Tome 28Graphiquement c'est très bon. Scénaristiquement, encore une fois, c'est intéressant mais ça aurait pu être beaucoup mieux exploité.
- Aucune nouvelle du commanditaire, on ne sait pas ce qu'il voulait récupérer, ni pourquoi, ni même si tout cela avait pour but d'envoyer ce groupe d'orcs vers une mort certaine (on aurait pu imaginer une histoire de vengeance). C'est dommage et râlant de ne jamais creuser ces parties du scénario alors qu'elles ont une grande importance, sans ce commanditaire, pas de mission, pas de mort, etc...
- La fin méritait d'être plus poétique, franchement c'est prévisible et absolument pas nécessaire, quel gâchis... on aurait pu imaginer cet orc contaminé perdu dans les montage, mort, partiellement recouvert de neige avec une plante sortant de son corps laissant libre cours à notre imagination (propagation du virus ?).
- Quelques autres incohérences dans la grotte mais je n'ai pas l'album sous la main.
Un album correct mais qui méritait meilleur traitement scénaristique, plus approfondit et une fin qui se devait moins brutale laissant libre cours à l’imagination.
Tome 29 Aucun souvenir, c'est dire que cet album m'a marqué.
Tome 30Je vais sortir la même rengaine qu'à chaque album, ça fourmille de bonne idée mais c'est mal exploité, c'est bâcle, c'est peu approfondit.
- Bon, un bébé de quelques heures qui se débrouille sans aucune aide... quel culot.
- Cette idée "d'arche de Noé du KKK" m'a plus mais n'est pas assez, ni bien exploitée, quel dommage.
- Grim' qui se joint à l'album, dommage qu'il se fasse trucider aussi facilement juste histoire rappeler que le gars est immortel.
Un album moyen qui méritait meilleur traitement sans omettre que la partie graphique ne m'a pas convaincue.
Tome 31 Dunyre a écrit:Enfin un très bon tome dans la série des Orcs ! Ce tome 31 est vraiment une réussite, l’histoire est à la fois prenante (bien rythmée, avec un côté « page-turner ») et en même temps émouvante. C’est un beau récit, avec une bonne idée et une belle morale à la fin.
Graphiquement, les scènes sont très souvent sombres (effet renforcé par les bordures de pages qui sont noires en majorité), ce qui sied bien pour la partie du récit se jouant la nuit et dans la forêt.
Je trouve toutefois que les décors et arrière-plans sont parfois un peu « imprécis »
par exemple avec la double-planche censée présenter Edenskar, on est loin du niveau de précision d’un Duarte sur le premier Terres d’Ogon ou d’un Lorusso sur le 26e tome de Elfes avec les magnifiques vues aériennes des cités.
Franchement, ça reste une belle réussite, et un très bon moment de lecture !

J'ai le sentiment que l'on doit faire preuve d'une grande tolérance vis à vis des albums de cette série. Si cet album était publié en tant que one shot, d'un éditeur différent, je le revendrai illico, le qualifiant d'album totalement banal.
Une nouvelle fois, c'est un album sans saveur, qui suit le schéma habituel, sans surprise, avec un monceau d'incohérences et d'absurdité indigne d'une bonne bd du genre.
- "crevette", pour affirmer son appartenance à la race des gobelins, se taille les dents (avec une précision chirurgicale) et change de style en l'espace de quelques cases (tout au plus 5 minutes). Moi ça me fait tiquer, ce n'est pas crédible, on me prend pour un idiot.
- Les fameuses clefs pour ouvrir les pont doivent s'insérer de part et d'autre dudit pont (une clef dans la cité, un clef du côte de la forêt, or les possesseurs des clefs vivent (vivaient du moins) en harmonie dans la cité. Expliquez moi comment ils ouvraient donc le pont ? Ils envoyaient un orc à la nage pour ouvrir le pont, c'est un peu alambiqué non ? Ça parait peu être anecdotique mais c'est un faux raccord de plus.
- Cette histoire de pont aurait pu être intéressante mais il aurait fallu que graphiquement on saisisse la grandeur et l'importance du pont. C'est extrêmement mal retranscrit visuellement ce pont n'est pas si grand et on peut aisément traverser le cours d'eau à la nage. Il aurait fallu que l'on VOIT que c'était le seul accès à la rive opposée, que l'on le ressente, que cette cité soit un vrai rempart mais ce n'est pas le cas. Sur absolument tous les visuels, ce pont et ses alentours paraissent quelconques et il est difficilement imaginable qu'il n'y ait pas d'autre ponts à quelques lieus de là.
D'ailleurs si, il y en a car les forces armées de la cité en empruntent un afin de prendre les orcs à revers.
- Pourquoi cette sorcière a retourné le maître de la cité contre les orcs ? Un pan de l'histoire qui aurait mérité quelques explications. C'est un peu facile de partir du principe que les humains en guerre contre les anciennes races aient simplement semé le chaos afin que les humains de cette cité cosmopolite rompent leur pacte avec les anciennes races. C'est un peu facile comme scénario et en plus ce n'est pas expliqué... fabuleux.
- Le gros de l'histoire est on ne peut plus classique, un bébé humain recueillit pas des gobelins, élevé par eux jusqu'à ce que son passé le rattrape. Papa gobelin se sacrifie pour sauver la peau de ses gosses (humain compris), papa gobelin est un ancien d'une légion d'orcs, une vrai légende à son époque, il peut donc aisément démolir le groupe d'orcs et de gobelins à leur trousse (bien qu'il y laisse la vie). Peut-on faire plus classique ?
Graphiquement déjà, j'ai trouvé une certaine platitude des planches, les arrières-plans manquent effectivement de travail, la conceptualisation des cases et plus généralement des planches manque de panache et pour clôturer le tout, le dessin en lui même n'est pas spectaculaire (bien que ça reste à l'appréciation de chacun).
Bref des idées sympas mais encore un album éclair qui n'est pas assez travaillé. Vive le capitalisme.
Avec tout ça, ça fait un bail que je n'ai pas pris mon pied avec un album "d'orcs & Gobelins".