Seccotine - Elric Dufau & Sophie Guerrive - Dupuis

[lusabets]

Message précédent :
Ah, Zourbi, têtu, hein ?

Préjugés sexistes de Franquin... La belle affaire.
C'est de l'humour, rien d'autre.
Nous étions dans les années 1950, et à cette époque, on voyait beaucoup de dessins dit humoristiques se moquant des femmes, avec un des plus fameux exemples, celui où la dame se réfugiait en haut d'un tabouret lorsqu'elle apercevait une souris dans la cuisine ! Il y avait plein de clichés dans ce genre. Heureusement, nous avons beaucoup évolué, enfin, certains... ( Méfions nous du retour du balancier, avec quelques individus parfois persuasifs qui désireraient nous faire retourner dans l'obscurantisme )
Soyons réalistes : on ne peut pas juger si un auteur comme Franquin avait été "macho" en le regardant avec nos critères sociologiques actuels. La mauvaise blague serait qu'un auteur contemporain ressorte ce genre de cliché.

[Marsufan]

Ah, Zourbi, têtu, hein ?

Préjugés sexistes de Franquin... La belle affaire.
C'est de l'humour, rien d'autre.
Nous étions dans les années 1950, et à cette époque, on voyait beaucoup de dessins dit humoristiques se moquant des femmes, avec un des plus fameux exemples, celui où la dame se réfugiait en haut d'un tabouret lorsqu'elle apercevait une souris dans la cuisine ! Il y avait plein de clichés dans ce genre. Heureusement, nous avons beaucoup évolué, enfin, certains... ( Méfions nous du retour du balancier, avec quelques individus parfois persuasifs qui désireraient nous faire retourner dans l'obscurantisme )
Soyons réalistes : on ne peut pas juger si un auteur comme Franquin avait été "macho" en le regardant avec nos critères sociologiques actuels. La mauvaise blague serait qu'un auteur contemporain ressorte ce genre de cliché.

Entièrement d'accord, Franquin n'était pas misogyne, il était même en avance sur son temps, en faisant de Seccotine une aventurière courageuse, et ce dès Le dictateur et le champignon. Ce n'est pas Hergé qui en aurait fait autant, je pense... La Catasfiore ( que je n'ai jamais aimée ) et Seccotine : deux visions de la femme diamétralement opposées. Entre les deux, je n'hésite pas une seconde.
Et puisque nous parlons de personnages féminins de l'univers Spirou, j'aime beaucoup Ororéa ( il est vraiment temps de réévaluer le travail de Fournier, on ne le dira jamais assez, il a signé de très beaux et très bons albums Spirou et Fantasio ) et Luna Fatale ( Tome et Janry, duo de génie ). Je suis fier de ma petite rime...

[Darth]

Nous étions dans les années 1950, et à cette époque, on voyait beaucoup de dessins dit humoristiques se moquant des femmes, avec un des plus fameux exemples, celui où la dame se réfugiait en haut d'un tabouret lorsqu'elle apercevait une souris dans la cuisine ! Il y avait plein de clichés dans ce genre. Heureusement, nous avons beaucoup évolué, enfin, certains... ( Méfions nous du retour du balancier, avec quelques individus parfois persuasifs qui désireraient nous faire retourner dans l'obscurantisme )

Un truc comme ça ?

[lusabets]

Bonjour

Les Dupondt pétochards, un clin d'œil pour l'époque.
Moins compréhensible pour les générations nées après l'an 2000, si je suis bien au fait de l'actualité.
(pour les personnes nées depuis, ce ne sont que de choses désuètes, carrément faisant partie de l'Histoire, c'est-à-dire des temps préhistoriques pour certains, tellement ils sont largués pour cause de manque d'éducation et d'influences diverses).

( ... ) Ce n'est pas Hergé qui en aurait fait autant, je pense... La Catasfiore ( que je n'ai jamais aimée ) et Seccotine : deux visions de la femme diamétralement opposées.

C'était l'époque, toujours. il ne fallait surtout pas placer de personnes féminines dans une BD. Lorsqu'ils s'agissait d'histoires de gamins, la petite fille était admise (Jo et Zette), mais à l'âge adulte pour le héros mâle, les femmes n'avaient qu'un rôle utilitaire ( domestique, concierge, employée de bureau ou de guichet... ou cantatrice ). Il faut tout de même avouer que LA Castafiore est un grand personnage, au point que l'on passe de très bons moments en lisant l'excellent album Les Bijoux de la Castafiore, tellement cette dame est excessive. Pour voir des personnages féminins, il fallait lire la presse féminine (Line, Lisette et compagnie). Tout comme dans l'éducation avant 1968, l'école maternelle était mixte, mais dès l'école primaire, les filles d'un côté, les gars de l'autre. Ah mais !

