Une bonne lecture : on ne sait pas trop ce qui est vrai ou faux dans ces histoires même si, comme le dit Jigoro à la fin du deuxième chapitre, "Il y a un fond de vérité, crévindiou" mais c'est rigolo. Ca rappelle des procédés utilisés par Calamity Jane dans Lucky Luke ou, en moins positif, par le Joker dans Killing Joke ! ça donne une ambiance particulière plutôt agréable.
Certains moments font penser à ceux vécus par Yawara (le lutteur aùéricain fait beaucoup penser à Jody) et j'ai apprécié de voir Kaneko, la grand-mère de Yawara, qui a bien dû en baver avec ce loustic.

C'est dommage qu'elle n'ait pas été en vie pendant l'histoire principale : je pense qu'elle aurait pu le modérer et aider Yawara. Enfin, un petit regret : j'aurais bien aimé que certaines histoires se passent après la fin du manga, pour voir comment certains personnages ont évolué - même si, grâce aux bonus de fin, on sait que Jigoro va vivre encore longtemps.
Parmi les autres histoire, Les gaillards de Genroku rappelle les duos comiques japonais, avec le manipulateur et la bonne pâte. C'était assez amusant, d'autant plus que le premier ne s'en sort pas toujours à son avantage, ce qui le rend moins antipathique qu'il ne l'est en réalité. Les chapitres sur les joueurs de baseball sont moins bons mais j'ai aimé l'histoire d'amour dans laquelle ils se retrouvent pris.