C'est la crise ? Auteurs et monde de l'édition

[Blueskin Pierre]

Message précédent :

et tout le monde ne rêve pas de "faire carrière" et préfère avoir un job qui leur permette de conserver un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Pouvoir subvenir à ses besoins sans que cela ne prenne trop de place, et même en aimant ce qu'on fait. Il faut arrêter de penser en terme de progression, de croissance et de compétition. Il faut repenser la valeur et l'utilité du travail, non plus en valeur d'argent généré mais selon d'autres critères plus "qualititifs"
Mais la société actuelle ne le permet pas. Ce n'est pas possible avec le logiciel actuel

Je ne peux qu'acquiescer avec tes propos.
La tête de mes supérieurs hiérarchiques quand, il y a 4 ou 5 ans, j'ai refusé leur offre de poste avec de plus grandes responsabilités, un plus gros salaire... et 2 à 3 semaines par mois en déplacement
Quand ils m'ont demandé pourquoi : je préfère amener mes enfants à l'école le matin, les suivre dans leurs loisirs et sports, gérer le quotidien avec ma dame... Ils n'ont toujours pas compris, des années après Et puis mon salaire actuel me permet d'acheter les BD qui me plaisent, donc je suis pleinement satisfait

[fanche]

Voilà, si on indexait les salaires sur le prix des BD tiens

[Nefertum]

Voilà, si on indexait les salaires sur le prix des BD tiens

pas sûr que ce soit si rentable que ça. 6.5% en 6 ans...

[han_solo]

Ce sont des entreprises qui savent très bien que si un employé part, derrière y'a 30 postulations dans l'heure pour le remplacer.

A part pour decouvrir le métier, je ne comprends pas comment on peut rester des années dans une boite qui ne fait pas evoluer les salaires ?!

franchement il y a des métiers bien plus dur que celui-ci
le degré de pénibilité ne doit pas être très élevé (je ne dit pas qu'il y a 0 risque mais qd même)
il faut raison garder

Il faut savoir loyer payer aussi et lui il se tartouille des augmentations constantes

Pas mieux.
Y a quand même une différence entre ne pas vouloir se tuer au travail pour un salaire mirobolant et accepter de rester au SMIC toute sa vie ...

On peut évidemment vivre au SMIC - surtout en début de carrière - mais si on veut assumer un loyer et des dépenses courantes d'une vie de famille avec enfant, c'est très très compliqué.
Et une bonne part des employés que je vois a la Fnac ne sont pas des très jeunes gens

[Pouffy]

C'est l'un des problèmes français qu'on a découvert post COVID. La main d'œuvre diminue donc dès que le marché de l'emploi se tend... entre SMIC et SMIC, les smicards prennent le métier le moins chiant/plus intéressant. Et là, plein de boîtes ont découvert que personne en voulait bosser chez eux au SMIC.

[ulys]

Et oui, marre d’engraisser des dirigeants qui changent de voitures tous les deux ans et qui partent en vacances 3 fois par an sans compter les week-ends par-ci par-là. Les entreprises pratiquent de plus en plus le nivellement par le bas sans reconnaissance ni considération. Faut pas s’étonner de la motivation de leurs employés.

[etherns]

Ce sont des entreprises qui savent très bien que si un employé part, derrière y'a 30 postulations dans l'heure pour le remplacer.

A part pour decouvrir le métier, je ne comprends pas comment on peut rester des années dans une boite qui ne fait pas evoluer les salaires ?!

franchement il y a des métiers bien plus dur que celui-ci
le degré de pénibilité ne doit pas être très élevé (je ne dit pas qu'il y a 0 risque mais qd même)
il faut raison garder

Libraire c'est clairement pas le métier le plus difficile mais c'est très mal payé pour l'investissement que tu mets dans ton taff je trouve(ne serait ce que le temps passé hors horaires de travail). Pour les employés de la FNAC, je pense que la pénibilité doit être bien présente, physique et psychologique.

[mr_switch]

Je change de sujet, mais je ne vois pas où le mettre ailleurs.

Quand je regarde les publications de cette année, j'ai l'impression que même les éditeurs de BD en ont marre de la BD. ils jouent la montre jusqu'à Septembre-Octobre et occupent le terrain sans conviction le reste de l'année. C'est sans doute le cas depuis pas mal de temps, mais je trouve que 2025 est particulièrement vide dans l'investissement émotionnel des éditeurs. Il ne font plus de la BD, ils ont des enjeux.

Aujourd'hui, il y a eu beaucoup de sorties de nouveautés. Avec notamment Pika qui a dû sortir une vingtaine, voire un trentaine de bouquins. Je crois qu'on est pas loin d'un record.
Le but est ici de tout faire rentrer sur le début de mois, évidemment.

[fanche]

Je change de sujet, mais je ne vois pas où le mettre ailleurs.

Quand je regarde les publications de cette année, j'ai l'impression que même les éditeurs de BD en ont marre de la BD. ils jouent la montre jusqu'à Septembre-Octobre et occupent le terrain sans conviction le reste de l'année. C'est sans doute le cas depuis pas mal de temps, mais je trouve que 2025 est particulièrement vide dans l'investissement émotionnel des éditeurs. Il ne font plus de la BD, ils ont des enjeux.

Au combat de doigt mouillé même ressenti. L'occupation de terrain existe depuis longtemps mais l'impression de vide, en terme d'intérêt et non de quantité, entre les dates clés se dessine plus nettement