Islander
1. L'éxil
Futur proche Le continent européen est victime de catastrophes multiples, des réfugiés de tous les pays s'amassent au port du Havre, lieu de transit vers un hypothétique salut. L'Islande est encore épargnée, mais pour combien de temps ? Liam, qui a déjà tout perdu, va tenter sa chance en subtilisant le pass d'une migrante, sans savoir que l'Islande[…]
Pas mal du tout !
Je suis pas fan d'habitude de ce genre de BD, mais la c'est une très bonne surprise §
A voir absolument !
Contrairement à beaucoup, je considère Captain America comme un personnage profond qui a beaucoup de mal à s'adapter à l'ère moderne. Dans cet album, constitué d'une suite de bastons, il montre sa faiblesse en se confiant à l'une de ses compagnes (Diamonback, qui fait ici son retour)
"Soleil Froid" est une œuvre d'anticipation sur un virus qui a décimé une grande partie de la population. A la manière des "Le reste du monde" de Chauzy, on suit Jan, un ancien militaire qui investigue sur la raison de ce virus, dans un paysage où la montagne est reine (les Alpes), où la nature reprend ses droits sur l'homme. Jan rencontre alors quelques personnages sur ces 3 tomes qui vont l'aider dans sa quête du "Pourquoi l'existence d'un tel virus ?". Le personnage le plus mémorable restera Marguerite, non pas pour sa plastique, mais son sens de l'humour et de la réplique qu'ils se donnent tous les deux avec Jan. Car oui, Marguerite est un robot militaire dernière génération dotée d'une puissante IA, mais qui ne semble pas à 100% fiable, ce qui rend certaines situations cocasses. L'humour est tranchant et fonctionne bien, même s'il n'est pas présent en masse, les situations sous-entendent des moments drôles et de détente, malgré la dureté du récit d'anticipation.
Mise à part Jan et Marguerite, le reste des personnages restent au second plan (même LN) sans jamais que le lecteur puisse leur montrer un peu d'attachement ou se rendre intéressant. La narration sait proposer des rebondissements, mais j'ai été moyennement emballé par le récit post apocalyptique et l'enjeu global. Ce type de BD en mode survival sonne comme du déjà vu malheureusement ; je n'en retiendrais pas grand chose. La fin est ce qu'elle est ; pour le moment, je ne suis que moyennement convaincue.
Sur un dessin plutôt froid avec une mise en couleur très "numérique", le trait de Damien reste apprécié malgré le coté gras du trait avec des visages trop grossier, les flaques de sang aussi. Cependant, il y a une belle représentation de l'action, certaines planches sortent du lot (le ciel étoilé en page complète dans le T3).
Je suis extrêmement surpris - en bien - par la qualité des récits, inégaux mais généralement bien trouvés.
Le thème choisi est sympa et en fait, je m’attendais à une série de gags en 1-2 planches plutôt qu’une histoire complète.
Je pense que la sauce aurait pu mieux prendre si cela avait été le cas, il y avait matière pour le faire. Ici, le scénario n’est pas terrible et ça part un peu dans tous les sens. Niveau humour, c’est bof aussi. Bref, loin d’être indispensable.
C'est invraisemblable et pourtant on y croit§ L'histoire emporte le lecteur dans ce récit improbable de changement d'identité, de sexe.
Le scénario est d'une originalité folle. il nous ramène un peu à la phrase de Rimbaud "Je est un autre". Se connait-on vraiment? Les autres nous connaissent-ils? Jouons-nous des personnages?
Cette histoire est captivante et elle permet à la fin une vraie prise de distance.
Les dessins dépouillés, avec beaucoup de lignes géométriques ajoutent à la froideur et la dépersonnalisation de l’environnement. Mais l'auteur a su donner vie aux personnages par les regards et les attitudes. La mise en page, le rythme du récit sont très réussis.
Les 360 pages permettent une à l'histoire de se développer "tranquillement". Un livre à lire plusieurs fois.
Exercice de style! Comme écrit sur la quatrième de couverture: "Rhalala! Ça se mord la queue!"
2 histoires loufoques pour le prix d'un livre. C'est comique et un vrai plaisir à lire.
La case centrale dit pas remord ni lapin ni palindrome...
Une tuerie cet album ! L'histoire est très centré sur le Trust et les complots qui s'y trament. On retrouve des chapitres du même niveau que les premiers de la série, tant dans le scénario que dans le dessin. Les ombres sont utilisées intelligemment et donnent place à de superbes planches.
Bien entendu il faut relire le tome un pour se replonger dans le sujet.
Après c’est affaire de goût, mais pour qui le contexte historique ne rebute pas, c’est une bonne bd bien construite et solide … métaphore architecturale en rapport avec le décorum nazi !
Le dessin est cependant à un niveau inférieur … et m’a fait hésiter entre 3 et 4 …
Mais Bernie est tellement attachant que tôt ou tard je remonterai la note à 4 !
Un graphisme raffiné et singulier. Une mise en page aérée qui m'a beaucoup plu. Cependant, une absence de traitement différent pour chaque temporalité qui m'a perdu. Je suis revenu au début pour comprendre les séquences... On reste confus et pourtant fasciné. Une fin poétique qui porte à l'interprétation. Du bon travail de dessinateur pour un scénario étrangement mené...