Sam Hill - Rich Tommaso (çà et là)

[toine74]

Sam Hill naît en 1908 en Oklahoma d’un père shérif, Frank Hill, et d’une mère qui quittera rapidement son mari. Après plusieurs entreprises plus ou moins réussies dans le forage de pétrole et l’industrie alimentaire, le père de Sam achète l’hôtel Le Cavalier dans la petite ville de Big Spring, Texas. En 1924, Sam a 16 ans, il est devenu concierge de l’hôtel et mène ses études de front. Il tombe rapidement amoureux de Willa , la fille du détective de l’hôtel récemment embauché. Mais un nouveau client de l’hôtel au passé louche, Mr Thompson, et le shérif pourri de Big Spring vont entraîner tout ce beau monde dans une sombre affaire au terme de laquelle le père de Sam perdra l’hôtel et Sam devra quitter Willa pour aller chercher meilleure fortune alleurs. Dans ce premier volume de la série Sam Hill, Rich Tommaso raconte la jeunesse d’un américain né au tournant du siècle et qui traverse les grands troubles de la première moitié du 20e siècle. Librement inspiré de la vie du romancier Jim Thompson (née en 1906 et mort en 1977), Sam Hill est la nouvelle série de Rich Tommaso. Bande dessinée historique sur une période charnière de l’histoire américaine (du far west à la grande dépression, en passant par la prohibition), Sam Hill permet aussi à Tommaso de jouer avec les codes du roman de genre.

[silverfab]

Une biographie intéressante à plus d'un titre, ne serait-ce que parce qu'elle est un témoignage historique en même temps qu'une aventure humaine. Le dessin est particulier, mais rafraîchissant pour du comics (si, si!).
Le tout accompagné d'un score de genre (le seul de son célèbre auteur) donne envie de lire la suite.

http://bobd.over-blog.com/article-running-up-that-hill-112208694.html

[toine74]

La chronique des débuts de Sam Hill est en ligne !

[lapaille]

c'est un tome 1, quelqu'un sait combien de tomes sont prévus au total ?

[ANGE666]

Selon les éditions "Cà & Là" au sujet de cette série The Cavalier Mr Thompson, A Sam Hill Novel : Rich Tommaso vit à Atlanta, où il prépare la prochain volume de « Sam Hill », ainsi que la suite de « Peter et Miriam ».


Il est de bon aloi de savoir que le traducteur Gabriel S. Colsim avait déja officié pour le même auteur sur Peter et Miriam


Que ne saurai-je également conseiller le très bon Black Star "La véritable histoire de Satchel Paige" proposé à un prix fort correct par notre XOF national

http://www.bedetheque.com/serie-20247-B ... -Star.html

Afin de remplir ces journées grisailleuses , il est de bon ton de parcourir voluptueusement le blog qui s'en suit:

http://richtommaso.com/





Oui je sais , j'ai une grosse liste de vente de BD à finir pour la fin de la semaine OK , j'y retourne, pas frapper , pas frapper

[edgarmint]

Je déterre parce que lu ce WE, ça peine un peu à démarrer, à se mettre en place, mais une fois que c'est fait, on retrouve l'univers des écrits de Jim Thompson. Seul bémol, dû ou non à la traduction, je ne retrouve pas le ton si spécifique de l'auteur américain, cet art de donner à chacune de ses phrases comme un double sens qui comble d'aise son lecteur tant c'est bon, tant ce sentiment d'un foutage de gueule de chaque instant est omniprésent.

[Guy Georgou]

ah ben tiens, je vais jeter un oeil. Tout en gardant à l'esprit qu'il s'agit d'une fausse biographie, d'une fiction librement inspirée de la vie de Jim Thompson, si j'ai bien suivi.
Mais si Tommaso essaye de faire du Thompson par moment, il y a là piège. En définitive, singer est vain. Il faut trouver sa propre voie/voix. Ou alors le résultat n'est pas à la hauteur.

[edgarmint]

En l'occurrence, Tommaso essaye de recréer un environnement à la Jim Thompson - le monde des perdants, les arnaques à la petite semaine, les petites pépés, ... - et ça n'aurait rien gâché que le ton soit à l'avenant. Bien au contraire.

[Guy Georgou]

il faut prendre ça comme un hommage alors. Mais tes réserves sur les dialogues font que je vais lire avec attention quelques pages en librairie. Et si je ne sent pas la VF, je me tournerai plutôt vers la VO. Le message de Ange666 nous apprend que le traducteur a déjà traduit Rich Tommaso. A priori c'est un gage de qualité. Malgré tout on peut être craintif vis-à-vis des libertés prises par les trads.