Bolt a écrit:Thierry_2 a écrit:Le paradoxe, c'est que Goldorak n'a ce statut de culte qu'en francophonie.
Sans forcément y avoir eu un statut culte, Goldorak a également marqué toute une génération en Italie et Espagne (et sans doute d'autres pays européens)... Alors que Mazinger passait en boucle en Amérique Latine.
Gō Nagai avait créé Goldorak (UFO Robo Grendizer en VO) pour satisfaire ses éditeurs après la fin du très populaire Mazinger. Mais la série a vite été conspuée au Japon, pour la simple et bonne raison que Koji Kabuto (Alcor en VF), le personnage principal de Mazinger, a été relégué au rang de sidekick. Après ce camouflet, Gō Nagai reprend sa série phare (forcé par ses éditeurs ??), Grendizer étant remisé au placard des spin-offs.
Après vérification, Goldorak a aussi marqué toute une génération en Algérie, dans les années 80.
Le générique était japonais, donc ils le connaissent sous le nom de Grendizer plutôt que Goldorak, et c'était une version en arabe qui était diffusée, pas la version francophone.
(il y a des chances que ce soit le cas dans tout le Maghreb)
Quant au livre, je l'ai fini hier soir.
C'est très bien, totalement dans l'esprit du dessin animé (que j'ai aussi regardé à nouveau sur OKOO - ex France4 - pendant les vacances de la Toussaint, avec mon fils de 7 ans, qui a a-do-ré et qui est devenu accro), avec une pointe de modernité - puisque cela se passe des années après le dessin animé et de l'émotion.
Seul reproche :
Les visages ne sont pas tout à fait ceux des personnages d'origine.
Cossu est un super dessinateur, mais là, mis à part quand Goldorak est glabre, je ne reconnaissais que le prof Procyon, et c'est tout.
Pas dramatique, mais enfin, ça aurait pu être mieux.
jérome Alquié, pour son Albator,
a été bien plus fidèle sur ce point.