[zourbi le grec]

C'était surtout un des rares stéréotypes sexiste de Franquin (les femmes au volant ...)

Je n'ai jamais dit que Franquin était misogyne bien sûr. Mais il jouait avec un préjugé sexiste de son temps même si c'est de l'humour. Il a d'ailleurs regretté cela par la suite (je ne sais plus si c'est dans le Sadoul), comme son évolution par rapport aux voitures dans Gaston qui transforment les villes en enfer de bruit et de pollution (pas d'électriques à son époque)

[lusabets]

LE Gaston avait électrifié sa bagnole avec une gigantesque pile (oui, bon, c'était dans la suite des piles "Bidule").

[Clovis Sangrail]

Mais...? Ou êtes vous allé cherché que Seccotine pouvait être gaffeuse ? Franchement avec Franquin aucun souvenir de ce penchant pour moi
(Mais bon ma mémoire, je m’y fie de moins en moins )

Tu as raison, le terme gaffeuse est sans doute un peu fort (je pensais trop à sa gaffe avec sa collègue dans l'histoire d'Elric), plutôt un côté insouciante qui lui fait négliger le monde autour d'elle alors qu'elle suit ses idées ou son bout de chemin.

Et puisque nous parlons de personnages féminins de l'univers Spirou, j'aime beaucoup Ororéa ( il est vraiment temps de réévaluer le travail de Fournier, on ne le dira jamais assez, il a signé de très beaux et très bons albums Spirou et Fantasio ) et Luna Fatale ( Tome et Janry, duo de génie ). Je suis fier de ma petite rime...

La création d'Ororéa (et j'ajouterai d'Itoh Kata, même si ce n'est évidemment pas un personnage féminin) a permis d'enrichir le monde Spirou sans le dénaturer, en lui ajoutant des dimensions humoristiques et poétiques nouvelles.

Luna également, car on a un personnage plus complexe (sexualisé déjà, fidèle à son mafioso de père... mais qui n'est pas vraiment une "méchante" au fond) qui accompagne parfaitement l'évolution de S&F sous T&J vers quelque chose de moins enfantin et de plus moderne.

[zourbi le grec]

C'était l'époque, toujours. il ne fallait surtout pas placer de personnes féminines dans une BD. Lorsqu'ils s'agissait d'histoires de gamins, la petite fille était admise (Jo et Zette), mais à l'âge adulte pour le héros mâle, les femmes n'avaient qu'un rôle utilitaire ( domestique, concierge, employée de bureau ou de guichet... ou cantatrice ). Il faut tout de même avouer que LA Castafiore est un grand personnage, au point que l'on passe de très bons moments en lisant l'excellent album Les Bijoux de la Castafiore, tellement cette dame est excessive. Pour voir des personnages féminins, il fallait lire la presse féminine (Line, Lisette et compagnie). Tout comme dans l'éducation avant 1968, l'école maternelle était mixte, mais dès l'école primaire, les filles d'un côté, les gars de l'autre. Ah mais !

Oui, c'était le bon temps des écoles de curés où ils pouvaient tripoter tranquillement les petits garçons sans s'emmerder avec les petites pisseuses (c'est du deuxième degré, à l'attention des non comprenants)

[Aramis90]

alors qu'après 68 c'est les instits et les étudiants plus politisés qu'étudiants qui vont pouvoir tripoter les petits garçons et les petites filles ou se faire tripoter par eux comme cohn bendit aimait bien l'écrire
et là c'est pas du second degré hélas

[toine74]

Oui, cela démontre bien de l'importance d'avoir des mécanismes/associations pour aider et accompagner les victimes, ainsi que d'éduquer convenablement les jeunes (et les moins jeunes). Sans oublier une justice avec des moyens suffisants pour condamner les individus coupables de tels actes, ainsi que les organisations qui les couvrent (ou qui préfèrent "régler" leurs cas derrière des portes closes).

Sur ce, retour à notre programmation normale : Seccotine !