Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Le diable des sept mers 2. Seconde partie

09/02/2009 10530 visiteurs 5.4/10 (5 notes)

U ne plantation en feu, une fille de bonne famille fugueuse, un jeune aventurier qui rêve de trésor, un pirate à barbe noire revanchard. Puis viennent les habits rouges des soldats anglais, des sauvages et cruels Caribes, des morts qui ne le sont plus tellement, une véritable île au trésor et surtout un coffret plein à craquer de pièces d’or…

Les one shot (ou few shot ici) d’Hermann, avec ou sans son fils Yves H. au scénario, sont souvent très attendus par ses fans. Jeremiah ou Bois-Maury ne présentant plus de grande surprise à chaque nouvel album, les lecteurs se reportent sur les autres productions de l’auteur pour tenter de stimuler leur intérêt. La mer des Caraïbes est un nouveau terrain de jeu pour Hermann qui ne s’était pas encore penché sur la flibuste, si l’on excepte le storyboard de Pirates de Roman Polanski et le projet d'adaptation de ce film en album, finalement abandonné. Le thème, revenu au goût du jour (Pirates des Caraïbes, Long John Silver, etc.), il n’en fallait pas moins à Yves H. pour concocter un scénario à son père.

Si le premier tome fait la part belle aux forbans de tout poil ainsi qu'aux trahisons et complots de bon aloi dans cet univers impitoyable, la dernière page laissait entrevoir l’ambiance concoctée pour l’album suivant, plus énigmatique et surréaliste. La fin du diptyque est marquée au fer rouge de l’empreinte de Yves H.. Devenu expert en morts-vivants et autres suceurs de sang (Sur les traces de Dracula), il imprègne le fantasme de la chasse au trésor de fantastique, transformant son « Barbe Rouge » en suppôt de Satan et les doublons en contrats immoraux avec son maître cornu. Le titre Le diable des sept mers n’est pas usurpé et est habilement équivoque. L’alchimie a un peu de mal à prendre tant elle est détonante. La présence de morts-vivants au pays des flibustiers est insolite. L’alternance répétée d’apparitions des différents protagonistes donne une impression de confusion gênante pour une compréhension simple et rapide du récit. Les amateurs pourront être déçus de ne pas lire un grand classique du genre mais la famille Huppen ne jouant jamais dans cette cour, les habitués, eux, ne seront pas surpris. Eventuellement, le regret de ne pas retrouver Hermann seul aux manettes pourra poindre, le scénario du fils étant souvent mis en cause quant à la qualité des albums du duo.

Côté graphisme, l’expérience et une grande maîtrise du dessin réaliste paient une fois encore. L’adaptation au monde de la mer et de ses vieux gréements n’est jamais facile, oscillant entre l’approximation (ou l’abstrait pour ne pas être que péjoratif) et le perfectionnisme. Pas de juste milieu. Hermann ne fait pas de compromis, aussi à l’aise avec les cabestans et autres cordages qu’au milieu d’abordage et de tempête. Les contrastes, jour/nuit ou pleine mer/forêt vierge, sont toujours aussi habilement habillés de l'ambiance adéquate. Mais les couleurs ne sont parfois pas assez contrastées, laissant planer le doute sur l’état de vie ou de mort de certains personnages. De la belle ouvrage néanmoins.

Un récit de pirates atypique qui à l’originalité d’étonner à défaut de réjouir.

Par T. Pinet
Moyenne des chroniqueurs
5.4

Informations sur l'album

Le diable des sept mers
2. Seconde partie

  • Currently 2.69/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 2.7/5 (88 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    Alexis L Le 24/10/2010 à 03:40:18

    Etre un "fils de" n'est sans doute pas facile, et l'on ne peut que respecter la volonté d'Hermann et de son fils Yves H de travailler ensemble. Mais les scénarios du fils donnent de plus en plus le sentiment qu'il aurait dû s'inventer une autre vocation... Les précédentes collaborations du duo donnaient déjà l'impression pénible qu'Hermann aurait fait beaucoup mieux tout seul. Il faut se souvenir en effet que ce grand dessinateur est aussi - ou du moins a été - un grand scénariste. Que l'on se souvienne en particulier de l'intensité et du dépouillement qui caractérisaient l'intrigue de Caatinga... Le Diable des sept mers semble à l'inverse rédigé par un enfant qui accumule les rebondissements invraisembables et croise les intrigues au point de les rendre incompréhensibles. Les personnages se succèdent, tous inintéressants, et le lecteur cherche en vain à la lecture de ces deux tomes une esquisse de fil directeur. Les dialogues auraient pu sauver l'album du naufrage, mais ils sont eux-mêmes d'une platitude consternante.
    Le plus triste est que les travaux de cet improbable duo se multiplient ces derniers temps, et que le fils souhaite s'emparer des grandes séries longtemps dessinées par le père. Ainsi, après avoir repris Bernard Prince, Yves H voudrait paraît-il inciter Papa à donner une suite aux aventures de Comanche. Il faut espérer, pour eux comme pour nous, que d'ici là le fiston aura enfin trouvé sa propre voie.

    etienneheymans Le 13/04/2009 à 08:59:51

    Ce diptyque est a en pleurer, oui le dessin d'Hermann est superbe, les ambiances inoubliables, etc... Mais le scénario est nul, cela part dans tout les sens, il n'y a aucun véritable fil conducteur, les personnages sont pas attachants pour deux sous.
    Pour moi cet album est à éviter, sauf si on veut se faire plaisir et admirer les chef d'œuvres de Hermann Sénior.

    Hugui Le 22/03/2009 à 16:17:58

    Ce second opus est de la veine du précédent pour ce qui concerne la mise en image, du très bon Hermann. Mais l'histoire est trop délirante avec des rebondissements incessants totalement incroyables et avec trop de personnages multiples et interchangeables pour qu'on s'attache. Cela reste un superbe objet à savourer comme une œuvre d'art en regrettant que le scénario ne soit pas un peu plus dépouillé.

    watchman Le 08/03/2009 à 22:41:28

    Comme le premier tome, je suis sous le charme. Hermann est au top réellement ici. Quelles couleurs!!!!!!!!!! On continue sur la fin fantastique du tome 1 et même s'il n'y a pas révolution dans ce dyptique, c'est suffisamment bien fait, fluide, avec des personnages bien campés et un dessins sublime, pour emporter l'adhésion.

    cachou Le 04/03/2009 à 14:07:54

    Cette suite est pour ma part tout aussi réussi que la première partie.
    Il faut dire que c'est toujours un plaisir de retrouver Hermann au dessin.
    L'histoire est spéciale, mais je l'ai bien aimé.

    A quand le prochain Jeremiah?

    sined Le 03/03/2009 à 12:50:16

    Le dessin est impeccable, comme d'habitude avec Hermann, mais le scénario n'est pas à la hauteur, trop convenu, et de plus truffé de quelques invraissemblances : qu'est-ce qui justifie la résurrection de Lord Somerset, disparu sous les décombres de sa plantation ? Pourquoi le héros a-t-il perdu sa jambe de bois à la fin du récit ? Une histoire aux relents fantastiques n'autorise tout de même pas n'importe quel écart au niveau du scénario... Bref, une demi-déception.