Macronistan VIII - Une journée d'Ivan Denissovitch

de **Mirdhynn** » 12/12/2025 12:48

Message précédent :
De mémoire la FNSEA, c'est essentiellement des céréaliers, pas forcément des éleveurs

de **Le Tapir** » 12/12/2025 16:31

La FNSEA c'est aussi beaucoup des éleveurs.La ferme aux mille vaches n'est pas une émanation de la confédération paysanne.

ps : Après, il faut bien dire que beaucoup d'agriculteurs sont piégés par un système productiviste qui les broie. Ils sont aussi des victimes. Parfois même sans le savoir! ( souvent même).

de **choregraphe** » 12/12/2025 16:36

Celle la c'est 230 vaches pas une petite installation
La moyenne en France c'est 40 têtes

de **toine74** » 12/12/2025 18:32

Le Tapir a écrit:...

ps : Après, il faut bien dire que beaucoup d'agriculteurs sont piégés par un système productiviste qui les broie. Ils sont aussi des victimes. Parfois même sans le savoir! ( souvent même).

Ça, c'était plutôt avant, quand les formations étaient faites sur le tas. Aujourd'hui, les agriculteurs suivent des écoles/des formations spécialisées et ont accès à toutes les informations sur leur métier. Donc, si certains vont dans le productivisme, c'est en connaissance de cause. Quand on signe pour des millions en investissement, on sait bien qu'il va falloir rembourser un jour ou l'autre.

de **Pouffy** » 12/12/2025 19:51

C'est compliqué... la situation n'est pas facile et la transition aussi. D'ici à 2030, près de la moitié des agriculteurs français auront pris leur retraite.

En synthèse : FNSEA et JA droite républicaine, CR extrême droite et CP gauche... tout en sachant que jusqu'ici c'est la FNSEA qui a le dernier mot. Il y a 20 ans les éleveurs étaient pauvres et les céréaliers riches... aujourd'hui c'est plutôt l'inverse. Le lait ne rapporte toujours rien.

de **Olaf Le Bou** » 12/12/2025 21:02

on parlait de réindustrialisation y'a pas deux jours :

Le tribunal de commerce a prononcé ce jeudi 11 décembre la liquidation judiciaire du groupe Brandt, entraînant la suppression de près de 700 emplois. L’entreprise, placée en redressement depuis octobre, n’a pas trouvé de repreneur. Le maire d’Orléans, Serge Grouard, pousse un coup de gueule et dénonce une décision prise sans concertation locale.

"On a été tenus à l’écart de tout ce qui se passait dans la coulisse car on ne compte pas", a-t-il déclaré dans un premier temps. Et d’ajouter : "Sauf qu’avec la Région, on amenait 15 millions d’euros. Et bien tout le monde s’assoit dessus. Il y en a un qui s’est bougé, c’est Sébastien Martin, le ministre de l’Industrie. On a tous été mis devant le fait accompli. Ça va être vendu aux enchères pour quelques millions et ça va être racheté par les chinois, j’en ai ras-le-bol de ce pays à la con."

le maire rappelle qu’ils sont "prévenus le 27 novembre pour un jugement le 3 décembre", soit "quelques jours pour arriver à monter un dossier de reprise". "Il est très difficile de faire le tour de table bancaire. On a perdu deux mois, c’est aberrant, absurde et scandaleux", poursuit-il.

"J’en ai marre de ceux qui nous parlent de réindustrialiser la France, arrêtez de déconner. Je les invite à venir partager ce moment avec nous. Si vous avez un peu des tripes, montrez-les", s’emporte-t-il. "On va fermer la France pendant qu’on y est. La part de l’industrie française c’était plus de 20 % il y a 25 ans c’est autour de 9 % aujourd’hui. On va arriver bientôt à zéro", note l’élu.

Même jour, on apprend que l'ancienne usine de madame Bou à Douai ferme également, 130 emplois supprimés et un site industriel en moins. ça tombe comme à Gravelotte en ce moment.