Ah ca se défend. Y a deux mecs qui ont avancer le monde. Celui qui a maîtrisé le feu et celui qui a peint Lascaux.

Sans eux on serait toujours à courir après des mammouth laineux.
Karzak a écrit: la production artistique et culturelle est un service public.
alambix a écrit:La question n'est pas de philosopher sur l'intérêt de l'art, quel qu'il soit.Karzak a écrit: la production artistique et culturelle est un service public.
C'est complétement faux.
Un service public est une activité exercée directement par l'autorité publique (Etat, collectivité territoriale ou locale) ou sous son contrôle, dans le but de satisfaire un besoin d'intérêt général.
On peut philosopher tant qu'on veut, mais à un moment, faut pas non-plus balancer oublier le sens des mots.
Karzak a écrit:
Je te laisse faire quelques recherches sur la question.
alambix a écrit:Karzak a écrit:
Je te laisse faire quelques recherches sur la question.
Aucune recherche à faire sur un tel contre-sens.
La notion de "service public" est un cadre réglementaire clairement défini, laissant de côté toute interprétation philosophique.
Certains organismes culturels sont des services publics, car placés sous l'autorité de l'état, mais ce n'est pour autant que lma production artistique dans son ensemble en est un.
A force de dire tout et n'importe quoi sur le service public, çà ne m'étonne pas que le grand public nous chie dessus à longueur d'année ...
Karzak a écrit:alambix a écrit:Karzak a écrit:
Je te laisse faire quelques recherches sur la question.
Aucune recherche à faire sur un tel contre-sens.
La notion de "service public" est un cadre réglementaire clairement défini, laissant de côté toute interprétation philosophique.
Certains organismes culturels sont des services publics, car placés sous l'autorité de l'état, mais ce n'est pour autant que lma production artistique dans son ensemble en est un.
A force de dire tout et n'importe quoi sur le service public, çà ne m'étonne pas que le grand public nous chie dessus à longueur d'année ...
Alors je te remercie, je ne fais pas dans la philosophie et j'emploie le terme de service public dans son acception réelle en droit (pas ta définition à la noix que tu trouves je ne sais où). Pour ta gouverne, la notion de service public n'est pas "un cadre règlementaire clairement défini" (et alors franchement, le clairement défini ferait pisser de rire tout juriste qui se respecte). C'est une notion d'origine jurisprudentielle dont les contours ont varié (et varient encore) au cours du temps (comme tu dirais, faut arrêter de dire n'importe quoi).
Bref, tout ça pour dire que plutôt que de monter sur tes grands chevaux parce que tu as lu une définition du SP sur wikipédia ou équivalent, tu aurais pu dire que mon propos était imprécis en ce que "toute" la culture n'est pas un service public (et tu aurais eu raison). Tu aurais pu aussi ajouter que dans certains cas, le service public dont il est question ne concerne que le soutien apporté à la production culturelle. Mais non, comme tu aimes juste contredire, tu balaies tout. Et tu te trompes.
Mais, en ce qui me concerne, je ne vais pas épiloguer plus avant.
cronos59 a écrit:Il me semble que le cinéma français a bien résisté contrairement au reste du cinéma européen grâce au système de subvention. Donc le CNC et certaines chaînes de tv ont obligation à financer le ciné français. Du coup le joker paye 2 fois quand il va au ciné selon sa logique, du coup il doit pas y aller.
Si on voulait calquer la dessus faudrait + de budget CNL et une obligation des libraires à financer l'édition française, je suis pas sur que ces derniers aient les thunes, ptet amazon ou la Fnac.
LeJoker a écrit:Sur le site officiel de Bajram, une vidéo d'interview instructive, qui se déroule à Bayeux.
Bajram n'a aucune idée de comment sortir de la crise, et botte en touche à la grosse problématique qui lui est soumise par l'interviewer, à savoir comment faire face à l'excès d'offre/auteurs par rapport à la demande.![]()
D'ailleurs, je pose la question parce que je ne parviens pas à remettre la "main" sur la réponse, le terme: comment se nomme l'opération intellectuelle par laquelle on accepte des paramètres, mais en refusant d'en tirer la conclusion logique qui en découle ?
je sais que ça a un nom, ce n'est pas exactement du déni de la réalité, puisque la réalité est parfaitement acceptée et reconnue.
On retrouve le même phénomène avec certains climatosceptiques. Le réchauffement climatique est admis, mais comme les conséquences remettent en cause les croyances profondes de l'individu (manière de consommer et d'exister), il se produit une "anomalie" logique entre les paramètres et le résultat.
Je crois même que cette notion a une page wikipedia, mais IMPOSSIBLE de retrouver le terme.
toine74 a écrit:Au mieux, on pourrait (si ça se trouve c'est déjà le cas, je ne sais pas) faire contribuer les éditeurs à un fond (géré par le CNL) qui redistriburait des subventions à ceux qui en on besoin.
toine74 a écrit:yannzeman a écrit:...
La presse en général ne se casse pas forcément la bobine.
Une partie de la presse PAPIER, celle qui ne se couvre pas par une présence numérique, souffre, mais la presse qui a anticipé le changement gagne des lecteurs.
Cette presse-là récupère les financements de la presse papier (abonnements et/ou budgets publicitaires).
...
As-tu des références/exemples représentatifs ?
chris24 a écrit:C'est la demande qui fait l'offre. La BD numérique existe depuis belle lurette maintenant et si elle n'a jamais décollé c'est que les gens n'utilisent pas ce support pour la BD. Et ça me semble logique. Autant lire un journal, version papier ou version numérique les deux peuvent coexister sans difficulté. Autant la BD, la version numérique sera toujours défavorisée car inadaptée et impropre au format des planches mais aussi — et surtout peut-être — au plaisir du livre en tant que tel.
chris24 a écrit:Ça m'a fait penser à la définition de la dissonance cognitive mais c'est pas tout à fait ça non plus, car là il s'agit plus de comportement qui n'est pas raccord avec les convictions...
chris24 a écrit:Peut-être en effet lorsqu'on aura des écrans ultra fins et souples permettant d'avoir l'équivalent de 2 feuilles 24 x 32 cm Canson 300 g dans les mains et que le rendu sera identique en terme de naturel des couleurs et de luminosité, le tout enroulable dans un fourreau de 25 cm x 4 cm de Ø une fois replié, alors là oui on reparlera sans doute de la BD numérique. Il va se passer quelques années quand même je pense...
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