD sont souvent de grands dépressifs. C’est même presque un genre à part entière.
Les célèbres idées noires de Franquin en sont peut-être l’exemple le plus connu pour la BD franco belge.
En règle générale c’est un genre que j’aime particulièrement. Avez-vous des auteurs ou des albums que vous appréciez en particulier avec le spleen comme moteur ?

En plus des idées noires, en voici certaines qui font partie de mes classiques :