C'est en effet la meilleure histoire du volume. Ceci dit, le reste n'est pas mauvais non plus.
On commence par 2 histoires plus classiques, typiquement à l'italienne, avec des idées absurdes (et une morale aux abonnés absents dans la première histoire) mais qui ont le mérite d'engendrer des situations loufoques et de nombreux gags.
Dans Vacances en boîte, Donald a l'idée de réaliser des boîtes permettant de recréer l'ambiance des vacances sans se déplacer. Picsou va exploiter l'idée mais Flairsou va la voler. Il va donc falloir le contrer et Picsou, à son tou, ne vas pas lésiner sur les moyens avec l'aide de ses neveux auxquels
Mais, si l'histoire n'est ni très crédible, ni très morale, elle reste amusante à lire, avec de nombreux gags, un aspect de satire sociale assez réussi autour des vacances de masse et j'aime beaucoup la façon dont Picsou manipule Flairsou.
Dans la seconde histoire, Picsou a l'idée d'inventer des bâtiments gonflables et va en créer un pour son propre coffre. Les Rapetous vont évidemment tenter de le voler. Une fois le vol passé, les tentatives pour récupérer le coffre donennt lieu à des moments absurdes très amusants.
Ensuite, donc, la version Disney de Guerre et paix : je me souviens avoir bien aimé le roman mais je ne me rappelle pas de grand chose et ne peux donc pas vraiment comparer. Mais en elle-même, la BD est très agréable à lire, avec de nom breuses péripéties et beaucoup d'humour, qui passe notamment par de petits gags visuels ajoutés ici ou là, sans qu'il y ait forcément un impact sur l'histoire - je pense notamment à la double-page de bataille.
L'histoire de Fantomiald est bonne également, même si les doublons font toujours râler - mais, comme indiqué, il était difficile de se passer d'une histoire de l'auteur, vu son rôle dans la création du personnage. Une rivalité Flairsou-Picsou avec des magouilles des deux côtés et Fantomiald qui ne s'en laisse pas conter, le tout en revenant aux racines du personnage.
Enfin, et c'est un peu bizarre étant donné le concept du magazine, une histoire de Daisy qui n'est pas de Carpi mais de Geradts et Heymans. Ca aurait davantage eu sa place dans un Picsou magazine spécial Daisy ou dans un Incontournables. Mais l'histoire est bonne et j'ai apprécié que, pour une fois, on ne se centre pas sur un conflit entre Donald et Gontran mais que ce soit Daisy qui fasse une grosse erreur.