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Redemption (Bec/Mottura) 1. Oiseau noir

02/03/2009 11053 visiteurs 6.0/10 (3 notes)

C hogan Tomkins file droit devant lui. Aucune envie de retourner là d'où il vient, ni même de s'en souvenir. Sur cette route désertique qui le mène vers une destination indéfinie, il rencontre Britanny, jeune femme sexy qui cherche à lui tirer les vers du nez. La ville suivante, c'est Death or redemption, étrange bourgade de 423 âmes à la population hétéroclite, pas forcément accueillante, mais surtout pas disposée à vous laisser repartir comme ça. Le nom qu'elle porte n'a probablement pas été choisi par hasard...

Après Carème et Deus , Redemption marque la troisième collaboration entre Christophe Bec et Paulo Mottura. Cette fois, c'est pour revisiter, à leur façon, le thème de l'homme sans nom qui joue le rôle de l'étranger arrivant dans une ville, sans nom également, voire fantôme. A leur façon, parce que le personnage et la bourgade ont bien un nom, qui plus est chargés de sens. L'art du pied de nez et de l'appropriation à la fois. Pour le reste, pas de révolution, mais une appropriation et quelques démarcations néanmoins. Notamment cette communauté haute en caractères bigarrés et cosmopolites, apparemment unie pour préserver son unité et son mystère, qui semble une aubaine pour un dessinateur ayant envie de donner une personnalité marquée à ses personnages. Dans cet univers implanté au milieu de nulle part, hormis un hôpital aux allures de manoir (une constante, décidément...) et une façade de snack bar très typée, son scénariste ne lui donne pas l'occasion dans cet album de se « lâcher » pour exécuter les bâtiments monumentaux qui ont contribué à sa réputation. Raison de plus pour se concentrer sur l'essentiel : comparse sexy qui ressemble à l'idéal de la maîtresse selon Chogan, portraits à la limite de la caricature pour souligner des ethnies ou des rôles occupés dans la société, abondance de contre-plongées.

L'intérêt d'Oiseau noir réside dans sa manière de construire son intrigue. Le profil du personnage central n'est a priori pas d'une folle originalité, pas plus que celui de sa supposée complice, tandis que les portes du village isolé (et pour cause...) qui se referme derrière eux avec la connivence d'une bande d'allumés, instrument d'un système plus que rebelles, fait ressurgir quelques bons souvenirs (l'inoubliable Patrick « n°6 » Mc Goohan ou l'Alex Hunter de Strangehaven ). Pourtant, sans s'enliser dans une psychologie superflue ni abuser de la dimension "fantastique", Christophe Bec sait installer une ambiance, placer des zones d'ombre, jouer avec les faux-semblants et tirer sur les ficelles du suspens, en les ménageant au besoin si elles ont déjà servi. En dire plus ce serait tomber dans le travers du pitch tel qu'il est présenté par l'éditeur, qui se résume à un énorme spoiler du... t2 et qu'on vous exhorte à ne pas consulter avant d'ouvrir l'album pour ne pas voir une partie du plaisir gâchée.

Par L. Cirade
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Redemption (Bec/Mottura)
1. Oiseau noir

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Note: 3.0/5 (32 votes)

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L'avis des visiteurs

    pierre999 Le 08/05/2009 à 21:33:04

    Alors là !! Faut vraiment être amateur de chez amateur....C’est la qualification de la note 2/10…Bec nous fait encore « un coup » dont il a le secret : nous faire saliver et puis…nous planter. Celui qui a compris la fin du « Complexe du Chimpanzé » ou Zéro Absolu » DIVENT me contacter, je me ferai un plaisir de faire suivre aux 99% de lecteurs, Ô pauvres incultes, qui n’y ont rien pigé !
    Mais ici, The Bec, il a fait fort : après à peine 15 planches…AAARGLHHH ! on a même pas envie de lire le reste ! Bon, j’ai fait cet effort et…Encore un foutage de G. de première : titre accrocheur, début accrocheur, 8 planches accrocheuses et puis… : oups, on tombe dans la caricature et le monde de « l’absurdie »…Pas contre, ben non, parce que cela peut aboutir à qlq chose de très original (Magicien d’Oz…For exemple, mais là, no comment !) et de très original (I repeat). Mais ici, nous n’avons qu’un délire de scénariste qui ne sait plus quoi inventer pour – je pense, suppose, suppute, crois, imagine…désespère- se retrouver dans un chart de hit des conneries ! Mon ami Bec, je me permets cette intimité, toi qui peux faire des scénariis si bon, pq, par moment, te perds tu dans des inepties aussi phénoménales ???? Même le dessin – qui au début est qualifiable de « pas mal », faudra qu’il se fasse la main – devient caricatural, mais dans le plus mauvais sens du terme ???!!!
    Bref, si vous parvenez à terminer cette BD, je n’hésite pas à le dire :
    ** Vous êtes maso
    ** Vous n’y connaissez rien en BD (et je ne fais pas mon intello « bobo »)
    ** vous êtes Bobo (justement)
    ** N’iriez pas consulter un neurologue ??
    Allez, j’arrête ici. Je me demande si cet avis sera accepté, agréé, par les neuro-man de BDGest..J’espère, démocratie in prime Time !!

    Bref, quoique, "ceux" qui me « connaissent » savent que c’est un joli mot "à moi", sans plus : non content de nous vendre les BD de + en + chères les éditeurs (sans majuscules) se moquent de + en + des Acheteurs (Majuscules car c’est nous qui déboursons les EUROS !!) : un Grand Nom ne fait pas une « Œuvre », loin de là ! Vérifiez vos manuels d’histoires bonnes gens !
    Pour info : un excellent roman (style James Ellroy - Lee Earle pour être exact - non, je ne fais pas l'intello !) de, disons +- 500 pages et ce en fonction du format, coûte +- 20 à 30 euros MAX ! Et là : pas 1 pg, pas 1 ligne à passer, oblitérer, oublier...Car vous n'y comprendriez plus rien, tellement ce GARS écrit sans blabla inutile (cf King, Koonz etc...). Et Bec…Zéro Absolu et Complexe me restent tjs dans la gorge…Bcp de pages pour… ?????????????????,,
    Bon, encore UNE FOIS, ne dépensez pas votre pognon pour cette BD !! Il y en tellement d'autres qui sont vachement meilleures....

    A+ Amigos !