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P arfois, un livre vous prend par surprise.

Ni la couverture, ni le titre ne vous séduisent plus que cela.

Le thème vous laisse aussi circonspect. Philippe Dupuy, devenu père sur le tard, dialogue avec son fils d'une petite dizaine d'années. Au travers de ces saynètes, l'auteur parle de son rapport à la paternité, de l'art, de leur vie, du monde qui l'entoure, de ses angoisses face au monde qui attend Hippolyte.

Les dessins du père et du fils se complètent et se répondent. Le trait naïf et enthousiaste d'un enfant contraste joliment avec celui faussement jeté et nonchalant de l'adulte. Des toiles célèbres sont recréées pour composer une sorte de musée personnel et vivant.

Vous craignez un album sans grand intérêt, sorte de journal intime d'un bobo qui, du haut de sa tour d'ivoire, assène sa vision du monde comme si elle tenait de l'évidence.

Vous êtes convaincu que c'est comme cela qu'il sera reçu par beaucoup de lecteurs. Disserter des méfaits écologiques de surconsommation en sirotant un coca dans un hôtel de luxe à Taïwan semble bien futile et éloigné de votre quotidien.

Malgré tout, au fil des pages, vous vous sentez happés par une petite bulle d'intimité. Vous assistez à quelques instants capturés, éphémères comme des bulles de savon. Egotrip ou sincérité désarmante ? Chacun y verra ce qu'il veut. Pourtant, cette exploration de la paternité et d'une famille heureuse (car Loo Hui Phang, même si discrète, est bien présente au fil des pages, témoin et actrice de ce cocon familial) semble arriver à point nommé.

Peut-être que ce petit mirage de bonheur est nécessaire en cette période d'incertitude.

Sans doute est-il indispensable de s'émerveiller devant des œuvres d'art, qu'elles soient classiques ou contemporaines, pour se souvenir de l'importance du beau.

Et, par les temps qui courent, il convient de se rappeler que le bonheur est personnel avant d'être collectif.

En refermant ce livre d'un auteur qui fait preuve d'un égocentrisme flagrant, vous pourriez être amené à penser qu'un peu d'égoïsme est parfois nécessaire et que cela fait du bien.

Par T. Cauvin
Moyenne des chroniqueurs
8.0

Informations sur l'album

Mon papa dessine des femmes nues

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