Je viens de lire... [COMIC]

[Le Complot]

Message précédent :
Y'a rien à louper quand on passe consciemment à côté...

[cicerobuck]

Ah oui? [..] depuis Scarab, Scott Eaton et moi, c'est pas possible. [..].

Eaton est pour le coup assez loin du rendu artistique de Scarab. Ceux qui voudront allez sur mon blog lire l'article que que consacre à cette série [Pour en savoir +], pourront s'en rendre compte.
À mettre en regard des planches qu'il a dessinées pour Jai Nitz [Pour en savoir +].

Et en parlant de la série Scarab, j'aborde dans mon article l'invasion des U.S.A par les scénaristes britanniques, le scénario est signé John Smith, un pilier de la revue 2000AD, par une autre entrée que la légende dorée. Shocking!

Ah mais j'ai cliqué, j'ai vu, et je trouve ça toujours aussi moche, quoi que un peu plus "propre".

John Smith, c'est un beau gâchis, il à bien foiré sa carrière US à cause de ce Scarab bancal, pas servi par un dessin proprement immonde. Je crois qu'il à scénarisé quelques Vampirella dans la foulée de Momo et Millar, mais c'est tout. Ses Tyranny Rex étaient un des grand plaisirs de ma jeunesse, une sorte de Tank Girl version 2000AD.

[euh... si vous le dites]

John Smith, c'est un beau gâchis, il à bien foiré sa carrière US à cause de ce Scarab bancal, pas servi par un dessin proprement immonde. Je crois qu'il à scénarisé quelques Vampirella dans la foulée de Momo et Millar, mais c'est tout. Ses Tyranny Rex étaient un des grand plaisirs de ma jeunesse, une sorte de Tank Girl version 2000AD.

D'après mes souvenirs, ça n'avait pas cliqué du tout avec Karen Berger.
Et comme Scarab a foiré, ça n'a pas été plus loin.

Et il se coltine une réputation de scénariste très lent qui ne l'a pas aidé non plus.
Ceci dit, il a un beau paquet de réussites dans 2000AD et le Megazine.
J'ai peur que ça n'ait pas du tout bien vieilli mais je me souviens avoir adoré ses New Statesmen dans Crisis
Et puis Indigo Prime, Devlin Waugh et plein d'autres.

[cicerobuck]

Mouais... J'ai lu une interview de Smith où il assumait entièrement cet échec, revendiquant que son idée était à la base mauvaise, sans jamais impliquer négativement Berger. Il reconnait qu'il n'était pas dans un bon état d'esprit et que son pitch était un peu désespéré, certainement pas viable sur une ongoing.

Sinon pour sa carrière, tu ne parles pas de Tyranny Rex, une de ses rares séries ayant eu droit à des publications françaises (la seule?), et certainement la plus populaire alors qu'il tentait de pénétrer le marché US.
Son seul numéro d'Hellblazer par contre, dessiné par Sean Philips, c'est pour moi une immense réussite, un des tout meilleurs épisode-en-un. Et ce n'est pas à cause d'un brillant concept à la Gaiman ou Ennis, mais juste grâce à une qualité littéraire certaine. J'ai dans un coin ses Vampirella, et j'espère bien m'y plonger un de ces quatre, sans pour autant en attendre grand chose.

[cicerobuck]

Dans la revue USA Comics

[euh... si vous le dites]

Mouais... J'ai lu une interview de Smith où il assumait entièrement cet échec, revendiquant que son idée était à la base mauvaise, sans jamais impliquer négativement Berger. Il reconnait qu'il n'était pas dans un bon état d'esprit et que son pitch était un peu désespéré, certainement pas viable sur une ongoing.

Ce que je voulais dire, c'est que, après l'échec de Scarab, le fait que la relation ne fonctionnait pas avec Berger n'a pas aidé pour pouvoir éventuellement poursuivre chez Vertigo.

Sinon pour sa carrière, tu ne parles pas de Tyranny Rex, une de ses rares séries ayant eu droit à des publications françaises (la seule?), et certainement la plus populaire alors qu'il tentait de pénétrer le marché US.

Ben, vu que tu en parlais, j'ai donné d'autres noms.
En plus, il me semble me rappeler avoir déjà évoqué Tyranny Rex ici il y a quelques semaines. Je crois que c'était à propos de Steve Dillon.

