La route (Larcenet)
La Route
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales[…]
C'est toujours sympa de lire un Donjon, mais c'est un album qui se survole en quelques minutes...
L'histoire est à suivre, j'espère qu'il ne faudra pas attendre 2 ans pour connaître la suite...
Un album qui se lit bien... Le scénario est correct... toujours des personnages qui valent le détour.
C'est intelligent mais, il y a "un je ne sais quoi", qui fait que je ne suis pas emballé plus que ça...
Un ouvrage très intéressant, dans lequel j’ai appris beaucoup de choses, ne connaissant Ava Gardner que de nom.
Graphiquement, Ana Mirallès propose une partition sublime et offre toute une palette à la fois de visages, de décors et de couleurs.
Scénaristiquement, c’est simplement 48h dans la vie de l’actrice. Il se passe des choses, mais finalement il n’y a pas vraiment d’enjeu. Ma déception vient de là (c’est ma faute, j’aurais dû mieux lire le pitch) : je pensais avoir une biographie de la vie de Gardner, et pas juste une photographie de 2 jours de sa vie.
Je reste donc sur ma faim et, à 22 euros la BD, je me dis que malgré tout ce que j’ai appris, ce n’est pas le genre de BD que je relirais : il n’y a pas d’aventure, pas de suspense, pas d’univers détaillé et développé. C’est un peu réduit et trop simple pour moi.
Une très belle BD à lire, mais pas forcément à conserver.
La Horde parvient enfin à Alticcio, cité aristocratique nichée au fond d’un gigantesque défilé rocheux, dans d’immenses tours en tuyaux d’orgue. C’est là que se trouve les écluses de la porte d’Urle, seul passage possible vers l’extrême Amont. A condition que l’exarque, le tout puissant seigneur des lieux, daigne les ouvrir…
Changement de décor radical !
Il est d’abord déstabilisant de voir la horde, habituée à ses conditions de survie dantesque, se vautrer ainsi sur des coussins de soie et boire dans des verres en cristal à la cour d’Alticcio. Mais la rupture de style proposée par ce nouveau chapitre est bienvenue après la traversée un peu trop « bizarre » de la Flaque de Lapsane. La parenthèse d’Alticcio, riche en complots et manigances en tous genre, dynamise l’ensemble de l’histoire par sa parfaite scénarisation. Il y a moins d’action, forcément, mais les hordiers principaux (Sov, Caracole, Oroshi, Golgoth, Erg) gagnent énormément en épaisseur à cette occasion. Le rythme général peut éventuellement souffrir d’à-coups, mais il tient en haleine d’un bout à l’autre de l’album. Et les 4 dernières pages, qui accélèrent brutalement, font office de véritable rampe de lancement pour la prochaine destination, Norska.
Éric Heninnot laisse éclater son talent à travers un dessin varié, alternant entre personnages à la caractérisation impeccable, décors somptueux, et ambiances immersives. A noter que les couleurs de Gaëtan Georges sont magnifiques et contribuent beaucoup à la lisibilité et l’atmosphère de l’ensemble. D’ailleurs moi qui suis féru d’éditions noir et blanc, j’ai toujours délaissé celles de La horde du contrevent car sans la couleur, les planches sont trop brouillonnes à mon goût, en raison de l’omniprésence du vent (travail difficile très bien rendu par l’auteur).
La seule chose qui m’a fait lever un sourcil est la joute verbale, clé de voûte attendue du récit. Elle est brillante certes, mais sonne un peu comme une battle de rap. Je suis notamment perplexe sur le vocabulaire utilisé. Je pense à des mots comme « caravelle, cargo, carmélite, carrare » désignant des objets, des personnes ou des lieux qui ne sont pas censés exister dans le monde de la Horde… Mais bon, admettons.
En conclusion, ce 4ème tome est indéniablement réussi. Il justifie le délai de parution et conforte « La horde du contrevent » comme une série d’ampleur.
avis des tomes 1 a 14: l'intérêt de la série se limite à des filles bien dessinées et souvent nues. Autrement, le scénario traine en longueur. Bref, pas grand chose...
Le Tibet a été soumis à une moment donné de son histoire à l'Empire mongol ce qui peut expliquer la proximité de la culture religieuse entre ces deux pays. Le bouddhisme en Mongolie a commencé avec la conversion des empereurs de la dynastie Yuan (1271-1368) au bouddhisme tibétain.
Par la suite, le Tibet a été envahi en 1950 par la Chine devenant une région de celle-ci par assimilation. Ce pays soumis à une dictature assez sanglante et qui ne recule devant rien vise désormais Taïwan pouvant entraîner le monde dans un conflit mondial.
Pour en revenir à la BD, elle nous entraîne dans un périple aventureux avec des frères explorateurs qui en 1939 cherche à rejoindre le pays Golok entre la Chine et le Tibet. A noter qu'il s’agit de contrées assez inexplorées et qui demeurent assez mystérieuses pour l'époque.
Les Goloks avaient la réputation de bandits de grands chemins qui les faisait redouter des caravaniers et des voyageurs. Bref, c'est un voyage assez périlleux qui se préparent et que l'on va vivre au travers la première partie de cette BD.
Le graphisme est à la hauteur tant au niveau du trait que de la colorisation. On voit que le dessinateur Boro Pavolovic maîtrise parfaitement toute la nuance de couleurs car il met véritablement en valeur chaque scène. J'ai juste regretté parfois des tons assez austères mais cela donne du style à l'ensemble malgré tout.
Au final, une aventure recommandable dans la solitude d'une lecture mais en haute altitude !
Un album poétique et dans la continuité des précédents. Pourquoi changer une formule qui marche ? L'histoire suit son cours et nous la découvrons avec grand plaisir.
Après l'excellent 'Les croix de bois', le duo Morvan/Facundo revient en trio avec cette biographie romancée consacrée au sinistre Salvatore Riina alias le parrain de la 'Cosa Nostra'.
Il sera question d'explorer et de tenter d'expliquer les origines de l'un des plus impitoyables et sanguinaires mafiosi du XXème siècle. Les meurtres, exécutions et autres faits de violence seront par conséquent légions au fil des pages et de l'ascension de celui que l'on aura surnommé ' Le fauve'.
Encore une fois, le rendu graphique et visuel est léché et magnifique au service d'un récit extrêmement bien documenté et passionnant de bout en bout.
Une des meilleurs bande-dessinées que j'ai pu lire cette année.
Alain est sujet a de terribles cauchemars. Ceux-ci sont provoqués par un « mage » qui utilise ses pouvoirs pour tenter de l’éliminer. Un peu tordu comme scénario mais l’histoire n’est pas trop mal.
Les dessins sont bons, mention spéciale pour les bolides américains de cet opus, un plaisir pour les yeux, avec de jolis détails.
Un bon album, pour une série, parfois trop peu connue du public.
Un album qui décontenance, car un peu mystique.
La poésie de Broussaille est toujours présente.
On retrouve un peu d'ésotérisme des Sculpteurs de Lumière.
Un message écologique sous-jacent qui était déjà présent auparavant.
La contemplation que l'on connaissait chez Broussaille est poussée à son paroxysme.
Mais pas de véritable quête du personnage, plutôt une succession de tableaux, de scènes, de messages. Certains sont limpides, d'autres plus énigmatiques. L'album est donc moins accessible, chacun y trouvera son interprétation. L'auteur y décline sa philosophie, de la vie, de la nature. Il nous invite à l'introspection, qui est finalement l'exercice auquel Broussaille se prête lui-même.