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[rennois]

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Après les trois premiers romans réunis sous la bannière de la "trilogie berlinoise", Kerr nous proposait le "juste après-guerre", avec ce quatrième des "aventures" de Bernie Gunther.
Cet auteur est énorme sur plusieurs plans :
- tout ce qu'il écrit est absolument plausible dans les faits, compte tenu des évènements avant, pendant, et après la guerre. Le détective privé croise les "gros" du régime de 1935 à 1950 ( dans ce que j'en 'ai lu jusque là ) et Kerr est très bien documenté sur les probabilités...
- sous couvert à priori de polar à l'ancienne, la grande histoire véridique, en filigrane, transparaît. Ici, la récupération par les américains de médecins allemands pour trouver un vaccin à la malaria, en se servant de prisonniers de guerre allemands comme cobayes ( cette ironie ! ).
Sur le reste, c'est délectable à souhait : Bernie boit, drague, baise, et se fait détruire physiquement à qui mieux mieux. Mais il reste debout

[toine74]

La concession du téléphone, roman pseudo-historique d'Andrea Camilleri, (donc pas une enquête du commissaire Montalbano ). Un récit bien barré où les malentendus et quiproquos se succèdent sans cesse sur fond de Sicile de la fin du XIXe siècle. Une forme très originale ("chapitres" dialogués alternent avec séries d'échange épistolaire au style daté et délicieux), une galerie de personnages hilarante et toute les combinazione possibles et imaginables. Vraiment très bon

[Coldo3895]

La concession du téléphone, roman pseudo-historique d'Andrea Camillieri, (donc pas une enquête du commissaire Montalbano ). Un récit bien barré où les malentendus et quiproquos se succèdent sans cesse sur fond de Sicile de la fin du XIXe siècle. La forme très originale ("chapitres" dialogués alternent avec séries d'échange épistolaire au style daté et délicieux), une galerie de personnages hilarante et toute les combinazione possibles et originales. Vraiment très bon

Très bon roman, je recommande !

D'ailleurs, je recommande tous les Camilleri qui ne sont pas des Montalbano !

[Le Complot]

Phénoménologie de l'esprit et La volonté de puissance...

Je ne vais pas dire que pour le premier tout est limpide, quoique le premier chapitre le soit assez... Mais alors le second est clair comme de l'eau de roche... Si tu as écouté un tant soi peu en terminale (on en revient souvent là finalement) et que tu es allé te renseigner sur quelques concepts, ça passe comme une lettre à la poste...

Un exemple : << Le monde "vrai", quelle que soit la façon dont il ait été conçu jusqu'à ce jour, n'a jamais été qu'une réplique du "monde apparent". >>

[thyuig]

Après 15 années passées à oublier un passé sanglant, quatre hommes que le destin a chargé de lourdes sacoches se retrouvent invités au mariage du plus grand de la bande. La bande du grand boxeur. Elle a écumé le Sud-Ouest, le Sud, s'est faite oublié en Arizona et au Nouveau-Mexique. Pour leur malheur, ils ont rencontré le diable en chemin.
Une assemblée de chacals est une série B superbement mise en scène. C'est les Frères Cohen derrière les manettes, Roberto Rodriguez aux effets spéciaux et Tarantino aux dialogues.
Le roman est vif, incisif et ne s'embarrasse pas trop de chichis. Les personnages sont tels qu'on les connaît déjà tous aux travers des archétypes du genre : le méchant, rejeton dont même le diable ne voudrait pas, les malfrats en quête de rédemption, le shérif, mélange réussi de Tommy Lee Jones et du Longmire de Craig Johnson.
Avalé en trois ou quatre heures, Une assemblée de chacals se descend comme un vieux scotch pourri bu trop vite au comptoir miteux d'un saloon de Tucson ou Dodge City : il brûle et mord l'esprit, mais la grimace qui tort notre rictus tient sans discussion du sourire de plaisir qui reste finalement en c=bouche après la lecture.
Craig Zahler sait écrire de bons westerns de série B qui s'assument et on ne boudera pas notre plaisir à l'accompagner en si affreuse compagnie. Certes, ce n'est pas Frazier ni James Lee Burke, pas McCarthy ni Howard Fast. On est plus du côté de Burnett, DeWitt et Elmore Leonard, c'est pas dégueulasse non plus !

[e m]

Lu Le joueur d'échec, de S.Zweig...
C'est très bien, mais ça serait encore meilleur s'il y avait plus de parties d'échec.
On me répondra que ce n'est pas vraiment le propos du bouquin, mais moi j'aime bien les échecs et voir quelques parties supplémentaires m'aurait bien plu.


