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[toine74]

Message précédent :
Y a pas Queneau dans les deux listes, elles sont donc sans aucune valeur !

...

je connais pas la moitié des romans du premier classement, et franchement, n'étant pas fan des classique du XVIII et XIXeme siècle je pense pas en lire des masses.

Il y a nettement plus de titres pré-XIXe dans la seconde liste...

La liste lecteurs est nettement plus marquée par les classiques "officiels" (souvenirs du lycée ?)

[babalou]

La différence entre les deux listes est assez impressionnante.

Pour ma part lus 69 dans la liste des lecteurs, et 23 dans celle des critiques.

[thyuig]

Il y a Catherine Millet dans la liste critique, ça suffit à tout décrédibiliser !

[kilfou]

Tiens j'y pense, je crois qu'il y a des fans de Jaworski ici (Janua Vera, Gagner la guerre, Rois du Monde (Même pas mort, chasse royale)

Ben je le reçois en dédicace demain pour le dernier tome de Chasse Royale et la version illustrée par Melchior Ascaride (que je reçois aussi) de Désolation (nouvelle de Sentiment du fer)

Si qqn veut un exemplaire dédicacé ou a une question à lui poser, envoyez moi un MP, je ferai mon possible !

[crepp]

Tiens j'y pense, je crois qu'il y a des fans de Jaworski ici (Janua Vera, Gagner la guerre, Rois du Monde (Même pas mort, chasse royale)

Ben je le reçois en dédicace demain pour le dernier tome de Chasse Royale et la version illustrée par Melchior Ascaride (que je reçois aussi) de Désolation (nouvelle de Sentiment du fer)

Si qqn veut un exemplaire dédicacé ou a une question à lui poser, envoyez moi un MP, je ferai mon possible !

P'tain le gars qui veut que je dépense de l'argent
Je suis sorti la semaine passée avec le dernier tome de la chasse royale, et j'avais longtemps hésité pour pour cette nouvelle édition de Désolation. bon La suite en MP

[rennois]

[clovis25000]

Je me fais un gros rattrapage de roman SF / Fantaisie.

Je viens de lire Druide d'Oliv(i)er Peru et ben c'est franchement une bonne surprise pour moi.
https://www.babelio.com/livres/Peru-Druide/217580

Et du coup je continue avec un autre scénariste BD avec Ange dans "Les trois lunes de Tanjor", j'en suis au dernier tome (le 3), c'est un poil en dessous de Druide mais cela reste bon aussi.
https://www.babelio.com/livres/Ange-Les ... -leg/31923

[rennois]

Je continue d'être admiratif de Lemaître, qui a su se "transformer" en grand auteur, sur la deuxième partie de sa vie ( même s'il écrivait avant des polars tout sauf "dégueulasses" ) !
Sa maîtrise formelle, son style bien à lui ( bien que l'auteur revendique souvent beaucoup de filiations et de références ), et ses histoires admirablement créées en font un auteur contemporain essentiel.

C'est sur ces louanges globales que je me permets de poser quelque réserve sur "les couleurs de l'incendie"...
Il est admissible de dire que bien que restant très au dessus de la moyenne, il manque de l'échevelé, de la surprise dans ce livre. Lemaître va tout droit et rien ne vient dévier la trajectoire de vengeance décrite dans la 2eme partie, ça avance au bulldozer, sans aspérités ni contretemps.
Il est certes jubilatoire de suivre Madeleine faire payer sa descente aux enfers, mais c'est un poil trop linéaire dans le traitement !
Le livre de la "facilité" ? N'éxagérons-pas, la truculence reste très présente ( les inénarrables cantatrice et servante polonaise ).

[kantessekonmange]

M02277223263-large.jpg (21.63 Kio) Vu 536 fois

[rennois]

[Aildiin]

Commence le dernier bouquin de la trilogie du chien de Don Wislow.

border.jpg

La frontiere en francais.

Et c'est superbe comme les precedents.

La trilogie est une version romancee de la guerre entre la DEA et les cartels Mexicains ces 40 dernieres annees.

