Message précédent :
Moi c'est comme si tu m'enlevais le mec qui murmurait à mon oreille pendant toute mon adolescence.
Une indépendance de ton, parfois un peu mielleux, des arrangements pas tops, mais une image de dandy élégant, le tonton d'Amérique un peu. J'avais maté à l'époque un reportage sur Arte où on le voyait se retirer dans un monastère, je sais pas pourquoi ça m'avait marqué. Je m'étais dit que dans la vie on pouvait faire mille choses, que ça n'avait d'incidence que pour soi.
Bref, c'est rare quand une disparition m'affecte, je cite toujours celle de Bashung où je me suis redressé dans mon lit en disant "non", ça m'a fait pareil pour lui. Je me trouve un peu plus seul sans Cohen, je trouve la terre un peu plus vide. C'est idiot je sais bien mais c'est comme ça.
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