Bolt a écrit:rennois a écrit:logan1973 a écrit:
La formule change pas, Hooky raconte la vie de l'haçienda et toutes les erreurs qui ont mené le club à sa fermeture (et il y en a eu beaucoup) en l'agrémentant de notes diverses (une chronologie de tout les concerts et DJ set avec playlist pour les plus importants, des extraits de comptes et des reports de réunions).
Au delà du club, c'est les changements de la ville qui transparaissent dans le livre, comment la culture club a envahit les nuits de Manchester et a amené la drogue et les gangs jusqu'à ce que la violence prenne le pas sur tout e reste et mette fin aux rêves des propriétaires des boites de nuit.
Pour ce qui est de la gestion de l'haçienda, il suffit juste de lire que même au moment où le livre a été édité le montant exact des dettes étaient toujours inconnu suffit à comprendre que rien ne s'est jamais bien passé.
On ne peut s'empêcher néanmoins de relever le côté mythique du lieu, malgré toutes les conneries faîtes
Dans mes souvenirs, le bouquin était passionnant à lire. Par contre, je n'ai toujours pas lu ses deux autres livres.
edgarmint a écrit:Très bon souvenir de celui portant sur Joy Division.
Le Complot a écrit:Thierry_2 a écrit:l'article est réservé aux abonnés, mais la partie en libre accès me fait doucement rigoler[...]Et c’est ainsi que Dicker est devenu un auteur de best-sellers francophones aux côtés de Marc Levy, Guillaume Musso, Katherine Pancol et autres producteurs de fictions easy reading – faciles à lire, comme il est une musique easy listening, facile à écouter.
Cependant, à la différence de ces derniers, l’auteur suisse s’est vu reconnaître un statut d’écrivain. La Vérité…, son deuxième roman et premier gros succès, a reçu en 2012 le Grand Prix de l’Académie française, a été retenu sur les listes du Femina, de l’Interallié et du Goncourt – jusqu’au carré final dans ce dernier cas. Il a décroché le prix Goncourt des lycéens et été élu Meilleur roman français de l’année par le magazine Lire.
Stupéfaction d’une partie de la critique, celle pour laquelle la prose de Dicker n’est qu’une longue averse de clichés et de poncifs émaillée de dialogues indigents. Satisfaction de l’autre, applaudissant le couronnement d’un auteur de romans populaires à l’écriture fluide et à l’indéniable sens du suspense.[...]
donc, écrire des livres ne suffirait pas à être unn écrivain ?
jamais lu Dicker, donc je ne peux pas juger de sa prose, mais sur le principe, je suis perplexe. C'est quoi, un écrivain ?
Le statut suppose une certaine qualité...
J'ose le parallèle mais c'est comme quand un bon prof de philo dit que tout le monde fait de la philo plus ou moins à son insu, ba c'est vrai. Mais ça ne suffit pas pour être philosophe. Je pense que la notion c'est que n'importe qui peut sortir un mauvais bouquin...
Après, j'ai pas lu Dicker.
Thierry_2 a écrit:des vrais écrivains comme on en trouve ici, pas trop envie de les aduler.
Liberati enchaîne les citations, les petites synthèses et les rapprochements, ce type doit être client gold chez stabilo.
kobaia a écrit:Plutôt que Balafrée, il faut lire L’Ange du Chaos. Surtout qu’après la lecture du premier tome de Balafrée j’ai pensé qu’à un moment les 2 cycles allaient se rejoindre. Pour ma part j’ai arrete de lire Michel Robert. C’est le Marc Lévy de la fantasy française. Ça se lit bien, facilement, mais il n’y a pas de style (les descriptions des scènes de sexe, avec les sexes épilés des femmes m’ont gavée et savoir tout ce que bouffe ses persos c’est pénible).
Le bouquin que j’ai préféré c’est le one shot sur Gheritarish, personnage secondaire du cycle de L’Ange du Chaos. Un western. C’était pas mal du tout.
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