oui, tu as tout à fait raison (c'est parfois compliqué d'être exhaustif ici, en quelques lignes).
Pour Kennes, pour les éditions du même nom, il a oublié que dans sa structure, une mévente en bds, ça fait mal, car la production d'un livre cartonné est autrement plus couteuse qu'un "roman", carton souple, plus facilement entreposable en prime.
Sans rentrer dans le détail, il y a eu un conseiller en entreprise qui a proposé de faire des choix, et la bd n'en faisait pas partie.
Boxho est arrivé, et Kennes a relancé sa maison.
Comme quoi, un bon éditeur proche de ses auteurs ne suffit pas: facteur chance, facteur distribution, facteur comptable... 
Les éditions Anspach, pour prendre un exemple récent, semblent prouver que c'est possible, mais avec beaucoup, beaucoup de travail (et je dis "semblent" car on n'a ni les chiffres de ventes ni les bilans, ni les retours de libraires ou d'auteurs... 

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