La route (Larcenet)
La Route
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales[…]
Une excellente découverte. Le thème est original, le rythme est souteenu. L'ambiance est très sombre et violente sans que cela semble excessif. Bref, concernant l'écriture, c'est vraiment réussi.
On pourrait faire quelques reproches au dessin qui est assez particulier. Personnellement ce n'est pas ce que je préfère, bien que cela colle pas si mal avec le récit, c'est un style un peu trop "brouillon"...
Les notes ont l'air plutôt bonnes, mais moi je n'ai pas aimé!
Juin 1944, les alliés débarquent en Normandie et avec eux un nouveau "corps d'armée", les MP (pour Military Police) chargés de faire en sorte que les soldats se comportent correctement malgré les horreurs vécues au quotidien.
Parmi ces MPs, le sergent Cox, parce qu'ancien flic à New York, se retrouve rapidement à mener une enquête sur des meurtres de jeunes femmes.
Et c'est là où ça commence à dériver...
D'abord, c'est plus un polar que le quotidien de ces MPs. Ensuite, l'histoire est totalement invraisemblable dans ses rebondissements, ses protagonistes, les dialogues (dont un humour... Heu...).
Le dessin, correct mais sans plus, en sauve pas l'album.
La couverture (superbe, il faut le reconnaître) attire l'oeil, mais feuilletez le bien avant de l'acheter!
Un BIJOU visuel et d’ambiance, au service d’histoires SF alléchantes et prenantes. La perfection dans le genre. Quel dommage que la série ne comporte que 2 numéros, surtout après les révélations à la fin du deuxième opus !
Dans un style sombre, tant sur le plan graphique, que sur le fond, on reconnaît le talent de Franquin.
Graphiquement, le travail sur le noir et blanc est remarquable, même si certains détails se perdent.
J'apprécie également la finesse de jeux de mots et autres calembours dans les titres des gags de la première partie.
Et que dire de l'humour? Le plus sombre que Franquin puisse exprimer dans sont travail (il y avait quelques indices dans le titre).
En étant plutôt drôle, Franquin nous dévoile ses pensées les plus intimes. La chasse, la guerre, l'écologie, la justice sociale, ... tous ces thèmes sont abordés sans concession par le père de Gaston Lagaffe.
Une œuvre folle et ambitieuse à tous points de vue. Un graphisme très intelligent au service d'un scénario incroyablement abouti nous font vivre les méandres de l'humanité dans une guerre sans fin et finalement d'une vacuité reposant sur l'ignorance de l'autre. De la SF grandiose.
La Cuisine des Ogres est une fable sombre où Blanchette, héroïne des bas-fonds, se retrouve prisonnière dans une montagne transformée en gigantesque cuisine dirigée par des ogres. Entre dangers mortels et alliances improbables, elle doit lutter pour sa survie dans ce monde d’esclavage culinaire. Une œuvre captivante par ses graphismes somptueux et son atmosphère contrastée.
Pour lire ma petite complète :
https://www.alphabulle.fr/la-cuisine-des-ogres-fable-feroce-et-festin-visuel/
Elles sont rares les séries qui ne s'essoufflent pas au fur et à mesure des tomes. Et Grandville fait partie de cette catégorie.
Si le tome 1 était Tarantinesque (excellent! ) et le tome 2 hitchcockien (génial!), On croirait que ce tome sera du côté Ian Flemming (si on s'en réfère à la couverture) et ce n'est pas le cas.
Oui, il y a du Flemming du côté littéraire et des références amusantes du côté Broccoli. Mais il y a aussi un mystère en chambre close qui fonctionne et qui se dénoue par du Steampunk et, perso, j'adore les mystères en chambre close (mon préféré étant celui de la chambre jaune). Il y a aussi une enquête policière qui, d'indices victoriens en indices de romans noirs, se relance toujours avec dynamisme et jubilation. Jusqu'au final, comme toujours feu d'artifice, comme un Blockbuster.
