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"Ma liberté n’a de sens que si elle sert à libérer les autres". Ainsi parlait Gisèle Halimi. Cette maxime résume à elle seule toute la vie de cette femme, qui s'est battue pour un monde plus juste. Mais d'où viennent cette soif de liberté et cette rébellion ? Une jeunesse tunisienne propose des éléments de réponse.

Le 27 juillet 1927 à Tunis, la petite Zeïza pousse son premier cri. Son père tenait à ce qu'elle ait également un prénom français, ça sera Gisèle. Très vite, elle apprend la dureté de la vie avec le décès accidentel de son jeune frère André, puis celui de son grand-père avec qui elle avait une forte complicité. De plus, le quotidien et sa mère se chargent de lui rappeler la place dans la société qui lui est réservée en tant que femme. Seul son père la soutient quelque peu. Gisèle comprend que son émancipation passera par les études. En dépit du climat politique qui se dégrade, elle parvient à obtenir son baccalauréat et rêve d'études de droit en France.

Avec la volonté d'éviter tout pathos. le scénario livre aux lecteurs les évènements qui vont avoir un impact déterminant sur le devenir de l'avocate. En allant chercher dans le passé des clefs d'explications, cela permet aussi de créer de l'empathie et, pour certains jeunes, de s'identifier à Gisèle. Danièle Masse a réussi à rendre accessible un pan de sa vie de l'avocate, tout en faisant en sorte de diffuser ses messages. Le dessin de Sylvain Dorange, habitué du récit biographique, témoigne de son talent pour retranscrire les émotions et les moments de tension.

Cet album est passionnant et plaisant en raison du propos et du ton toujours justes. "Ne vous résignez jamais !". Cette devise pourrait être le résumé de ce one-shot.

Par J. Vergeraud
Moyenne des chroniqueurs
8.0

Informations sur l'album

Gisèle Halimi - Une jeunesse tunisienne

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 06/04/2024 à 09:08:39

    Il y a dans ma région une bibliothèque qui porte le nom de Gisèle Halimi. Je vous avoue que je ne connaissais pas du tout cette personnalité. Après renseignement pris, il s'agit d'une avocate tunisienne qui a été une militante féministe pour le droit des femmes.

    Elle est célèbre pour avoir été l'une des premières à signer pour le manifeste d'un droit à l'avortement en France en 1971. Elle a obtenu des acquittements dans des affaires d'avortement illégaux. Elle a mené un combat pour un avortement libre et contre le racisme.

    Une de ses caractéristiques est qu'elle pensait que cette lutte émancipatrice pour le droit des femmes ne peut se passer des hommes ce qui est sans doute mieux dans l'approche. Elle est décédée en 2020 à l'âge de 93 ans.

    Les femmes jouent un rôle essentiel pour surmonter les plus grands défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui. Elles doivent être entendues, valorisées et appréciées dans l'ensemble de la société afin que s'y reflètent leurs perspectives et leurs choix pour leur avenir et celui de leur avancement. Gisèle Halimi y a contribué par un combat de toute une vie pour aller vers une société plus égalitaire.

    Sa jeunesse est retracée dans cette BD afin de mieux comprendre et appréhender cette figure de la vie sociétale. C'est un parcours qui manifestement force à l'admiration car elle a dû se battre dans un monde fait pour les hommes. Il s'agissait d'abord d'aller au-delà des carcans familiaux, culturels et religieux pour pouvoir par la suite s'émanciper et s'accomplir.

    En effet, on ne peut qu'être sensible à ces inégalités de traitement qui se jouent dès le plus jeune âge où le petit frère, qui d'ailleurs n'en fout pas une, est servi le premier à table par une maman en admiration et surtout qu'il soit dispensé des tâches ménagères que doivent subir les petites sœurs.

    J'ai bien aimé le dessin qui met en valeur le décor des rues de Tunis, une ville que j'ai eu d'ailleurs l'occasion de visiter dans le passé. C'est un trait précis et qui rend la lecture agréable grâce à une colorisation chaude bien dosée. Il en ressort beaucoup de douceur.

    Cette BD bien réalisée m'a permis de combler une sérieuse lacune que je reconnais. Ce média permet une diffusion de la culture, de l'histoire politique et sociétale. C'est une bonne chose pour ne pas oublier le destin de ceux qui ont fait incontestablement bouger les choses dans une société profondément inégalitaire.