Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

[sergent latrique]

Message précédent :
Oui , séance suivante SVP, j'ai un poids sur l'estomac
(j'ai lu des critiques sur le net, pour ce cuisiner, voleur, femme, amant: dithyrambiques...)

[fanche]

Je vais le regarder cette semaine. Pour Kurosawa je peaufine et je poste demain

[fanche]

Bon, à la louche

1957 : Les Bas-Fonds
1960 : Les salauds dorment en paix
1963 : Entre le ciel et l'enfer
1970 : Dodes'kaden

Bon, à part pour le dernier c'est plutôt une sélection Mifune. En même temps...

[sergent latrique]

A la petite cuillère :

1963 : Entre le ciel et l'enfer

[sergent latrique]

ceci dit, j'aimerais bien voir Les bas-fonds un jour, celui de Renoir avec Gabin

[jolan]

Liste pour la séance 74 Akira Kurosawa :

1957 : Les Bas-Fonds
1960 : Les salauds dorment en paix
1963 : Entre le ciel et l'enfer Sergent Latrique Jolan
1970 : Dodes'kaden

[euh... si vous le dites]

Entre le ciel et l'enfer est un très bon choix.
Un Kurosawa que j'apprécie beaucoup.

[makidoo]

Comme je n’ai vu aucun des films cités, je vous fait confiance, allons-y pour Entre le ciel et l’enfer (et on va vite se laver les yeux après le Greenaway )

[fanche]

Pour le Greenaway ce sera ce WE pour moi. Je compte bien m'encrasser les yeux

[Révéler] Spoiler:

Je rigole, je ne m'attend à rien

[sergent latrique]

non, mais y a pire comme film

[jolan]

Oui, ça se regarde, c'est pas horrible, mais t'as surtout envie de regarder autre chose quoi.

Tiens, hier maté "Open Range" où on retrouve l'acteur dans un rôle de salaud. Deux fois en une semaine donc

* * *

Liste pour la séance 74 Akira Kurosawa :

1957 : Les Bas-Fonds
1960 : Les salauds dorment en paix
1963 : Entre le ciel et l'enfer Sergent Latrique, Jolan, Makidoo (choix validé par Euh... si vous le dites )
1970 : Dodes'kaden

[fanche]

OUUUUUUUUUUUUUah
désolé mais c'est trop pour moi. Trop pourri, trop arty, trop shitty
C2la pure merde

[jolan]

Bon, j'en conclus qu'on enterre définitivement la séance 73 sous les immondices et qu'on part sur le Kurosawa, de toute façon même si quelqu'un d'autre votait ça ne changerait rien.

Je vous envoie le film cette nuit, sauf si Euh s'en charge avant

@Fanche : une petite note stp, que je puisse fermer la session en attribuant la note du Greenaway

[euh... si vous le dites]

Entre le ciel et l'enfer :

[Révéler] Spoiler:

https://www.transfernow.net/dl/20211205t8j7im0n

[fanche]

Bon, j'en conclus qu'on enterre définitivement la séance 73 sous les immondices et qu'on part sur le Kurosawa, de toute façon même si quelqu'un d'autre votait ça ne changerait rien.

Je vous envoie le film cette nuit, sauf si Euh s'en charge avant

@Fanche : une petite note stp, que je puisse fermer la session en attribuant la note du Greenaway

1 pour putasserie (je sais le terme n'existe pas)

[jolan]

Le Greenaway rejoint les sommets du Ciné-Club, mais il est battu par le Hossein grâce au soutien de Jxmckie

Séance 73 : Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant (Greenaway 89) = 1,2

Merci pour eux, Euh

[fanche]

Ça va être savoureux

[jolan]

天国と地獄 (Entre le ciel et l'enfer) - Akira Kurosawa - 1963

Un film qui peut se diviser en trois actes. Tout d'abord une pièce de théâtre filmée assez statique, avec l'exposition de l'histoire, des personnages, dans un décor unique, l'immense salon de la maison bourgeoise d'un riche industriel. Le ciel sans doute (on verra que la maison domine tout un quartier pauvre, rendant ses habitants arrogants et enviés, façon petit Gregory).
Les personnages eux-mêmes sont statufiés et statiques, à regarder leurs chaussures, à fermer les yeux, en silence. Il n'y a que la caméra qui essaie de donner un peu de vie à ce huis-clos, mais malheureusement les mouvements sont ratés et saccadés, ce qui annule l'effet escompté. Mais il y a dans cette première partie une sorte de réflexion morale sur la situation et ses implications variées, les différentes enjeux, les rapports entre les êtres, les conflits d'intérêts.
Puis il y a une deuxième partie d'enquête, en extérieur, plus rythmée, un poil plus entraînante. Une respiration en tout cas.
Et enfin le dénouement, avec l'arrestation interminable du suspect. Dans l'enfer sans doute (la boîte de nuit où il se procure la drogue et le bordel où il tue une prostituée). Police, menottes, prison, comme dirait l'autre. Et pendaison. Cela fait bien longtemps qu'on ne se préoccupe plus du tout du cas de la riche petite famille, qui ne craint plus rien.
Tout cela est assez pauvre au niveau de la réalisation et d'un point de vue cinématographique, à l'exception des quelques scènes avec le jeune médecin qui est filmé au plus près, pour figurer sa confusion ou son cloisonnement mental. Il s'avère d'ailleurs que le comédien ressort nettement du lot.
Kurosawa s'efface derrière un film noir moderne à l'américaine (selon moi les films essentiels étaient absents de la liste proposée). Je trouve la construction un peu bancale, et on finit par regarder cela d'un oeil indifférent. Mais ce n'est pas déplaisant.

2,5/6

[fanche]

Il ne vous aura pas échappé que j'ai volontairement évité les chefs d'oeuvres

[euh... si vous le dites]

Il ne vous aura pas échappé que j'ai volontairement évité les chefs d'oeuvres

Je ne sais pas si on peut parler de chef d'oeuvre mais au-moins Entre le ciel et l'enfer et Dodes'kaden me semblent faire partie des grands Kurosawa. Ils figurent en tout cas parmi mes films préférés du réalisateur.
Je suis en complet désaccord avec la chronique de jolan.

[fanche]

Il ne vous aura pas échappé que j'ai volontairement évité les chefs d'oeuvres

Je ne sais pas si on peut parler de chef d'oeuvre mais au-moins Entre le ciel et l'enfer et Dodes'kaden me semblent faire partie des grands Kurosawa. Ils figurent en tout cas parmi mes films préférés du réalisateur.
Je suis en complet désaccord avec la chronique de jolan.

Oui
Je voulais dire par là que j'ai évité les trop connus. Eviter les chef-d’œuvres était une mission impossible