Daniel Clowes

[onehmouninehl]

Message précédent :
Mon trio de tête chez Clowes :

1er -Comme un gant de velour pris dans la fonte
2ème ex aequo : Ghost World
2ème ex aequo : David Boring

Comme quoi, tous les goûts sont dans la nature (même si les miens sont meilleurs que les vôtres )

[Jetjet]

Pensez vous que les forumeurs bdgest qui squattent les topics Spirou savent que Daniel Clowes dessine de très bons comics ?

[onehmouninehl]

Tu en veux à Cooltrane

Mais bon, ne confondons pas "esthètes" et "bas du front"

(mais je vais sur le forum Spirou, moi... Même si depuis TOme et Janry, je ne trouve pas mon compte dans les Spirou)

[Jetjet]

Tu en veux à Cooltrane

Mais bon, ne confondons pas "esthètes" et "bas du front"

(mais je vais sur le forum Spirou, moi... Même si depuis TOme et Janry, je ne trouve pas mon compte dans les Spirou)

Je ne pensais même pas à Cooltrane. Il est cool, notre Trane bien plus qu'il n'y parait et en regard de beaucoup d'autres qui ne savent même pas que la bd alternative comme on dit par ici existe

[Alonzo Cabarez]

A propos de Patience, j'ai parfois l'impression de n'avoir pas lu la même histoire que pas mal de chroniqueurs.

[Révéler] Spoiler:

Bien sûr, les commentaires évoquent tous certains aspects psychédéliques (couleurs, etc...) de cette BD, mais je n'ai pas le souvenir d'en avoir lu un seul parler d'un bad trip. Pourtant, c'est l'impression première qui s'est dégagée de cette lecture, à partir d'un certain stade. Clowes s'attache dans ses BD à décrire les névroses de ses contemporains. Dans cet album, il s'intéresse en particulier à un esprit qui divague sous l'effet des substances psychotropes.
Je suis surpris de voir certains commentaires mettre en avant la science-fiction, à propos de Patience. Les voyages dans le temps sont imaginaires, totalement fantasmés par l'esprit malade de Jack Barlow. Le futur tel qu'il est représenté graphiquement correspond à la vision d'un homme en proie aux hallucinations, et en particulier à celles provoquées par des substances comme le L.S.D. (perspectives déformées, décors aberrants : arbres et arbustes, personnages à la peau verte ou couleur schtroumpf, etc...).
Patience, c'est l'histoire d'un amour impossible entre une schizophrène (victime d'un atavisme héréditaire) et un type en proie au délire et à des crises de violence inouies sous l'effet des prises de drogue et de l'alcool. Le cerveau détraqué de Barlow recrée la réalité. Et Clowes excelle à nous dépeindre cela. Le meurtre de la personne aimée n'efface pas les sentiments de Jack ; au contraire, il semble les sublimer, les exalter. Dans le fantasme, tout est démesuré.
Je serais prêt à parier qu'"Enid Coleslaw" a dû faire lui même un trip (bad ? Pas forcément) à l'acide lysergique. Impossible d'aussi bien représenter les délires et les hallucinations de ses personnages, sans expérience vécue personnellement.

[kozu]

[Révéler] Spoiler:

Peut-être dû au manque d'expérience des diverses drogues de la part des chroniqueurs

[alacoume]

Je viens de lire Ghost World. Pas pu finir, c'est ennuyeux et sans beaucoup d'intérêt.
J'ai pris un Chabouté derrière pour finir sur une bonne note. Bon, vite un autre...

[Alonzo Cabarez]

Quelqu'un a des nouvelles de Rebecca ? Enfin, je veux dire, "celle" du forum, pas du book ? Ça fait un petit moment que je ne l'ai plus vue intervenir sur des sujets qui lui tiennent à coeur...

[Jetjet]

Je viens de lire Ghost World. Pas pu finir, c'est ennuyeux et sans beaucoup d'intérêt.
J'ai pris un Chabouté derrière pour finir sur une bonne note. Bon, vite un autre...

