rennois a écrit:Bah alors, ça ne lit plus, par ici ?
rennois a écrit::bave:
( vachement bon souvenir pour moi, cette oeuvre )
rennois a écrit:Bah alors, ça ne lit plus, par ici ?
J'ai déjà évoqué Norek à deux reprises, ici. Je viens d'en faire une cure, avec ses 3 derniers livres.
Cette sœur acceptera-t-elle le marché risqué qu'on lui propose pour faire évader son frère de prison ? De quoi ce père sera-t-il capable pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui se sont installés dans sa maison ? Comment cinq criminels – un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur – se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?
Dernière histoire de Coste et son équipe ( provisoirement ? ), c'est du Braquo puissance 10, à l'agencement et l'évolution sans fausse note.
Fuyant un régime sanguinaire et un pays en guerre, Adam a envoyé sa femme Nora et sa fille Maya à six mille kilomètres de là, dans un endroit où elles devraient l'attendre en sécurité. Il les rejoindra bientôt, et ils organiseront leur avenir. Mais arrivé là-bas, il ne les trouve pas. Ce qu'il découvre, en revanche, c'est un monde entre deux mondes pour damnés de la Terre entre deux vies. Dans cet univers sans loi, aucune police n'ose mettre les pieds. Un assassin va profiter de cette situation. Dès le premier crime, Adam décide d'intervenir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est flic, et que face à l'espoir qui s'amenuise de revoir un jour Nora et Maya, cette enquête est le seul moyen pour lui de ne pas devenir fou. Bastien est un policier français. Il connaît cette zone de non-droit et les terreurs qu'elle engendre. Mais lorsque Adam, ce flic étranger, lui demande son aide, le temps est venu pour lui d'ouvrir les yeux sur la réalité et de faire un choix, quitte à se mettre en danger.
Quel changement de registre !!!
Du polar dans la "jungle de Calais", rien moins...
Extrêmement documenté, impossible de sortir indemne de cette plongée au coeur de l'innommable, ou la sauvagerie peut cotoyer un humanisme sans limite. Presque une valeur de documentaire.
Après un grave accident, Noémie, une capitaine de la police judiciaire parisienne, est envoyée dans le petit village d'Avalone bien malgré elle. C'est alors que le cadavre d'un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant est découvert. L'enquête bouleverse à la fois le quotidien des villageois et la reconstruction de la policière.
Premier Norek auquel j'ai envie de dire : attention !
Il me semble que l'auteur veuille formellement marquer une évolution dans son style, que je résumerai par une écriture passant doucement mais certainement vers quelque chose de moins "serie tv", et sale, dans le percutant, l'immédiateté, le coup de poing permanent vers une cinématographique ou la "beauté" sort de l'image. Et ça occasionne, à mon sens, plus de facilité dans le traitement. Très très loin d'être mièvre, mais...
Norek devient un auteur à succès grandissant, pas envie de le voir se muer en Bussi !
logan1973 a écrit:
La formule change pas, Hooky raconte la vie de l'haçienda et toutes les erreurs qui ont mené le club à sa fermeture (et il y en a eu beaucoup) en l'agrémentant de notes diverses (une chronologie de tout les concerts et DJ set avec playlist pour les plus importants, des extraits de comptes et des reports de réunions).
Au delà du club, c'est les changements de la ville qui transparaissent dans le livre, comment la culture club a envahit les nuits de Manchester et a amené la drogue et les gangs jusqu'à ce que la violence prenne le pas sur tout e reste et mette fin aux rêves des propriétaires des boites de nuit.
Pour ce qui est de la gestion de l'haçienda, il suffit juste de lire que même au moment où le livre a été édité le montant exact des dettes étaient toujours inconnu suffit à comprendre que rien ne s'est jamais bien passé.
rennois a écrit:logan1973 a écrit:
La formule change pas, Hooky raconte la vie de l'haçienda et toutes les erreurs qui ont mené le club à sa fermeture (et il y en a eu beaucoup) en l'agrémentant de notes diverses (une chronologie de tout les concerts et DJ set avec playlist pour les plus importants, des extraits de comptes et des reports de réunions).