Lu Appel du pied, de Risa Wataya...
Lauréate 2003, à 19 ans s'il vous plait, du prix Akutagawa (genre de Goncourt Japonais).
Je pense qu'elle devait la seule en lice.
Ni bon ni mauvais, juste sans grand intérêt. Le genre d'histoire et personnages déjà vus/lus ailleurs.


Aussi lu Même pas mort (Roi du Monde I), de JP Jaworski...
Et j'en sors un peu déçu. C'est bien évidemment très très bien écrit, mais je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire et aux personnages. (et la dernière partie avec Suobnos m'a un peu ennuyé)
Bien aimé par contre la narration non linéaire.

[rennois]

J'avais déjà décrit "les charmes de la vie conjuguale", avec un avis pas forcément très positif. Je ne peux que souscrire à l'avis précédent avec celui-ci.
Il y a des success story littéraires qu'on ne comprend guère, Kennedy en fera parti ( on a nos également nos boulets français aux tirages à millions ).

Un américain à paris.
Il a tout perdu dans son pays, femme , enfant, travail, et débarque dans notre capitale avec des précautions financières à prendre.
Il rencontre cette femme, au Vème, donc, lors d'un rahout à bobos. Sa vie va s'en trouver transformée.

Entre déchéance, amour, sexe, meurtre et fantastique ( oui, oui ! )on se demande ou va l'auteur. On cherche une once de profondeur dans le propos. C'est du calibrage attrape-nigaud pur jus, ou on attire le chaland par une tempête d'évènements attirant le héros dans les tréfonds, avant de renaître, chacun, devant tant de malheur irrespirable.
Tant que Kennedy est dans la description de la descente aux enfers de l'universitaire déchu, tout va bien. Quand il commence à lui faire rencontrer les gens bien intentionnés, on tombe dans le mièvre, malgré la surenchère de malheurs...

[edgarmint]

Jour et nuit, au travail et dans la rue - à trente-trois ans d'âge, et il rôde toujours dans les rues, avec les yeux hors de la tête. Un vrai miracle qu'il n'ait pas été réduit en bouillie par un taxi étant donné la façon dont il traverse les grandes artères de Manhattan à l'heure du déjeuner. Trente-trois ans, et toujours à mater et à se monter le bourrichon sur chaque fille qui croise les jambes en face de lui dans le métro.

Je n'avais jamais rien lu de cet auteur, ce livre est à la fois trop bon et trop con. Portnoy, donc, déballe sa vie d'homme de peu de foi dans une longue logorrhée qui, pour les amateurs de bande dessinée, n'est pas sans faire penser à la manière de faire du sieur Peter Bagge. Lecture durant laquelle il m'est arrivé plus d'une fois d'être pris d'un fou rire.

= = =

Elle vit seule avec ses deux petits garçons et pour la première fois les emmène en vacances. Cette escapade doit être une fête, elle le veut, elle le dit, elle essaie de le dire. Ensemble ils vont donc prendre le car, en pleine nuit, sous la pluie. Les enfants sont inquiets : partir en période scolaire, partir en pleine semaine, partir en hiver à la mer les dérange.

Court roman, moins réjouissant en ce qu'il porte, mais pas moins prenant et lu d'une traite. La narratrice prend le bus avec ses deux enfants pour aller voir la mer. Dès les premières pages, s'impose l'idée que quelque chose ne va pas, comme un trop plein...

[e m]

Lu La prophétie de l'abeille, de K.Higashino...



Un terroriste menace de faire exploser un hélicoptère sur une centrale nucléaire.

"Thriller magistral" d'après l'éditeur. J'aurais envie de répondre "blabla magistral" ou bien "ennui magistral".
Ça ne fait que parler, et parler, et parler pendant 500 pages, il n'y a jamais aucune tension, on se moque de ce qui se passe, et on s'ennuie.
Mes rédactions de classe de classe de cinquième tenait plus du thriller magistral que cette histoire.

Le seul point que je noterai, c'est que le livre a été publié en 1998 au Japon, et sachant ce qui se passera à Fukushima en 2011, la dernière phrase est malheureusement terriblement prophétique.

J'ai préféré les autres livres de cet auteur, pas des chefs d’œuvre, mais assez sympathiques.

[toine74]

Petits meurtres entre voisins. Ce récipiendaire du Prix SNCF du Polar européen 2010 aurait pu faire un bon scénario pour Chabrol (après pas mal de réécriture). Dans l'état, ce n'est pas bien brillant : intrigue en carton, personnages stéréotypés pour ménagère de moins cinquante ans et style minimaliste (pas dans le bon sens du terme). A oublier en sortant du train.

[Coldo3895]

Moi j'ai commencé ça



Et c'est très drôle ! Et très bien écrit je trouve !

Je ne vais pas vous faire de résumé; tout est dans le titre. Juste dire que les personnages s'appelle Deuspi, Fonsdé, Kropotkine et Mange-Poubelle, ça vous donnera une idée.

Mais bien !

[edgarmint]

Karim Berrouka, chanteur et plume des LV88 !!!
Je jetterai un oeil.

[edgarmint]

Lu suite à une récente émission du masque et la plume sur un conseil du glorieux Beigbeder qui se fend, en quatrième de couverture, d'un "je ne pensais pas qu'un jour j'écrirais une chose aussi raisonnable mais enfin voilà : ce livre je le recommande à tous les parents d'ados." ce qui venant de lui n'a pas manqué de m'amuser, effectivement. Tout aussi amusant, j'apprends en parcourant le net que ce bouquin est prix poche Renaudot 2017, prix dont Frédéric Beigbeder était cette année président du jury ; petit monde.

Sur le bouquin ? Histoire classique de l'oie blanche provinciale qui monte à Paris et qui ne redescend pas de son trip, tout du moins pas immédiatement ; les parachutes ne sont qu'illusion. Très bien narré, récit autobiographique dense et court qui donne à percevoir l'état cocaïneux dans toute sa grandeur et ses certitudes, avant d'aborder, évidement, sa sidérale vacuité. Sidérale vacuité à mettre en perspective avec celle de la vie d'avant - tout du moins était-elle perçue ainsi -, celle-là même qui a balisé le rail de cette dérive frénétique - sans doute le point sur lequel le sieur Beigbeder s'autorise son trait raisonnable.

Lu d'une traite.

[nerghal]

Petite question aux grands lecteurs : est-ce que vous avez votre bibliothèque au format numérique ? et si oui, sous quelle forme ? (fichier excel, application mobile, logiciel payant/gratuit) ? et si une des deux dernières propositions, avez-vous quelques recommandations ?

désolé si le sujet existe déjà, l'ai pas trouvé.

Merci !

[thyuig]

Sur babelio pour ma part : bibliothèque en ligne avec critiques et citations.

[nerghal]

Ah super, je ne connaissais pas. Je viens de tester, ca m'a l'air pas mal du tout.

TU sais si on peut faire des extraits Excel ponctuellement ? J'ai toujours peur qu'un jour ou l'autre les sites internet crashent et que je perde tous mes inventaires
#vieuxjeu

[Thierry_2]

j'ai téléchargé une app sur google store qui s'appelle "ma bibilothèque".
pas fan, mais l'idée de devoir rentrer tous mes livres me déprime, même si on peut scanner les codes-barres.
Il y a une fonction pour exporter en excel.
Par contre, pas fan des fonctionalités. Je n'ai jamais cherché en profondeur mais le système n'a pas l'air capable de gérer les auteurs multiples et a aussi du mal sur les séries. C'est rhédibitoire pour les bandes dessinées et même en roman, faut tout updater manuellement.
au moins, c'est gratuit.
et je passe sur les classification assez... surprenantes. C'est comme pour les mp3. J'ai téléchargé un jour Go de Jonsi (le chanteur de SIgur Ros) qui était classifié en post-modern atmospheric pop
Ici, j'ai "the sixth extinction" d'Elizabeth Kolbert classifié dans le genre "mass extinction". En même temps, c'est pas faux. mais c'est une niche éditoriale.

[nerghal]

j'ai essayé la google bibliotheque aussi mais ca ne m'a pas convaincu du tout (interface, fonctionnalités, livres disponibles...).

[Croaa]

Je ne m'étais jamais penché sur l’œuvre de Romain Gary/Emile Ajar...
Mais comme il n'est jamais trop tard.
Sur conseil d'une amie, je viens de lire Gros-Câlin. Vraiment très bien. Farfelu à souhait, d'une modernité assez fantastique, d'une maitrise de la langue assez époustouflante. Très touchant aussi.
Bref, je vais continuer mon exploration du bonhomme..

[Divelord]

Karim Berrouka, chanteur et plume des LV88 !!!
Je jetterai un oeil.

Si ce bouquin est aussi drôle que les paroles de leurs chansons, je me laisserais bien tenter

[Torelli]

léomalethardboilded.jpg (9.75 Kio) Vu 1153 fois

Deux romans court de Léo Malet regroupés dans ce numéro 45 de feu l'éditeur NEO.

C'est du hardboild façon roman américain avec la gouaille de Malet. Le mélange est réussi et on passe un bon moment de lecture.
Ca se lit très vite et c'est bien divertissant. Idéal quand il pleut.