Et ben voilà quand je le disais

[Rebecca Doppelmeyer]

Quelqu'un a des nouvelles de Rebecca ?

Alonzo mp

[ludozman]

Je viens de lire Ghost World. Pas pu finir, c'est ennuyeux et sans beaucoup d'intérêt.
J'ai pris un Chabouté derrière pour finir sur une bonne note. Bon, vite un autre...

Et ben voilà quand je le disais

Oui mais si ce que notre camarade Alacoume n'a pas aimé dans Ghost World, c'est qu'il ne s'y passe rien, qu'il n'y a pas d'intrigue ni de fil conducteur, que tout ça ne raconte rien et est completement anecdotique, que les personnages ne sont pas sympathiques et qu'on s'y ennuie, ça résume à peu prés ce qu'on ressent en lisant la totalité des livres de Clowes ! Et c'est pour ça que c'est bien d'ailleurs !

Certes, je force le trait mais c'est aussi ce que je voulais exprimer dans mon message un peu plus haut !

[alacoume]

Ce n'est pas le cas dans Wilson ! Il se passe des choses...
Dans patience aussi et on est happé dès le début.
Là, j'ai du faire un effort pour lire et continuer. Mais, au bout des 2/3, j'ai jeté l'éponge. C'est ennuyeux et sans intérêt.

[Alexander]

A propos de Patience, j'ai parfois l'impression de n'avoir pas lu la même histoire que pas mal de chroniqueurs.

[Révéler] Spoiler:

Bien sûr, les commentaires évoquent tous certains aspects psychédéliques (couleurs, etc...) de cette BD, mais je n'ai pas le souvenir d'en avoir lu un seul parler d'un bad trip. Pourtant, c'est l'impression première qui s'est dégagée de cette lecture, à partir d'un certain stade. Clowes s'attache dans ses BD à décrire les névroses de ses contemporains. Dans cet album, il s'intéresse en particulier à un esprit qui divague sous l'effet des substances psychotropes.
Je suis surpris de voir certains commentaires mettre en avant la science-fiction, à propos de Patience. Les voyages dans le temps sont imaginaires, totalement fantasmés par l'esprit malade de Jack Barlow. Le futur tel qu'il est représenté graphiquement correspond à la vision d'un homme en proie aux hallucinations, et en particulier à celles provoquées par des substances comme le L.S.D. (perspectives déformées, décors aberrants : arbres et arbustes, personnages à la peau verte ou couleur schtroumpf, etc...).
Patience, c'est l'histoire d'un amour impossible entre une schizophrène (victime d'un atavisme héréditaire) et un type en proie au délire et à des crises de violence inouies sous l'effet des prises de drogue et de l'alcool. Le cerveau détraqué de Barlow recrée la réalité. Et Clowes excelle à nous dépeindre cela. Le meurtre de la personne aimée n'efface pas les sentiments de Jack ; au contraire, il semble les sublimer, les exalter. Dans le fantasme, tout est démesuré.
Je serais prêt à parier qu'"Enid Coleslaw" a dû faire lui même un trip (bad ? Pas forcément) à l'acide lysergique. Impossible d'aussi bien représenter les délires et les hallucinations de ses personnages, sans expérience vécue personnellement.

Très intéressant point de vue. Effectivement ta lecture prend une direction nouvelle, inabordée jusqu’ici. Mais qui suscite quelques questions.

[Révéler] Spoiler:

A quel moment prend-il un acide ? Dès le début ? Patience est elle Là ? Patience est-elle vraiment morte . Et si oui, n’est ce pas lui qui l’a tuée ?

Néanmoins la version science-fictionnesque au premier degré tient quand même la route, Clowes est déjà allé dans cette voie avec Le rayon de la mort, et assume totalement sa fascination pour le pulp.

