Tous les éditeurs (BD, littératures ou généraliste) vivent grâce à quelques rares titres vendeurs qui tirent le reste du catalogue et permet à la structure de (sur-)vivre. L'Association a eu
L'ascension du haut mal et
Persépolis, Atrabile, les Pilules Bleues, etc.
Autre facteur, après quelques temps, les structures s'agrandissent et un minimum de volume devient indispensable pour amortir les frais fixes. Une boîte comme Anspach est minuscule et ses besoins financiers restent gérables à vue (mais faut pas se tromper à répétition non plus). Des boîtes, comme Dupuis, c'est plus critique. Pour faire vivre l'entreprise et payer le personnel nécessaire à sa gestion, il faut des rentrées constantes et prévisibles. Différents profils, différentes approches (sans compter quand on fait partie d'un gros groupe au-dessus qui a des attentes financières) et différentes manière de voir le futur (court, moyen, long terme) en terme d'investissement et de développement (où est la demande aujourd'hui et où sera la demande demain ?). C'est moins romantique que la "simple" passion des livres et le capitalisme à papa.