Son seul numéro d'Hellblazer par contre, dessiné par Sean Philips, c'est pour moi une immense réussite, un des tout meilleurs épisode-en-un. Et ce n'est pas à cause d'un brillant concept à la Gaiman ou Ennis, mais juste grâce à une qualité littéraire certaine.

Lu à l'époque mais pas relu depuis.
Faudrait que je me refasse une intégrale Hellblazer.

[cicerobuck]

Son seul numéro d'Hellblazer par contre, dessiné par Sean Philips, c'est pour moi une immense réussite, un des tout meilleurs épisode-en-un. Et ce n'est pas à cause d'un brillant concept à la Gaiman ou Ennis, mais juste grâce à une qualité littéraire certaine.

Lu à l'époque mais pas relu depuis.
Faudrait que je me refasse une intégrale Hellblazer.

Je veux pas te décourager, mais....



Ça fait quand même 330 bouquins, dont 3 GNs, plusieurs annuals et numéros spéciaux, quelques mini et histoires courtes dans des anhtologies. Et je ne compte pas Thirteen, la super série de Mike Carey dans 2000AD, clairement conçue pour prouver à Vertigo, qu'il avait les épaules pour le job...


C'est également un projet de mon côté, mais je sens qu'il va falloir attendre que je me casse les deux jambes ou bien que je chope une sale maladie...

[Bigwolf]

Une vieillerie que je voulais finir par lire


Et en fait, le souvenir du volume d'avant...


... m'a rappelé que ces 100 % Marvel Cap America doivent bien se faire se palucher les guignols du Comics Gate.
Bref, à part le dessin de Mitch Breitweiser, circulez y a rien à voir

[cicerobuck]

Ah si, y'a toutême les couvertures de ravis Charest
À noter que le scénariste est si je me souvient bien l'auteur de Rambo, le livre ayant inspiré le film. Sinon, je n'ai pas lu, trop mauvaise réputation. (pour ce qui est du tome de dessous de Morales, , on en a pas mal causé dernièrement dans le sujet Secret Empire. Perso, c'est un de mes run favori de Cap, voir "le").

[Bigwolf]

C'est suite au topic Secret War, que j'ai sorti du grenier ces 100 %. Oui, Morrell est l'auteur de Rambo ; hélas ce volume est plus Rambo 3 que le Rambo 1...
Par contre,tu évoques les couvertures de Travis Charest, c'est en effet l'intérêt majeur de l'album.
J'ai pas trop de souvenirs positifs de Mère Patrie, tu m'intrigues, vais peut-être m'accorder une deuxième lecture mais y a X-Men Grand design qui me fait de l'oeil...

[Bigwolf]

Dans la foulée, me suis fais

On est dans du plus classique avec des récits de guerre sous la plume de Paul Jenkins. Les deux premières histoires se passent pendant la WWII. La première, où le Cap retrouve 60 ans après le corps d'un camarade d'armes tombé à Omaha, aurait pu être sympa mais le dessin de Garry Erskine, moi, c'est pas possible. Le second, une version de Fort Alamo beyond the enemy line, est sympa mais j'ai pensé que Fury et son équipe auraient été meilleurs ... Le récit sur l'Irak a été la bonne surprise avec un soldat gravement blessé (il perd les jambes et un bras) en suivant les ordres du Cap...
Enfin, Jenkins conclut avec une divagation autours des USA, de la guerre et du Cap, ici, présent sous forme de fantôme : aucun intérêt

[Bigwolf]

J'avais bien aimé cette collection « noire » ; de mémoire le Wolverine et le Spider-Man étaientt très sympa (avec Fabrice Sapolsky)

[cicerobuck]

Oui, ils nous avaient annoncé (avant qu'on sache pour Waid et Cassaday) un tsunami créatif, avec des signatures de type Neymar à Paris, et puis comme précu pschiiiiiiiit...

[Bossacdenoyau]

Mettre en couleurs une série culte en NB c'est toujours risqué et j'ai hésité.
La tâche a été confiée à Barbara Nosenzo, totalement inconnue pour moi.
Waow, elle déchire ! C'est superbe.
J'ai eu l'impression de lire une nouvelle histoire, sans trahison du dessin de Gibson.
Donc, ça peut se tenter...
Encore un bel album Delirium.