Au delà du club, c'est les changements de la ville qui transparaissent dans le livre, comment la culture club a envahit les nuits de Manchester et a amené la drogue et les gangs jusqu'à ce que la violence prenne le pas sur tout e reste et mette fin aux rêves des propriétaires des boites de nuit.
Pour ce qui est de la gestion de l'haçienda, il suffit juste de lire que même au moment où le livre a été édité le montant exact des dettes étaient toujours inconnu suffit à comprendre que rien ne s'est jamais bien passé.
On ne peut s'empêcher néanmoins de relever le côté mythique du lieu, malgré toutes les conneries faîtes
[...]Et c’est ainsi que Dicker est devenu un auteur de best-sellers francophones aux côtés de Marc Levy, Guillaume Musso, Katherine Pancol et autres producteurs de fictions easy reading – faciles à lire, comme il est une musique easy listening, facile à écouter.
Cependant, à la différence de ces derniers, l’auteur suisse s’est vu reconnaître un statut d’écrivain. La Vérité…, son deuxième roman et premier gros succès, a reçu en 2012 le Grand Prix de l’Académie française, a été retenu sur les listes du Femina, de l’Interallié et du Goncourt – jusqu’au carré final dans ce dernier cas. Il a décroché le prix Goncourt des lycéens et été élu Meilleur roman français de l’année par le magazine Lire.
Stupéfaction d’une partie de la critique, celle pour laquelle la prose de Dicker n’est qu’une longue averse de clichés et de poncifs émaillée de dialogues indigents. Satisfaction de l’autre, applaudissant le couronnement d’un auteur de romans populaires à l’écriture fluide et à l’indéniable sens du suspense.[...]
Thierry_2 a écrit:[...]
Stupéfaction d’une partie de la critique, celle pour laquelle la prose de Dicker n’est qu’une longue averse de clichés et de poncifs émaillée de dialogues indigents. Satisfaction de l’autre, applaudissant le couronnement d’un auteur de romans populaires à l’écriture fluide et à l’indéniable sens du suspense.[...]
donc, écrire des livres ne suffirait pas à être un écrivain ?
jamais lu Dicker, donc je ne peux pas juger de sa prose, mais sur le principe, je suis perplexe. C'est quoi, un écrivain ?
Thierry_2 a écrit:l'article est réservé aux abonnés, mais la partie en libre accès me fait doucement rigoler[...]Et c’est ainsi que Dicker est devenu un auteur de best-sellers francophones aux côtés de Marc Levy, Guillaume Musso, Katherine Pancol et autres producteurs de fictions easy reading – faciles à lire, comme il est une musique easy listening, facile à écouter.
Cependant, à la différence de ces derniers, l’auteur suisse s’est vu reconnaître un statut d’écrivain. La Vérité…, son deuxième roman et premier gros succès, a reçu en 2012 le Grand Prix de l’Académie française, a été retenu sur les listes du Femina, de l’Interallié et du Goncourt – jusqu’au carré final dans ce dernier cas. Il a décroché le prix Goncourt des lycéens et été élu Meilleur roman français de l’année par le magazine Lire.
Stupéfaction d’une partie de la critique, celle pour laquelle la prose de Dicker n’est qu’une longue averse de clichés et de poncifs émaillée de dialogues indigents. Satisfaction de l’autre, applaudissant le couronnement d’un auteur de romans populaires à l’écriture fluide et à l’indéniable sens du suspense.[...]
donc, écrire des livres ne suffirait pas à être unn écrivain ?
jamais lu Dicker, donc je ne peux pas juger de sa prose, mais sur le principe, je suis perplexe. C'est quoi, un écrivain ?
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité