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Messagede LeMoineFou » 02/02/2019 20:08

Message précédent :
Deon Meyer a fait son roman post-apo! Cela reste une sorte de polar, mais dans un monde où une maladie a tué 98% de la population. On suit une communauté qui se développe et fait face à tous les dangers et problèmes qu'on peut imaginer dans cette situation. Rien de bien original, mais il n'y pas de zombies, et encore moins de Rick!
51ibHYWWOVL._SX195_.jpg

C'est quasiment le seul auteur de polar que je lis régulièrement (à cause de ma proximité géographique et familiale avec l'Afrique du Sud), et je commençais à me lasser. Mais là, il s'est bien renouvelé et je me régale. Je n'en ai lu que la moitié environ, mais j'ai vraiment du mal à le lâcher.
D'ailleurs j'y retourne tout de suite...
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Messagede thyuig » 02/02/2019 23:25

LeMoineFou a écrit:Deon Meyer a fait son roman post-apo! Cela reste une sorte de polar, mais dans un monde où une maladie a tué 98% de la population. On suit une communauté qui se développe et fait face à tous les dangers et problèmes qu'on peut imaginer dans cette situation. Rien de bien original, mais il n'y pas de zombies, et encore moins de Rick!
51ibHYWWOVL._SX195_.jpg

C'est quasiment le seul auteur de polar que je lis régulièrement (à cause de ma proximité géographique et familiale avec l'Afrique du Sud), et je commençais à me lasser. Mais là, il s'est bien renouvelé et je me régale. Je n'en ai lu que la moitié environ, mais j'ai vraiment du mal à le lâcher.
D'ailleurs j'y retourne tout de suite...



Cool, je vais te suivre sur celui-ci ! :ok: ;)
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Messagede Torelli » 06/02/2019 19:33

keigofleur....jpg
keigofleur....jpg (21.26 Kio) Vu 917 fois


Un bon récit policier avec de bons personnages, une intrigue simple qui se complexifie au fur et à mesure, une fin qui m'a surpris et puis ayant lu très peu de policier qui se passe au Japon, ça m'a bien dépaysé. 8-)
Une belle découverte.
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Messagede rennois » 11/02/2019 21:11

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Il y a visiblement une "hype" dans le monde du polar français, autour de Commère, et ça me pose un certain problème à la lecture des "ronds dans l'eau".
J'y ai souscrit une partie du livre, mais qui n'en n'a pas dépassée sa première moitié. Tant qu'il s'agit de raconter les histoires opposées du truand qui se planque depuis des décennies et du jeune barman qui se demande en permanence ce qu'il fout là ou il met les pieds, notre intérêt est grand, en partie grâce à un talent d'écriture certain.
Par contre, la prise avec le réel actualisé s'enlise à n'en plus finir, dans un mélange d'invraisemblable se disputant avec l'absurde pour l'histoire, et un style flemmard de "jeteur de mots" fadasses pour avancer sur la forme.

Le thriller/polar n'a evidemment pas plus que d'autres genres cette obligation d'être hyper-réaliste dans sa description des évènements, "romanesque" reste le maître-mot. Mais comme ce livre a donné, dans sa première partie, ce sentiment de vérité, on tombe des nues devant la deuxième partie. Enfin, moi.

Ps : pour l'anecdote, une grande partie de l'action se déroule.......à rennes. Commère y a vécu, devrait savoir de quoi il parle. J'ai appris avec effarement que la place du parlement était truffée de bars. J'ai dû être aveugle pendant 40 ans...
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Messagede Thierry_2 » 12/02/2019 10:44

Image
étrange de mettre en avant le translation prize alors que ce livre a surtout remporté le Pulitzer en 2016. C'est quand même plus vendeur.
Lecture en cours pour cette confession d'un "amérasien" qui débute par "je suis un espion, une taupe, un agent secret..."
le ton est donné. Le narrateur rédige cette confession dans ce qui semble être une prison américaine. Il commence son récit par la chute de Saigon dans les griffes des communistes. Ou plutôt par la libération de Saigon par les sauveurs communistes. Tout est question de point de vue. La narrateur est l'aide de camp du général en charge de la police secrète. Cette chute est une catastrophe. Mais il es surtout un agent infiltré par le nord-vietnam. Cette libération serait plutôt un gage de victoire. Sauf qu'on lui demande de rester avec le général, de l'accompagner en exil aux USA pour continuer de surveiller les restesde l'ancien régime. Récit d'un exil, d'un déracinement, d'une quête d'identité pour cet agent qui présente en permanence un double visage tout en devant assume la double culture de ses origines. Le sunet est inéressant et ça démarre vraiment bien.
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Messagede thyuig » 12/02/2019 12:49

Thierry_2 a écrit:Image
étrange de mettre en avant le translation prize alors que ce livre a surtout remporté le Pulitzer en 2016. C'est quand même plus vendeur.
Lecture en cours pour cette confession d'un "amérasien" qui débute par "je suis un espion, une taupe, un agent secret..."
le ton est donné. Le narrateur rédige cette confession dans ce qui semble être une prison américaine. Il commence son récit par la chute de Saigon dans les griffes des communistes. Ou plutôt par la libération de Saigon par les sauveurs communistes. Tout est question de point de vue. La narrateur est l'aide de camp du général en charge de la police secrète. Cette chute est une catastrophe. Mais il es surtout un agent infiltré par le nord-vietnam. Cette libération serait plutôt un gage de victoire. Sauf qu'on lui demande de rester avec le général, de l'accompagner en exil aux USA pour continuer de surveiller les restesde l'ancien régime. Récit d'un exil, d'un déracinement, d'une quête d'identité pour cet agent qui présente en permanence un double visage tout en devant assume la double culture de ses origines. Le sunet est inéressant et ça démarre vraiment bien.


Pour ma part, ce roman m'a surtout mis mal à l'aise. Tu pourras lire la chronique que j'en avais fait quand tu auras fini ta lecture. ;)
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Messagede Thierry_2 » 12/02/2019 13:46

thyuig a écrit:
Thierry_2 a écrit:Image
étrange de mettre en avant le translation prize alors que ce livre a surtout remporté le Pulitzer en 2016. C'est quand même plus vendeur.
Lecture en cours pour cette confession d'un "amérasien" qui débute par "je suis un espion, une taupe, un agent secret..."
le ton est donné. Le narrateur rédige cette confession dans ce qui semble être une prison américaine. Il commence son récit par la chute de Saigon dans les griffes des communistes. Ou plutôt par la libération de Saigon par les sauveurs communistes. Tout est question de point de vue. La narrateur est l'aide de camp du général en charge de la police secrète. Cette chute est une catastrophe. Mais il es surtout un agent infiltré par le nord-vietnam. Cette libération serait plutôt un gage de victoire. Sauf qu'on lui demande de rester avec le général, de l'accompagner en exil aux USA pour continuer de surveiller les restesde l'ancien régime. Récit d'un exil, d'un déracinement, d'une quête d'identité pour cet agent qui présente en permanence un double visage tout en devant assume la double culture de ses origines. Le sunet est inéressant et ça démarre vraiment bien.


Pour ma part, ce roman m'a surtout mis mal à l'aise. Tu pourras lire la chronique que j'en avais fait quand tu auras fini ta lecture. ;)

oh bon ? j'attends de voir
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Messagede Le Complot » 12/02/2019 13:52

thyuig a écrit:
Thierry_2 a écrit:Image
étrange de mettre en avant le translation prize alors que ce livre a surtout remporté le Pulitzer en 2016. C'est quand même plus vendeur.
Lecture en cours pour cette confession d'un "amérasien" qui débute par "je suis un espion, une taupe, un agent secret..."
le ton est donné. Le narrateur rédige cette confession dans ce qui semble être une prison américaine. Il commence son récit par la chute de Saigon dans les griffes des communistes. Ou plutôt par la libération de Saigon par les sauveurs communistes. Tout est question de point de vue. La narrateur est l'aide de camp du général en charge de la police secrète. Cette chute est une catastrophe. Mais il es surtout un agent infiltré par le nord-vietnam. Cette libération serait plutôt un gage de victoire. Sauf qu'on lui demande de rester avec le général, de l'accompagner en exil aux USA pour continuer de surveiller les restesde l'ancien régime. Récit d'un exil, d'un déracinement, d'une quête d'identité pour cet agent qui présente en permanence un double visage tout en devant assume la double culture de ses origines. Le sunet est inéressant et ça démarre vraiment bien.


Pour ma part, ce roman m'a surtout mis mal à l'aise. Tu pourras lire la chronique que j'en avais fait quand tu auras fini ta lecture. ;)

Cela m'intéresse ta chro mais je ne la trouve pas sur ton blog, je veux bien le lien direct. ;)
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Messagede Thierry_2 » 12/02/2019 14:04

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sinon, j'ai surtout lu celui-là à cause du nom de Mark Frost que pour le sujet... c'est un thriller en costume qui imagine un jeune Arthur Conan Doyle embarqué dans un complot surnaturel dans lequel un groupe de 7 puissants de ce monde tente de favoriser le retour sur terre d'une entité maléfique à la recherche d'une véhicue humain pour s'incarner et plonger le mondedans la guerre. Et Thuthur il rencontre un personnage un peu fantasque, mais fascinant, aux capacités intellectuelles incroyable, déducionneur de compéttion, expert et déguisement, aussi à l'aise dans l'interlopisme que dans les draps de soie. Il est violoniste et morphinomane et cette recontre marquera Doyle à jamais. C'est mou du genou, bordélique, long, ennuyeux et parce que je ne vus le conseille pas, je vais quand même vous raconter la fin qui vaut son pesant de cacahuètes...
[Révéler] Spoiler:
le grand projet et que l'entité nuisible qui attend sur le seuil de faire son grand come back s'incarne dans le corps du prince Edward, le petit fils de la reine Victoria. Oui, celui qui passe pour un pervers, inverti, malaisant, abruti congénital et j'en passe (à chaque fois que le prince Charles se qu'il passe pour un con, il peut se consoler en se disant qu'il y a a bien pire dans sn ascendance). Après un intermède pas clair qui préfigure Jack L'éventreur (le docteur Gull est sur la liste), un gros caméo indigeste avec Bram Stoker qui apprend une drôle d'histoire de cercueils débarqués d'un bateau mystérieux (peut-être faut il y voir une référence à un truc), en ça foire. Le proto-Holmes poursuit le méchant-Némésis, qui est aussi son frère, jusqu'aux chutes de Reichenbach. Ils tombent tous les 2, disparaissent et ... fin. Epilogue avec un Doyle qui décide de rendre hommage à son cher ami disparu en le recréant comme personnage de fiction (me demande bien de qui il s'agit). Et Epilogue post générique qui nos tease le fait que le grand projet, il a réussi, mais avec un petit enfant autrichien qui répond au doux prénom d'Adolf. Raaaaah que c'est vertigineux et terrifiant, surtout que je ne vois pas trop qui pourrait être cet Adolf potentiellement maléfique :ouch:
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Messagede makidoo » 12/02/2019 15:36

Thierry_2 a écrit:
[Révéler] Spoiler:
le grand projet et que l'entité nuisible qui attend sur le seuil de faire son grand come back s'incarne dans le corps du prince Edward, le petit fils de la reine Victoria. Oui, celui qui passe pour un pervers, inverti, malaisant, abruti congénital et j'en passe (à chaque fois que le prince Charles se qu'il passe pour un con, il peut se consoler en se disant qu'il y a a bien pire dans sn ascendance). Après un intermède pas clair qui préfigure Jack L'éventreur (le docteur Gull est sur la liste), un gros caméo indigeste avec Bram Stoker qui apprend une drôle d'histoire de cercueils débarqués d'un bateau mystérieux (peut-être faut il y voir une référence à un truc), en ça foire. Le proto-Holmes poursuit le méchant-Némésis, qui est aussi son frère, jusqu'aux chutes de Reichenbach. Ils tombent tous les 2, disparaissent et ... fin. Epilogue avec un Doyle qui décide de rendre hommage à son cher ami disparu en le recréant comme personnage de fiction (me demande bien de qui il s'agit). Et Epilogue post générique qui nos tease le fait que le grand projet, il a réussi, mais avec un petit enfant autrichien qui répond au doux prénom d'Adolf. Raaaaah que c'est vertigineux et terrifiant, surtout que je ne vois pas trop qui pourrait être cet Adolf potentiellement maléfique :ouch:


Ha oui :shock:
ça vaudrait presque d'être posté dans le topic Faut bien rire de temps en temps :D
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Messagede rennois » 12/02/2019 15:39

:nononon:

Surtout pas aujourd'hui, ils 'culent les moutons là-bas, ça va faire un mauvais film sans genre défini
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Messagede Torelli » 16/02/2019 19:29

téléchargement.jpg
téléchargement.jpg (8.82 Kio) Vu 658 fois


Un policier thriller sympathique avec un privé atypique cinquantenaire, ancien dramaturge et prof au caractère bien trempé va traquer après l'avoir été un tueur en série. C'est assez traditionnel dans l'écriture et il y a peu d'action mais le personnage principal est attachant malgré son caractère bien trempé et l'auteur écrit aussi des seconds rôles réussi ce qui donne un entourage et du corps à cette histoire.
C'est pas le thriller du siècle mais il est plaisant à lire car Taipei est peu représenté en littérature et rien que pour ça il faut le lire. En plus il y a de l'humour et l'auteur descend bien comme il faut les médias.
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Messagede Thierry_2 » 22/02/2019 13:53

Le Complot a écrit:
thyuig a écrit:
Thierry_2 a écrit:Image
étrange de mettre en avant le translation prize alors que ce livre a surtout remporté le Pulitzer en 2016. C'est quand même plus vendeur.
Lecture en cours pour cette confession d'un "amérasien" qui débute par "je suis un espion, une taupe, un agent secret..."
le ton est donné. Le narrateur rédige cette confession dans ce qui semble être une prison américaine. Il commence son récit par la chute de Saigon dans les griffes des communistes. Ou plutôt par la libération de Saigon par les sauveurs communistes. Tout est question de point de vue. La narrateur est l'aide de camp du général en charge de la police secrète. Cette chute est une catastrophe. Mais il es surtout un agent infiltré par le nord-vietnam. Cette libération serait plutôt un gage de victoire. Sauf qu'on lui demande de rester avec le général, de l'accompagner en exil aux USA pour continuer de surveiller les restesde l'ancien régime. Récit d'un exil, d'un déracinement, d'une quête d'identité pour cet agent qui présente en permanence un double visage tout en devant assume la double culture de ses origines. Le sunet est inéressant et ça démarre vraiment bien.


Pour ma part, ce roman m'a surtout mis mal à l'aise. Tu pourras lire la chronique que j'en avais fait quand tu auras fini ta lecture. ;)

Cela m'intéresse ta chro mais je ne la trouve pas sur ton blog, je veux bien le lien direct. ;)

oui, elle est où, cette chronique [:bdgest:2]
j'a cherché sur le sujet, mais pas envie de me fader les dizaines de pages du sujet, et la recherche avancée ne m'a pas avancé beaucoup [:bdgest]
perso, je n'ai pas été mal à l'aise, même si la fin est très rude. Tout ce que je supposais au début se touve bien dans ce roman, avec une belle férocité, entre autres lors des passages du tournage du "Sanctuaire" qui démontre la puissance du soft power. Pour le reste, la batardise du narrateur lui permet de dénoncer avec une même acuité les travers des 2 camps, quitte à passer un peu vite sur sa propre hypocrisie. Pour moi, c'est une très bonne lecture.
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Messagede Thierry_2 » 22/02/2019 13:56

et sinon j'attaque

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je ne sais même pas de quoi ça parle, mais j'ai adoré son premier roman (éviter les péages) et c'est un excellent journaliste culturel, etre son émission de radio (entrez sans frapper) et son émission d'interview (Hep Taxi !)
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Messagede thyuig » 22/02/2019 16:07

Thierry_2 a écrit:oui, elle est où, cette chronique [:bdgest:2]
j'a cherché sur le sujet, mais pas envie de me fader les dizaines de pages du sujet, et la recherche avancée ne m'a pas avancé beaucoup [:bdgest]
perso, je n'ai pas été mal à l'aise, même si la fin est très rude. Tout ce que je supposais au début se touve bien dans ce roman, avec une belle férocité, entre autres lors des passages du tournage du "Sanctuaire" qui démontre la puissance du soft power. Pour le reste, la batardise du narrateur lui permet de dénoncer avec une même acuité les travers des 2 camps, quitte à passer un peu vite sur sa propre hypocrisie. Pour moi, c'est une très bonne lecture.


Je pensais l'avoir postée ici ? :?

En me relisant je remarque qu'elle est un peu obscure mais compréhensible, je l'avais publiée sur babelio. ;)

SYMPATHISANT : n. m. : personne qui approuve les idées et les actions d'un parti sans y adhérer.
Le narrateur est une taupe, un animal clandestin embarqué dans un camp qui n'est pas le sien. Pourquoi une taupe ? Il faudrait rechercher l'étymologie spécifique de celui qui se fait passé pour ce qu'il n'est pas pour pouvoir vivre sereinement auprès du camp qu'il combat. C'est là toute l'ambiguïté du roman. Viet Thanh Nguyen a inventé un narrateur omniscient - puisque informé par les deux camps - tout à fait conscient de son impuissance - puisque obligé à agir dans l'ombre et rarement directement.
"Je suis un espion, une taupe, un agent secret, un homme au visage double. Sans surprise, peut-être, je suis aussi un homme à l'esprit double. Bien que certains m'aient traité de la sorte, je n'ai rien d'un mutant incompris, sortie d'une bande dessinée ou d'un film d'horreur. Simplement, je suis capable de voir n'importe quel problème des deux côtés".
Ainsi s'ouvre le Sympathisant, par des mots dont la limpidité cachent autant qu'ils ne livrent. Le narrateur dont nous ne connaîtront jamais l'identité est un bâtard, le fruit de l'amour irrespectueux d'une Vietnamienne et d'un curé français. Il espion du Nord auprès des américanophiles du Sud, capitaine de la police secrète. L'idée de Viet Thanh Nguyen est intéressante, jouer sur le double langage, la double culture, la bâtardise qui guette chacun de nous, cette peur de tout perdre des deux côtés que l'on se penche. Il cherche à être le plus précis tout en oubliant le flou de façon tout à fait consciente. Viet Thanh Nguyen a les idées claires, ne dit-il pas : " en tant que non-Blanc, il savait, comme moi, qu'il fallait être patient avec les Blancs, lesquels étaient facilement effrayés par les non-Blancs. Même avec les Blancs progressistes, on pouvait aller trop loin ; avec les Blancs moyens, on ne pouvait aller à peu près nulle part."
Difficile de se remettre d'une telle sentence. Comment prendre ce roman ? Il y a de multiples manières. En tant que Blanc, non-Blanc, Occidental, Oriental ? le narrateur est un bâtard mais si les deux camps marquent le même irrespect à son égard, il se revendique comme non-Blanc. Implicitement, alors mêmes les bâtards sont dans la bonnes catégories, non ?
La bonne idée de Viet Thanh Nguyen est alors une idée follement dangereuse. Sous couvert d'une prose aussi limpide qu'elle tend à éviter toute nuance, le roman cherche alors à racheter aux yeux occidentaux un mal qu'ils auraient TOUS commis envers le Vietnam. Eh oui, ici aussi le bien et le mal s'affrontent puisque nous l'avons compris, seule la double culture du narrateur lui confère l'omniscience. Pour tous les autre c'est l'enfer : une seule vision pour eux, un seul paradis, un seul bonheur. le Sympathisant, c'est notre mea culpa, le roman que l'on autorise et qui nous ridiculise - il n'y a pas d'autre mot - en bloc.
Au delà de cette critique, quel bonheur de lecture ! La prose est tout à fait réjouissante, pleine de métaphores, emplie de liberté de ton et d'un humour percutant. Les pages consacrés à Apocalypse Now, si elles confèrent là aussi au ridicule en finissant par honorer l'oeuvre, sont vraiment réussies. Elles marquent un tournant notable dans le roman en instillant un peu de drame, ce dernier étrangement absent depuis la scène inaugurale de toute beauté : la chute de Saïgon.
Même si je ne partage pas l'ambition de l'auteur et si je me trompe quant à sa vision des choses, le Sympathisant est un moment rare de lecture. Pour moi il est sujet à débat, on ne peut pas tout en aimer. Cette façon un peu facile de limiter les protagonistes et de les faire se rencontrer aux moments opportuns est un réflexe un peu simpliste, cinématographique. C'est d'ailleurs la belle ironie du roman. Il étrille Apocalypse Now et sa vision on ne peut plus caricaturale du peuple vietnamien et propose en contre-pied une intrigue dans laquelle Hollywood s'engouffrerait sans en changer un seul signe. La pierre de rosette permettait une traduction en trois langues, le Sympathisant offre une solide seconde version du mythe vietnamien, le roman rassembleur n'a pas encore été écrit.
(merci à Belfond et Balelio pour l'envoi)
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Messagede rennois » 03/03/2019 15:42

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Je connaissais, de loin, je m'y suis enfin plongé, et c'est magnifique !
La forme, le style, le fond, on peut dire que Cook avait fait fort.
Avoir cette envie/idée de déconstruire le genre "Fantasy", de casser les codes plutôt rigides du genre, est pour le moins lumineux. C'était simple mais il fallait le faire.

L'histoire se résume vite : on nous narre en direct l'histoire de "la compagnie noire", une espèce d'énorme bande de mercenaires des temps anciens, qui vend ses talents guerriers aux caciques du monde. On ? Un membre de la troupe est chargé de laisser trace écrite en permanence, on l'appelle "l'annaliste". Ici, c'est le "toubib".

Tout cela n'est pas anodin, car qui dit vision intérieure de l'histoire signifie subjectivité de traitement. De sorte que le toubib/cook peuvent nous narrer les états d'âme de n'importe qui de la troupe pendant que se déroule à 100 mètres une bataille aux centaines de mort, qui passe sur l'instant au second plan.
C'est une des grandes qualités du livre.

A côté de cela, l'auteur a réussi la gageure de rendre charismatique absolument tous les personnages : les gentils/méchants asservis, les drôles ( sorciers ), les chefs, les abîmés...Chaque apparition d'un personnage à tout instant nous intéresse.

Au final, je prie de ramener la pile de poche à lire à une portion congrue pour continuer à me plonger dans l'histoire de cette "communauté" ( 12/13 livres, pour aller au bout ? ) !
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Messagede thyuig » 03/03/2019 17:25

Tu vas voir, tu n'es pas au bout de tes surprises avec cette saga ! :love: :love: :ok: :ok:
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Messagede crepp » 06/03/2019 14:20

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Je gardais un souvenir assez lointain de ma lecture des nouvelles de Conan. En m'attaquant à cette intégrale, j'avais une petite appréhension, la peur d'une certaine déception. Alors, c'est vrai que certaines nouvelles ont un peu mal vieilli, mais d'autres n'ont pas perdu une ride. Grâce à certaines explications de Patrice Louinet, d'autres prennent encore plus de profondeur. Un réel plaisir de relire "Les clous rouges" ou "Au delà de la rivière noire". Le thème du sauvage face à la civilisation, ayant toujours ma préférence.Et puis lire les nouvelles selon l'ordre chronologique du travail d'écriture d'Howard, c'est quand même pas mal. Un beau travail chez Bragelonne.

Par contre, cela ne me donne plus du tout l'envie de continuer les adaptations BD actuelles, la comparaison devenant plus difficile.
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Messagede rennois » 10/03/2019 14:46

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Récréatif ! :-D
Je ne vais pas dégoiser 10000 mots, je crois qu'il y a par ici quelque éminent spécialiste de l'oeuvre de Dard propre à m'en remontrer.

Un homme est assassiné, et son meurtrier va passer à la guillotine un beau matin. La veille de l'éxécution, en soirée, la femme de la victime débarque dans les bureaux du commissaire San Antonio, prétendant que le condamné ne peut être l'assassin, puisqu'...........avec elle au moment fatidique, en qualité d'amant de la dame !!! Le flic n'a que la nuit pour démêler le bordel...

Joli postulat que voilà.
Comme tout un chacun, on reconnaîtra la verve sans pareil de l'auteur à inventer des mots, expressions, etc, qui font souvent avoir le sourire aux lèvres. On peut en être lassé aussi, parfois, tellement ça y va à la sulfateuse, en rafales ininterrompues du début à la fin.
Personnellement, je retiens surtout la composition donnée à Bérurier, extraordinaire personnage haut en couleurs. Dans la truculence du verbe, Dard semble prendre plaisir à le "décomposer" perpétuellement, mais on sent à la lecture qu'il lui voue un culte particulier, tout en tendresse cachée. Du grand art chaque fois qu'il apparait dans les pages.
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Messagede Thierry_2 » 11/03/2019 14:06

thyuig a écrit:
Thierry_2 a écrit:oui, elle est où, cette chronique [:bdgest:2]
j'a cherché sur le sujet, mais pas envie de me fader les dizaines de pages du sujet, et la recherche avancée ne m'a pas avancé beaucoup [:bdgest]
perso, je n'ai pas été mal à l'aise, même si la fin est très rude. Tout ce que je supposais au début se touve bien dans ce roman, avec une belle férocité, entre autres lors des passages du tournage du "Sanctuaire" qui démontre la puissance du soft power. Pour le reste, la batardise du narrateur lui permet de dénoncer avec une même acuité les travers des 2 camps, quitte à passer un peu vite sur sa propre hypocrisie. Pour moi, c'est une très bonne lecture.


Je pensais l'avoir postée ici ? :?

En me relisant je remarque qu'elle est un peu obscure mais compréhensible, je l'avais publiée sur babelio. ;)

SYMPATHISANT : n. m. : personne qui approuve les idées et les actions d'un parti sans y adhérer.
Le narrateur est une taupe, un animal clandestin embarqué dans un camp qui n'est pas le sien. Pourquoi une taupe ? Il faudrait rechercher l'étymologie spécifique de celui qui se fait passé pour ce qu'il n'est pas pour pouvoir vivre sereinement auprès du camp qu'il combat. C'est là toute l'ambiguïté du roman. Viet Thanh Nguyen a inventé un narrateur omniscient - puisque informé par les deux camps - tout à fait conscient de son impuissance - puisque obligé à agir dans l'ombre et rarement directement.
"Je suis un espion, une taupe, un agent secret, un homme au visage double. Sans surprise, peut-être, je suis aussi un homme à l'esprit double. Bien que certains m'aient traité de la sorte, je n'ai rien d'un mutant incompris, sortie d'une bande dessinée ou d'un film d'horreur. Simplement, je suis capable de voir n'importe quel problème des deux côtés".
Ainsi s'ouvre le Sympathisant, par des mots dont la limpidité cachent autant qu'ils ne livrent. Le narrateur dont nous ne connaîtront jamais l'identité est un bâtard, le fruit de l'amour irrespectueux d'une Vietnamienne et d'un curé français. Il espion du Nord auprès des américanophiles du Sud, capitaine de la police secrète. L'idée de Viet Thanh Nguyen est intéressante, jouer sur le double langage, la double culture, la bâtardise qui guette chacun de nous, cette peur de tout perdre des deux côtés que l'on se penche. Il cherche à être le plus précis tout en oubliant le flou de façon tout à fait consciente. Viet Thanh Nguyen a les idées claires, ne dit-il pas : " en tant que non-Blanc, il savait, comme moi, qu'il fallait être patient avec les Blancs, lesquels étaient facilement effrayés par les non-Blancs. Même avec les Blancs progressistes, on pouvait aller trop loin ; avec les Blancs moyens, on ne pouvait aller à peu près nulle part."
Difficile de se remettre d'une telle sentence. Comment prendre ce roman ? Il y a de multiples manières. En tant que Blanc, non-Blanc, Occidental, Oriental ? le narrateur est un bâtard mais si les deux camps marquent le même irrespect à son égard, il se revendique comme non-Blanc. Implicitement, alors mêmes les bâtards sont dans la bonnes catégories, non ?
La bonne idée de Viet Thanh Nguyen est alors une idée follement dangereuse. Sous couvert d'une prose aussi limpide qu'elle tend à éviter toute nuance, le roman cherche alors à racheter aux yeux occidentaux un mal qu'ils auraient TOUS commis envers le Vietnam. Eh oui, ici aussi le bien et le mal s'affrontent puisque nous l'avons compris, seule la double culture du narrateur lui confère l'omniscience. Pour tous les autre c'est l'enfer : une seule vision pour eux, un seul paradis, un seul bonheur. le Sympathisant, c'est notre mea culpa, le roman que l'on autorise et qui nous ridiculise - il n'y a pas d'autre mot - en bloc.
Au delà de cette critique, quel bonheur de lecture ! La prose est tout à fait réjouissante, pleine de métaphores, emplie de liberté de ton et d'un humour percutant. Les pages consacrés à Apocalypse Now, si elles confèrent là aussi au ridicule en finissant par honorer l'oeuvre, sont vraiment réussies. Elles marquent un tournant notable dans le roman en instillant un peu de drame, ce dernier étrangement absent depuis la scène inaugurale de toute beauté : la chute de Saïgon.
Même si je ne partage pas l'ambition de l'auteur et si je me trompe quant à sa vision des choses, le Sympathisant est un moment rare de lecture. Pour moi il est sujet à débat, on ne peut pas tout en aimer. Cette façon un peu facile de limiter les protagonistes et de les faire se rencontrer aux moments opportuns est un réflexe un peu simpliste, cinématographique. C'est d'ailleurs la belle ironie du roman. Il étrille Apocalypse Now et sa vision on ne peut plus caricaturale du peuple vietnamien et propose en contre-pied une intrigue dans laquelle Hollywood s'engouffrerait sans en changer un seul signe. La pierre de rosette permettait une traduction en trois langues, le Sympathisant offre une solide seconde version du mythe vietnamien, le roman rassembleur n'a pas encore été écrit.
(merci à Belfond et Balelio pour l'envoi)

c'est pas faux :-D
je comprends le livre comme un pied de nez nihiliste qui renvoye un peut tout le monde dos-à-dos.
pas une gente pour rattraper l'autre, et pas un camp qui vaille la peine d'être choisi par le narrateur, alors que la seule issue serait de choisir un camp et de s'y tenir... être un salaud pour un camp et un héros pour l'autre. A ne pas choisir, il est une merde universelle. Mais comment choisir ?
Etrangemment, aloprs que je venais de commencer ce livre, j'ai choppé un livre sur masse critique, sans faire attention au nom sur la couverture. le sujet lm'intéresse fortement, d'où mon choix

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Dans l'introduction, Viet Than Nguyen revendique sa condition de réfugié, même si sa famille a fui le vietnam lorsqu'il avait 4 ans et qu'il est depuis ce qu'on pourrait appeler un modèle d'intégration. Le livre compile des textes de 20 écrivains qui ont tous connu l'exil et qui parlent de la manière dont l'exil les affecte, encore des décennies plus tard.
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Re: NOW READING

Messagede Thierry_2 » 11/03/2019 14:07

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Le géant enfoui se présente comme un conte post-arthurien.
Dans une Angleterre pacifiée par le Roi Arthur, Saxon et Bretons vivent dans une paix fragile. Axl et Béatrice vivent misérablement dans une village troglodyte, maltraités par leur concitoyens. Ils décident alors de partir rendre visite à leur fils, qui vit dans une village distant de quelques jours de marche. Ce voyage, ils en parlent depuis longtemps, mais ils l'ont reporté tant de fois, sans vraiment se rappeler pourquoi. Axl est conscient que les souvenirs tendent à s'étioler, sans doute dans cette brume surnaturelle qui envahit parfois la vallée. Quelle en est la cause ?
Kazuo Ishiguro signe un conte fantastique à l'atmosphère mystérieuse, invoquant les derniers vestiges de la légende arthurienne et autres mythologie fantastique. Ogres, elfes, dragons... mais sans ostentation. Son propos est ailleurs. Et tout bon auteur se doit d'être illusionniste. Il faut distraire l'attention du lecteur pour qu'il se laisse porter, qu'il s'attache à des détails, se passionne pour un chevalier vieillissant, un enfant en quête de figure paternelle... jusqu'à ce qu'il soit mûr pour le coup de grâce... cette chute que nous avions pourtant pressentie depuis longtemps. Nous savions que tout ne pouvait que converger vers cette ultime étape. Et pourtant, quand elle survient, elle nous prend quand même de court. Ishiguro n'a même pas besoin de sortir un lapin d'un chapeau pour réussir son coup. Il propose un réflexion intrigante sur l'oubli et ses conséquences, que ce soit collectivement ou individuellement. Du grand art, et un très beau livre.
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