Les éditeurs de Bande Dessinée du Syndicat national de l’édition saluent les avancées majeures proposées par les pouvoirs publics pour une réforme historique de la gouvernance du festival international de la Bande dessinée d’Angoulême.
Ils accueillent positivement le fait que toutes les parties prenantes (autrices et auteurs, maisons d’édition et pouvoirs publics) puissent se retrouver au sein de l’ADBDA (Association pour le Développement de la BD à Angoulême) afin de piloter la prochaine mise en concurrence qui désignera le nouvel organisateur du festival.
Ils prennent acte du retrait immédiat de Franck Bondoux et du fait que le siège réservé au FIBD au sein de cette nouvelle gouvernance ne sera pas occupé par Delphine Groux.
Parmi les attentes et revendications, les éditeurs du groupe BD seront particulièrement vigilants quant à la mise en place de mesures fortes pour lutter contre les VHSS. Ils seront également attentifs à la méthode de mise en oeuvre du prochain appel à concurrence ainsi qu’à la réforme des statuts de l’ADBDA.
Ils entendent la position des syndicats d’autrices et d’auteurs, le manifeste des 285 autrices, l’appel des grands prix, à ne pas se rendre à l’édition 2026. Compte tenu de ce mouvement de grande ampleur qu’ils comprennent, les éditeurs estiment que l’édition 2026 ne pourra plus se tenir.
Ils appellent à un apaisement attendu par tous et participeront au renouveau engagé par les pouvoirs publics pour construire le festival de demain dès 2027, et contribuer à faire rayonner la bande dessinée en France et à l’étranger.