Mais c'est a peine romance. On retrouve beaucoup des acteurs reels ( El Chapo = Adan Barrera)...
Le seul personnage vraiment imaginaire est le "hero" l'agent de la DEA Art Keller...


Le tome 2 ( Cartel) decrit tres bien la guerre des cartels des annees 2004 a 2012 et le quotidien des Mexicains durant cette periode...

[sergent latrique]

Je suis en train de dévorer Ravage de Barjavel.
Livre hyper connu et pourtant que je n'avais jamais lu et dont je ne connaissais pas l'histoire. Trouvé hier par hasard dans une boite à livre en me disant, tiens jamais lu...

Ecrit il y a quatre-vingts ans (1942) et d'un acuité futuriste incroyable, (l'action se passe en 2052) on y retrouve les dérives d'une société moderne qui rappelle furieusement la notre, les concentrations dans les villes, la nourriture industrielle et culture hors sol, les machines omniprésentes, le réchauffement, la pollution, saturation des transports etc.
Et un écroulement chaotique qui ne peut que nous questionner sur notre propre avenir et faiblesse face à un déreglement qui pourrait se produire dans le même cas de figure.

[Thierry_2]

vendu comme un mélange de Margaret Atwood et David Mitchell.
Margaret Atwood, je ne vois pas trop, si ce n'est qu'il y a des protraits de femmes fortes.
David Mitchell, il y a en effet ce jeux sur les époques et les récits à priori indépendants. Sauf que Louisa Hall ne tire pas grand chose de sa construction narrative.
Un roman ambitieux mais qui! n'a pas les moyens de ses ambitions. en 5 vois, depuis une jeune fille de l'Angleterre puritaine qui entame la traversée jusque l'Amérique au temps des premiers pionniers jusqu'à un spécialiste de l'IA, qui est emprisonné à cause de son invention en passant par Alan Turing, c'est une réflexion sur les intelligens artificielles. Trop de non-dits, trop de zones d'ombre et un sentiment d'ennui... pas intéressant





premier roman de l'auteur de "Vi", on est confronté à une sorte de brouillon. Thématique approchante, même écriture très dépouillée, mais on sent encore une oeuvre en gestation. "Vi", c'est "Ru" en mieux. Plus concis, plus dense, plus riche. "Ru" reste malgré tout un très bon livre, mais il ne supporte pas la comparaison avec "Vi".
Lisez "Ru" avant "Vi" ou ne lisez que "Vi". reste le cas de "Man", pas encore lu.

[rennois]

Lourde période du cinéma français !

Il fallait un tel livre pour décrypter ce qu'a été "la Continental", société de production créée par le producteur allemand Alfred Greven, envoyé à Paris en 1940 pour remettre au pas le 7eme art hexagonal.
Peut-on dire que c'était faire oeuvre de collaboration d'avoir accepté un ou des contrats avec cette société ?
Les Darrieux, Fernandel, Raimu, Baur, Carné, Tourneur, Decoin, Clouzot, et très grand etc..., devaient-ils être jetés en pâture aux dossiers d'épuration d'après-guerre ?
Complexe, le discernement n'ayant pas été total.

Je suis gré pour ma part à Christine Leteux de remettre les évènements et décisions de chacun en perspective, ce qui n'avait jamais été fait de la sorte.
Elle nous laisse nous faire notre propre opinion et il est heureux que ce ne soit pas un livre à charge contre qui que ce soit.

Essentiel pour notre culture du cinéma hexagonal depuis plus de 100 ans, pour qui aime s'y plonger !

[rennois]

Pas le même genre, dans la grande histoire du cinéma français

C'était un achat récréatif de période hivernale au coin du feu mais plutôt déçu au final.
J'ai lu tellement de magazines mensuels de cinéma dans ma vie que je me suis rendu compte qu'à un moment, j'ai été au courant de la plupart des éclairages que Lombard propose de mettre en lumière avec cet ouvrage.
A tous les stades de l'accouchement possible d'un film sur grand écran, l'auteur semble se contenter de compiler au lieu d'enquêter. Marrant, peut-être, pour le béotien. Mais lassant pour le connaisseur...