[corbulon]

J'ai lu dernièrement la mini-série de Rick Veitch, intitulée Brat Pack [Pour en savoir +], laquelle devrait ravir :
et ceux qui détestent les super-héros,
et ceux qui les aiment.

Un beau tour de force qui ne s'arrête pas là, puisque Brat Pack ne rougira pas de se trouver rangée à côté de Watchmen, et de DKR ; oui rien que ça.

Les sidekicks vous donnent de l’urticaire ?
En lisant le récit de Veitch, connu pour sa collaboration avec Alan Moore et son épisode très controversé de Swamp Thing, vous saurez pour quoi. Cheese!!

Annoncé chez Delirium pour le 19 avril 2019, niveau offre de comics adaptés, on se croirait presque en Italie en 2008.

Sinon j'ai fini la trilogie de The Nameless City de Faith Erin Hicks. Non seulement ce n'est pas genré ou plutôt ça joue avec le genre (quelle surprise), mais en plus l'autrice se démerde bien mieux qu'un Sean Gordon Murphy sur la thématique potentiellement casse-gueule sur les minorités (bon la barre n'était pas très haute il est vrai), tout en respectant le classique cahier des charges du récit d'aventure (notamment les affrontements finaux, couteau entre les dents c'est le cas de le dire, des deux protagonistes principaux et de leurs Némésis), avec un style sans fioritures, très épuré et dynamique. Du comics all ages comme il devrait y en avoir plus, et surtout une autrice définitivement à suivre, soutenue par une partie artistico-éditoriale formidable (de l’éclectique Jordie Bellaire aux couleurs au crew féminin de First and Second Books).

[cicerobuck]

J'ai lu hier le #1 de la nouvelle série de Kieron Gillen et Stephanie Hans, "Die"



Alors le titre à un double sens, puisque il s'agit en fait en anglais du singulier de "dices", des dées. Des ados à problèmes se sot tapé une partie de jeu de rôle il y a 25 ans, et ils ont disparu pendant 2 ans. Quand ils réapparaissent, un d'eux manque à l'appel, et ils ne peuvent/veulent expliquer ce qui leur est arrivé.



De nos jours, devenus des adultes avec plus ou moins de succès, ils se replongent dans la partie, malgré eux pour certains et vont découvrir ce qui est arrivé à Sol, le disparu.

Encore, une fois, un comics qui ne me réconcilie pas avec Gillen, qui se la pète en précisant qu'il ne s'agit pas d'évoquer du D&D classique, ce sera plus sombre et moins basique, alors qu'au final, c'est exactement ce que c'est du D&D classique, juste un peu dark.
Le dessin est également "dark", mais ça c'est un choix. Je n'aurais rien contre si je ne trouvais pas ça extrêmement moche, de la peinture digitale dégueulasse la plupart du temps, avec quelques cases toutefois réussies, quand les couleurs prennent le pas sur le figuratif et que ça devient plus abstrait.
C'est une ongoing, ça se veut "high concept", à la Wicked + Divine, mais c'est pourtant bien plus "normal". C'est même assez proche de Birthright. Au final, ce n'était pourtant pas atroce, et donc même plutôt facile à suivre, malgré le fait que je trouve ça essentiellement laid, et que je suis déjà énervé par la volonté de l'auteur de faire les malin, alors que je n'ai pas l'impression qu'il en ai réellement les moyens.
Je vais quand même donner un ou deux autres numéros avant de faire ma religion.
Note : C+

[Electro]

C’est un excellent moment de lecture que m’a procuré ce recueil [Pour en savoir +], quand bien même coûte-t-il presque trois fois son édition souple de 2015.



Mais laissons ces considérations mercantiles, pour dire tout le bien que je pense du dessinateur Pepe Larraz, et du scénariste Duane Swierczynski.

Ce dernier m’avait déjà séduit avec sa reprise de Bloodshot chez l’éditeur Valiant, et la lecture de Deadpool vs X-Force ma fortement donné envie de m’intéresser de plus près à son travail.
Dont ses romans, largement traduits dans l’Hexagone.

Last but not least, ces quatre numéros ont aussi été l’occasion de revivre, au détour d’une case, l’événement le plus traumatisant de ma vie de lecteur. Et s’il a eu lieu il y a plus de 40 ans, j’ai pu mesurer qu’il n’avait rien perdu de son intensité.

Bref, l’improbable dîner de clown de Madeleine Proust et John McTiernan, intitulé Le temps de mourir écope d’un satisfecit 3 étoiles.

Pas moins !

" l’événement le plus traumatisant de ma vie de lecteur."

Si je tombe dessus à l'occasion, je prend.

[cicerobuck]

Je viens de lire Prodigy #1, la nouvelle série de Mark Millar et Rafael Albuquerque, après leur fort sympathique Huck.
La plupart des Millar haters semblent avoir été agréablement surpris par ce comic book Netflix publié par Image (ça devrait finir en film), mais étant plus un Millar circonspect qu'un hater - je lui reconnais un certain talent à trouver des concepts efficaces, ne serait-ce qu'au niveau du pitch, voir parfois plus - je vois forcément ça d'une bonne augure.

Albuquerque se cartoonise un peu, les couleurs sont vraiment sublimes, mais sinon, si on connait déjà le son style, ce n'est pas dans les inoubliables, pas mal de cases faisant un peu vide, et certains personnages étant bâclés... Mais globalement, c'est tout à fait honorable.

L'histoire, il s'agit d'une sorte de Mr Terrific (le perso afro américain de l'univers DC, supposé le plus intelligent de tout l'univers), métis, self made man. On à droit à trois petits flash back pour commencer, histoire d'installer le personnage et sa psychologie. Ce n'est pas trop mal fait, mais ça reste très classique. Millar à clairement conscience de jouer avec un cliché, et heureusement, la menace qu'il semble vouloir lui opposer semble pas mal du tout, et c'est même assez bien amené.
On est donc dans du science hero assez classique, mais pas de geek ici, le héros est un winner total, avec juste quelques lubies de nerd 80ies, puisqu'il se prend pas mal pour Evel Knievel, le fameux cascadeur moto...
Au final, c'est distrayant, mais c'est très anecdotique. J'ai quand même de voir ce que donne la menace, car Millar à par le passé fait preuve d'inventivité à ce niveau là, mais pas sûr que ça mérite de dépenser de la maille.

[Marion N]

Chronique de Klaus #1 par O. Vrignon.

[cicerobuck]

Ce Klaus, je n'en ai lu que le premier N°, et je confirme, c'est d'une nullité absolue, hormis les visuels qui sont pas mal dans le genre manga occidental. Je dirais même que c'est limite d'une crasse bêtise, les 'méchants" étant des clichés absolus, sans aucune profondeur, mais surtout aucun charisme. Ta note est même généreuse.

[cicerobuck]

Je viens de lire Cemetery Beach, la nouvelle série Image de Warren Ellis & Zach Howard (Trees).

Alors qu'ils font une pause dans leur série principale le temps que la situation se décante concernant l'adaptation TV/ciné de Trees, le duo nous propose une courte série en 7 numéros, de la SF à la Métal Hurlant, un thriller d'action de SF qui devrait plaire aux fans de l'Incal.
Alors ne pas s'imaginer pour autant que ce soit le même esprit, mais bon, il y a des similitudes

On démarre de plein pied dans l'action, une sorte d'éclaireur envoyé depuis la terre à été capturé par les autorités d'une planète inconnue, secrètement colonisée dans les années 1930 par une société "occulte", et dont la technologie à évolué parallèlement et différemment de celle de la Terre. À partir de là, ça devient rapidement une course poursuite échevelée au travers des différentes strates de la mégalopole du gouvernement, un univers assez proche de celui de Judge Dredd, mais avec une touche quasi steam-punk, notre sentinelle aidée par une "radicale" locale qui va l'aider à comprendre cette société.

Pitch alléchant, le world building se fait chemin faisant, et ça va très vite. Comme souvent avec Ellis, le rythme de lecture est frénétique, et j'ai mis à peine 20 mn à lire es 4 premiers numéros, mais pour une fois, ça ne m'a pas dérangé, car l'essetiel de l'action est... justement de l'action.

Le dessin, bah... c'est Zach Howard quoi, comme dans Trees. Ce n'est pas fantastique, mais ça fait le taf, et c'est très consistant. La palette de couleur est ultra minimaliste, sans jamais approcher les couleurs primaires, et ça fonctionne bien avec le type de récit auquel on a affaire.


Donc pour l'instant, je donnerait B+