[Jetjet]

A propos de Patience, j'ai parfois l'impression de n'avoir pas lu la même histoire que pas mal de chroniqueurs.

[Révéler] Spoiler:

Bien sûr, les commentaires évoquent tous certains aspects psychédéliques (couleurs, etc...) de cette BD, mais je n'ai pas le souvenir d'en avoir lu un seul parler d'un bad trip. Pourtant, c'est l'impression première qui s'est dégagée de cette lecture, à partir d'un certain stade. Clowes s'attache dans ses BD à décrire les névroses de ses contemporains. Dans cet album, il s'intéresse en particulier à un esprit qui divague sous l'effet des substances psychotropes.
Je suis surpris de voir certains commentaires mettre en avant la science-fiction, à propos de Patience. Les voyages dans le temps sont imaginaires, totalement fantasmés par l'esprit malade de Jack Barlow. Le futur tel qu'il est représenté graphiquement correspond à la vision d'un homme en proie aux hallucinations, et en particulier à celles provoquées par des substances comme le L.S.D. (perspectives déformées, décors aberrants : arbres et arbustes, personnages à la peau verte ou couleur schtroumpf, etc...).
Patience, c'est l'histoire d'un amour impossible entre une schizophrène (victime d'un atavisme héréditaire) et un type en proie au délire et à des crises de violence inouies sous l'effet des prises de drogue et de l'alcool. Le cerveau détraqué de Barlow recrée la réalité. Et Clowes excelle à nous dépeindre cela. Le meurtre de la personne aimée n'efface pas les sentiments de Jack ; au contraire, il semble les sublimer, les exalter. Dans le fantasme, tout est démesuré.
Je serais prêt à parier qu'"Enid Coleslaw" a dû faire lui même un trip (bad ? Pas forcément) à l'acide lysergique. Impossible d'aussi bien représenter les délires et les hallucinations de ses personnages, sans expérience vécue personnellement.

Très intéressant point de vue. Effectivement ta lecture prend une direction nouvelle, inabordée jusqu’ici. Mais qui suscite quelques questions.

[Révéler] Spoiler:

A quel moment prend-il un acide ? Dès le début ? Patience est elle Là ? Patience est-elle vraiment morte . Et si oui, n’est ce pas lui qui l’a tuée ?

Néanmoins la version science-fictionnesque au premier degré tient quand même la route, Clowes est déjà allé dans cette voie avec Le rayon de la mort, et assume totalement sa fascination pour le pulp.

ça donne envie de le relire sous ce point de vue !

[alacoume]

Je suis d'accord, bien envie de relire patience donc.
Mais, avant, j'ai lu David Boring et j'ai aimé.
Au suivant !

[Jetjet]

Je suis d'accord, bien envie de relire patience donc.
Mais, avant, j'ai lu David Boring et j'ai aimé.
Au suivant !

Aaaaaaaaaaaah

[alacoume]

Lu la moitié du gant de velours pris dans la fonte.
Je suis septique car c'est très bizarre l'histoire de ce gars trimbalé dans une histoire loufoque et sans queue ni tête.
Vraiment bizarre...

[Jetjet]

Lu la moitié du gant de velours pris dans la fonte.
Je suis septique car c'est très bizarre l'histoire de ce gars trimbalé dans une histoire loufoque et sans queue ni tête.
Vraiment bizarre...

Attention, Ulys va te répondre qu'il est fausse

[alacoume]

Attention, Ulys va te répondre qu'il est fausse

[Jetjet]

Attention, Ulys va te répondre qu'il est fausse

sceptique

bon ça a foiré comme la vanne de Oneh, Fabsilver a raison 'on n'a pas le même humour"

[Alonzo Cabarez]

Et non pas :

[Révéler] Spoiler:

la fosse septique, riche en matières organiques diverses (peu ragoûtantes pour nous, humains) et assurant de ce fait le festin de milliards d'organismes coprophages, moins délicats que nous.