Alix

[PEB]

Message précédent :

C'est comme ça depuis un moment déjà... Ce n'est ni mauvais, ni bon...On sait pas. On achète pour la nostalgie camarade!

Sauf que, pour avoir relu toutes les reprises d'affilé ces dernières semaines (et en avoir revendu les trois quarts dans la foulée), je me demande bien où se trouve la nostalgie… Ces aventures platounettes d'un gaulois blond dans la Rome antique n'ont plus le souffle des histoires d'Alix scénarisées par Jacques Martin, où les personnages secondaires avaient de la gueule, et les fins n'ont plus le goût amer très particulier qu'elles avaient autrefois…

On s'attarde un peu trop sur la qualité des dessinateurs, pas assez sur ce qui faisait le sel d'Alix: des scénarios sombres et globalement pessimistes, où les purs happy ends étaient fort rares…

[zourbi le grec]

Les copies sont toujours moins belles que les originaux. L'avenir de ces reprises nostalgiques, ce sont les IA génératives qui vont nous pondre des dessins et des histoires ad nauseam

[arnaze]

ad nauseam

Sic transit, etc ...

[Julien Despreux]

A paraître le 10/09/2025, le Tome 5 "Corsica" de la série "Alix Origines" (Jacques Martin | Marc Bourgne | Laurent Libessart) chez Casterman (48 pages) :

Marius, un jeune garçon de 10 ans, est envoyé par son père, le gouverneur Calenus, à Gênes pour étudier.

Il voyage sous la protection d'Astorix et de son fils Alix. En chemin, leur navire est pris dans un ouragan et l'équipage est contraint de se réfugier sur la côte corse, ravagée par un incendie. Sur la plage, ils rencontrent Catalina, une jeune bergère séparée de son village à cause du feu.

Elle refuse d'abandonner sa terre, Alix décide de l'aider à retrouver sa famille. Marius, malgré les dangers, insiste pour les accompagner, obligeant Astorix et ses hommes à les suivre. Leur périple les confronte à un paysage dévasté, une nature hostile et des obstacles de plus en plus périlleux.

Pendant ce temps, le préteur de Corse, Sulburnus, apprend la présence de Marius et envoie un détachement de soldats avec l'intention de capturer le garçon pour faire pression sur son père.

[han_solo]

C'est comme ça depuis un moment déjà... Ce n'est ni mauvais, ni bon...On sait pas. On achète pour la nostalgie camarade!

Sauf que, pour avoir relu toutes les reprises d'affilé ces dernières semaines (et en avoir revendu les trois quarts dans la foulée), je me demande bien où se trouve la nostalgie… Ces aventures platounettes d'un gaulois blond dans la Rome antique n'ont plus le souffle des histoires d'Alix scénarisées par Jacques Martin, où les personnages secondaires avaient de la gueule, et les fins n'ont plus le goût amer très particulier qu'elles avaient autrefois…

On s'attarde un peu trop sur la qualité des dessinateurs, pas assez sur ce qui faisait le sel d'Alix: des scénarios sombres et globalement pessimistes, où les purs happy ends étaient fort rares…

Pas mieux.
J'ai lu quelques tomes : c'est franchement moyen voir médiocre.
Typiquement la série qui aurait pu s'arrêter avec Jacques Martin ...

[Morti]

Encore une fois, question de goût...

J'ai abandonné la série-mère il y a très longtemps, par ennui mais j'ai apprécié le reboot au dessin différent avec des héros vieillis et des histoires intéressantes.
Ce sont deux époques différentes et c'est ce qu'il fallait faire à mon avis, le style de la série-mère date un peu trop (depuis longtemps) et ici le dessin est impeccable et les scénarios plus "adultes".
En plus l'édition premium est un bel objet je trouve...

[PEB]

Bonjour,

Enfin lu le dernier Alix - bien tardivement puisque, pour la première fois, j'ai attendu qu'il paraisse en bibliothèque pour voir ce qu'il valait avant de l'acheter. Bien m'en a pris.

Beaucoup de commentaires se focalisent sur la qualité des dessins, mais le scénario est bien pauvre et le rythme assez faiblard. Quelqu'un, un peu plus haut, parlait "d'Ile Maudite du pauvre", c'est assez bien trouvé...

Le scénario ne brille pas par sa vraisemblance, le pic étant atteint dès l'épisode du taureau (au passage, je n'ai pas vu un seul de ces soi-disant emblématique taureaux lors des scènes se déroulant sur l'île...). Derrière cet épisode vient se greffer de manière affreusement artificielle une visite sans queue ni tête à la bibliothèque du coin, histoire de caser une référence bien lourde à la civilisation minoenne... Ça part plutôt mal...

Les passages sur l'île ne rehaussent guère le niveau, avec en point d'orgue des chasses du compte Zaroff version antique lors desquelles le suspense n'est pas stupéfiant.

A nouveau, la psychologie des personnages est réduite au strict minimum, avec des gentils très gentils et des méchants très méchants.

Bon, il y a eu pire en manière de reprise, mais il n'y a franchement pas de quoi s'extasier (le précédent Seiter était à mon humble avis meilleur).

Bref, je passe mon tour et j'attends que ma bibliothèque fasse l'acquisition du dernier Lefranc...