L'univers est d'une telle richesse que Talbot puise et puise encore pour étoffer et densifier une histoire et une mise en page toujours sans temps mort. Et plus les tomes passent, plus les personnages principaux s'étoffent et se densifient pour construire des histoires toujours plus solide.
Alors, certes, la superbe surprise du 1er tome passée, nous entrons désormais au tréfond de cette géniale uchronie anthropomorphique.
Avé la compagnie, je viens donner mon avis sur le dernier Alix, " le Gardien du Nil " ... oulala pourquoi tant de haine vis à vis du dernier opus d'Alix ? c'est vrai que ce n'est pas un chef-d'oeuvre, le scénario n'est pas transcendant et j'avoue que l'on s'ennuie un peu à la lecture de cet album ... mais bon pour ma part je trouve que la série " Alix " ronronne doucement depuis quelques albums déjà ... et puis encore une fois, sans être un chef-d'oeuvre, cet opus n'est pas non plus un accident industriel : par exemple on est loin du " Fleuve de Jade ", le pire album d'Alix à mon goût ... de plus, contrairement aux autres avis, je trouve que le graphisme n'est pas laid à ce point ... là encore on a vu pire ( cf " les Barbares " par exemple ... ). J'avoue que l'on a une impression de déjà avec le retour d'Alix et Enak en Egypte, mais on suit sans déplaisir les mésaventures de nos deux héros dans le royaume de Cléopâtre ... En bref donc, un album qui ne restera pas dans les annales, mais qui ne mérite pas non plus les zéros pointés dans les commentaires précédents ( c'est mon opinion et je la partage .. lol ). Perso je met la note de 3 / 5, un peu par esprit de contradiction ( lol ) mais surtout pour ne pas bouder le plaisir que j'ai eu à retrouver nos deux héros préférés ( et aussi pour relever la note ma foi un peu basse ... ). Allez, avé la compagnie, à une prochaine fois ... Carpe Diem ...
Bien que le dessin soit moins fin qu'avant, j'apprécie toujours le style graphique de Marini. Cette vitalité et cette lisibilité sans faille de sa composition de planche. On sent la fraîcheur du croquis, c'est ce qui fait la force de cet artiste. Il ne perd pas l'intensité de ses dessins par l'encrage ou la mise en couleurs. Ce qui est souvent le cas de nombreuses BD "trop propres".
On dévore cet album comme on apprécie un bon blockbuster au cinéma. Tout s'enchaîne facilement sans qu'on se pose dix mille questions. Moi, çà me convient...
Nous avons là un bon one-shot signé par l'un de mes auteurs préférés à savoir Christophe Bec même si j'ai pu lui reprocher des séries commerciales trop longues. C'est à la fois un univers apocalyptique sombre et désolant mais totalement fascinant et presque lyrique.
On observera une mise en page sur un format plus grand que d'habitude ce qui contribue à mettre en valeur de très beaux dessins. C'est soigné et précis dans les détails notamment pour les décors assez grandioses qu'on pourra parfois admirer sur de grandes quadruples pages comme une fresque gigantesque. Le plaisir pour les yeux n'en sera que décuplé. On relèvera que c'est la première fois depuis au moins 8 ans que l'auteur se remet au dessin après l'avoir abandonné au profit du scénario dans la plupart de ses séries antérieures.
Visiblement, l'auteur a travaillé 5 ans sur cet ouvrage alors qu'il a plutôt l'habitude de travailler à la va-vite dans des commandes expédiées. Oui, c'est assez ambitieux quant à l'assemblage qui crée quelque chose d'assez unique. La qualité s'en ressent incontestablement.
Le bémol proviendra sans doute du récit où l'on ne suit pas forcément un personnage particulier ou une intrigue. C'est assez déroutant mais on se laisse tout de même embarqué par ce voyage dans ce monde étrange qui se termine de la façon la plus désolante possible comme si l'auteur avait perdu foi en l'humanité et en sa capacité de rebondissement.