La route (Larcenet)
La Route
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales[…]
"Jours de Sable" étonne par le ton dramatique qui s'inspire de faits réels dans les années 1930 dans la région de Oklahoma appelée également "No man's Land". De superbes dessins semi-réalistes proposés par Aimée De Jongh avec beaucoup de douceur. Cependant, l’œuvre au ton très dramatique dénote quelque peu avec des traits ronds, gentils et curvilignes des personnages qui ont tendance ne pas donner l'atmosphère sombre souhaitée dans la bande dessinée. L'histoire reste conventionnel avec quelques surprises. Il est difficile de vraiment apprendre de la personnalité de John Clark, notre photographe et personnage principal. La rencontre avec la charmante Betty permettra d'en connaitre un peu plus sur celui-ci, mais toujours de manière assez flou. Une BD qui se lit très bien, mais qui manque de profondeur dans l'approche. A noter aussi, les dessins de paysages sur une page complète ou une double page qui sont bluffants.
Un Maxi Tex « mineur » en comparaison des autres, tant dans le dessin que dans le scénario, pas toujours emballant. Il n’empêche que c’est tout de même de très bonne facture pour un Western.
Pour un fan relativement connaisseur de Lovecraft comme moi, cette lecture est plaisante. C’est rigolo de voir comment ils déstructurent le mythe en se plongeant dans les histoires les plus fortes.
Après, c’est un bel hommage, mais non un chef d’œuvre.
A l'orée du prince blanc, rien ne va plus pour Jeannot: Il désire quitter le journal de Tintin pour incompatibilité d'humeur avec Raymond Leblanc, le boss. S'ensuit des procès et autres simagrées qui dureront des années dont Graton sortira vainqueur mais fatigué avec, tout de même, des obligations à respecter.
Notre "Prince blanc" fait partie de ses obligations.
Conçu au départ comme une petite histoire petit format à publier dans un magasine sœurette du journal de Tintin, le voici catapulter dans un album. Si Graton a gagné le procès, Leblanc veut son dernier album de Michel. Il a les droits sur cette p'tite histoire? Il va en faire une grande....
Vous comprendrez donc pourquoi l'histoire se suffit sur un post-it? Qu'il y a un grand nombre de case qui ne sont pas supervisées par le maître et que ces mêmes cases sont moches et dénotent visuellement des autres cases? Et que la trame a été déjà vu avec "L'honneur du samouraï" et que, évidemment, c'est vraiment et carrément moins bien ?
Même Jean, désabusé de ces années 75 dans laquelle les hommes malhonnêtes peuvent être sujets d'idolâtrie , clôture son aventure avec cynisme.
Il n'est pas bon du tout ce prince blanc, pas bon du tout. Le final est un mille feuille de révélations verbeuses sans aucun intérêt. Même les planches de courses automobiles sont d'une grande pauvreté .
Il y a juste les passages d'Henry qui sont réjouissantes! Mais ça fait que 4 planches. C'est maigre.
C'est le tome du basculement pour le jeune et frêle Bum qui cache en lui beaucoup de frustration notamment amoureuse. On dirait que Sangwoo a réveillé en lui les pires instincts car à la fin de ce tome, il va lâcher prise !
C'est ce qui me fait dire de manière plus globale qu'un individu qui rencontre un autre dans le cadre d'un couple peut changer sous son influence pour devenir quelqu'un d'autre. Cet aspect-là me terrifie un peu surtout dans le cadre du présent récit qui ne fait pas dans la dentelle !
Evidemment, je ne le répéterais pas assez : les âmes sensibles devront véritablement s'abstenir. C'est une lecture adulte et malsaine qui devrait presque être interdite mais dont on se dit que c'est un manga parmi tant d'autres.
Quand je pense qu'il y a des polémiques dans le monde de l'édition de notre pays pour bien moins que ça, cela me laisse assez dubitatif. Bref, j'insiste sur le fait qu'il faut plût être sain de corps et d'esprit avant d'entamer une telle lecture car cela pourrait vous être dangereux sur une voie à ne surtout pas suivre. Ne pas offrir à vos enfants par exemple !
Un mot encore pour le graphisme que j'aime bien dans ce manga colorisé. Cela rend la lecture assez rapide et fluide et c'est vraiment un bon point.
La saison 1 s'achève avec ce tome où l'auteur est parvenu à nous amener là où il voulait. Il reste désormais à savoir comment va évoluer ce couple infernal dans une seconde saison.
De Blutch, je ne connaissais que sa participation sur Donjon avec l'album "Mon fils le tueur", LE meilleur album de toute la série pour moi!
Mes attentes étaient donc élevées, et je n'ai pas été déçu! J'ai ri, j'ai ri! Franchement, l'humour de Blutch est vraiment très drôle pour moi, et voir les enfants dirent et faire n'importe quoi tandis que Lucky Luke essaie de gérer, ça m'a beaucoup amusé. Même l'histoire générale est prenante, avec cette histoire de butin perdu/volé.
Je fais écho à la conclusion de minot : le meilleur Lucky Luke vu par... depuis Bonhomme... et de très loin!!
(note:3/10) ce second volume semble introduire ce qui sera la boucle narrative principale de la série: le héro rentre dans un donjon, accumule des points en tuant des monstres sans intérêt, puis débloque la fin en tuant le "boss" principal. Ce qui lui permet de gagner une nouvelle épée ou des points d’expérience à répartir pour faire grandir la force, l'agilité, etc.
Bref, on lit sur papier une partie d'un jeu action-rpg sans grand intérêt.
Les planches sont un peu plus lisibles, sauf dans les scènes d'action où il faut accepter de passer à la vignette suivante pour éviter de perdre du temps. Et des vignettes tous trop serrées autour du personnage, pour éviter de dessiner trop de décor?
Encore une belle aventure ; un thème plus classique où Tex et consorts protègent les pauvres/faibles face aux riches/méchant. J’ai juste trouvé un Tex étrange (s’énerve facilement et vulgaire).
A lire et redécouvrir pour les fans de l'esprit Fluide Glacial, époque Gotlib). Cet esprit frondeur et décalé qui fait rire. Les jours de morosité c'est prescrit par le médecin!
Excellente minisérie sur laquelle je ferai deux reproches mineurs :
- un scénario quelque peu prévisible et troué à quelques endroits.
- une colorisation tirant trop sur le sépia.
Thématique et dessin parfois gore font réserver cette série à des adultes.