[kilfou]

Je viens de finir Les Chevaliers du Tintamarre de Raphael Bardas chez Mnemos




(très chouette couv de Jeffrey Alan Love, si vous connaissez pas, jetez un oeil....)

Avant d’être héros, chevalier ou prince, il faut savoir lever le coude !

Silas, Morue et Rossignol rêvent d’aventures et de grands faits d’armes tout en vidant chope de bière sur chope de bière à la taverne du Grand Tintamarre, qu’ils peuvent à peine se payer.

Lorsque la fantasque et très inégalitaire cité de Morguepierre, entassée sur les pentes d’un volcan, devient le théâtre d’enlèvements de jeunes orphelines et voit des marie-morganes s’échouer sur ses plages, les trois compères se retrouvent adoubés par un vieux baron défroqué et chargés de mener l’enquête. Les voilà lancés sur les traces d’un étrange spadassinge, d’un nain bossu et d’un terrible gargueulard, bien décidés à leur mettre des bâtons dans les roues… et des pains dans la tronche.

Né en 1976, Raphaël Bardas a grandi près d’un moulin à vent. Passionné par les sports de combat et les jeux de rôle, il étudie le théâtre et la littérature puis devient professeur documentaliste tout en dirigeant son propre club de savate. Son premier roman, Les Chevaliers du Tintamarre, met en scène les (més)aventures hautes en couleur d’un trio de doux rêveurs cabochards, fanfarons et querelleurs dans une histoire profondément attachante, pleine de panache et de gouaille.

Très chouette premier roman, un bon moment de lecture avec des persos attachants, du rythme, un univers intrigant, de l'humour et de l'aventure urbaine, bref bonne pioche !

[kobaia]

Je n'ai pas du tout suivi l'actualité littéraire de Beigbeder depuis 2009 et son excellent Un roman français.

En voyant sa nouveauté, qui clôture les aventures d'Octave Parango, double littéraire de Beigbeder, je me suis dit "Mais quel titre étrange" et j'ai acheté.

L'homme qui pleure de rire

Je suis mitigée. C'est toujours bien écrit, mais comme il n'y a pas de fil conducteur, je ne l'ai pas lu d'une traite, mais en plusieurs fois (et donc j'ai mis 9 jours... alors que d'habitude un bouquin comme ça je le dévore en 3-4 heures). De plus, n'écoutant pas la radio et n'étant pas une inconditionnelle de Beigbeder au point de tout savoir de sa vie, j'ai dû aller chercher les clés du roman assez souvent sur le net (on ne se moque pas).

Bref, si le style me plaît toujours autant, l'auteur atteint les limites de l'exercice en racontant sa vie et ses états d'âme. La fin est longuette.

[logan1973]

C'est typique du boulot de Beigbeder depuis quelque temps, il lui arrive un truc (là c'est son licenciement d'Inter), il en fait un bouquin pour faire croire à ses fans que c'est pas de sa faute.

[Freebird]

Très bon polar rural, plutôt original. Franck Bouysse a un style bien à lui, élégant subtil et poétique.

[fanche]

C'est pas récent mais ça dépote vraiment et ça mêle des styles improbables ainsi qu'un langage pseudo médiéval de haute volée. vite lu mais un récit qui reste

[Thierry_2]

juste commencé, mais j'aime le travail de Daniel Schneidermann dans arrêt sur image.
en gros, il s'est rendu compte de la sidération qui a saisi les médias avec l'élection de Trump et la mise en parallèle (faite très vite aux USA) avec la sidération face au nazisme, une fois le mal fait. Et pourtant, tout était en place pour comprendre la menace et la dénoncer. Et ensuite bloquer politiquement la résistible ascension d'Hitler.
Partant de la première mention d'Hitler dans un journal américain, après le putsch raté de Munich et où Hitler est présenté comme un Mussolini allemand, Schneidermann essaye de comprendre le comportement des médias de l'époque, le pourquoi de leur aveuglement et essayer de comprendre ce qui a changé... ou pas.