il pourrait alors être tenté par une renomination de Elisabeth BORNE (qui accepterait d'abaisser l'âge de la retraite, et de réformer sa propre réforme)

bdpendant a écrit:Le gros problème pour moi c'est que les députés obéissent à une logique de partis alors qu'ils sont censés être les porte-parole de leurs administrés
Mais ils ont très peu de chance d'être élus si ils ne sont pas financés affiliés à un parti
Je suis sans dout trop utopique
toine74 a écrit:Il y a toujours eu un décalage entre les gens (ordinaires ou extraordinaires) et les élus, regardes les sondages de satisfaction de Mitterrand, Chirac, Zarko, Hollande... Idem pour ceux des PM.
Quand tu parles de caste, tu parles de qui exactement ? Les députés de tous les bords, les ministres (pour le temps qu'ils le sont), de Matignon, de l’Élysée ?
Et, comme tu le suggères, une réaction violente possible, tu l'imagines comment ? Des gilets jaunes bis ? Menée par les syndicats ? L'ultra-gauche/droite ? Sous quelle forme ? et, surtout, dans quel but ? La révolution ?
Je ne me moque pas de toi, ni te prend de haut, mais ce que tu avances me paraît bien nébuleux (depuis ma tour d'Ivoire et ses douves remplies d'ironie).
noise a écrit:Et bé ça en fait des députés écartés en zappant RN et LFI
nexus4 a écrit:Macron n'a aucune raison d'inviter des gens qui clament partout qu'ils veulent sa fin. Si c'est pour essuyer l'affront public d'un nième refus, pour cette fois il a bien raison.
Mirdhynn a écrit:noise a écrit:Et bé ça en fait des députés écartés en zappant RN et LFI
Pas tous il y a des députés de tous bords qui ont appelé à la démission de Macron pour essayer de repartir sur de bonnes bases.
Sauf que leurs chefs de parti ont tout de suite dit non, pour éviter la berezina
toque a écrit:bdpendant a écrit:Le gros problème pour moi c'est que les députés obéissent à une logique de partis alors qu'ils sont censés être les porte-parole de leurs administrés
Mais ils ont très peu de chance d'être élus si ils ne sont pas financés affiliés à un parti
Je suis sans dout trop utopique
Non. Juste lucide. La cinquième République ne réponds plus aus besoin démocratique de notre société. Ce n'est pas un problème de personnes, c'est un problème d'organisation.
Il ne faut pas oublier que nous n'avons absolument pas une caste de politique encrouté autour de Macron. Ces gens là ne fesaypas de politique avant l'arrivé au pouvoir du président. Penser que changer le personnel politique permettera d'effacer les défauts de nos représentations c'est se bercer d'illusions. C'est notre organisation qui crée ces travers.
Sinon je n'imagine pas un seul instant un PM qui ne soit pas du NFP. Il serait censuré dans la journée de sa nomination. Avec la posture du RN, c'est la gauche qui est en position de force. Ce n'est pas pour ça que celà va forcément marcher.
tzynn a écrit:toque a écrit:bdpendant a écrit:Le gros problème pour moi c'est que les députés obéissent à une logique de partis alors qu'ils sont censés être les porte-parole de leurs administrés
Mais ils ont très peu de chance d'être élus si ils ne sont pas financés affiliés à un parti
Je suis sans dout trop utopique
Non. Juste lucide. La cinquième République ne réponds plus aus besoin démocratique de notre société. Ce n'est pas un problème de personnes, c'est un problème d'organisation.
Il ne faut pas oublier que nous n'avons absolument pas une caste de politique encrouté autour de Macron. Ces gens là ne fesaypas de politique avant l'arrivé au pouvoir du président. Penser que changer le personnel politique permettera d'effacer les défauts de nos représentations c'est se bercer d'illusions. C'est notre organisation qui crée ces travers.
Sinon je n'imagine pas un seul instant un PM qui ne soit pas du NFP. Il serait censuré dans la journée de sa nomination. Avec la posture du RN, c'est la gauche qui est en position de force. Ce n'est pas pour ça que celà va forcément marcher.
Les principes de la 5e république sont bâtis sur un socle de 2 grands partis rivaux, gauche et droite, qui s'affrontent avec l'un des deux qui a nécessairement la majorité. Ces mêmes principes coincent totalement avec une fragmentation du nombre de partis. Le prochain président, quel qu'il soit, vivra aussi un enfer sans réformer les structures afin de permettre de fonctionner via des coalitions, qui ne soient pas juste de façade le temps des élections.
Je serais Macron, je profiterais des deux dernières années pour préparer un cadre futur permettant et facilitant cela. Par exemple en ne permettant plus au président de nommer le premier ministre d'emblée. Que cette place soit le fruit d'un accord entre partis qui forment une majorité. Comme les places de ministres, sur base d'un accord de gouvernement à respecter. Et de mieux définir le rôle du président.
Après, le fond du problème est que les politiciens sont tous omnubilés par la présidentielle 27 et feraient n'importe quoi pour l'avoir.
Mirdhynn a écrit:tzynn a écrit:toque a écrit:bdpendant a écrit:Le gros problème pour moi c'est que les députés obéissent à une logique de partis alors qu'ils sont censés être les porte-parole de leurs administrés
Mais ils ont très peu de chance d'être élus si ils ne sont pas financés affiliés à un parti
Je suis sans dout trop utopique
Non. Juste lucide. La cinquième République ne réponds plus aus besoin démocratique de notre société. Ce n'est pas un problème de personnes, c'est un problème d'organisation.
Il ne faut pas oublier que nous n'avons absolument pas une caste de politique encrouté autour de Macron. Ces gens là ne fesaypas de politique avant l'arrivé au pouvoir du président. Penser que changer le personnel politique permettera d'effacer les défauts de nos représentations c'est se bercer d'illusions. C'est notre organisation qui crée ces travers.
Sinon je n'imagine pas un seul instant un PM qui ne soit pas du NFP. Il serait censuré dans la journée de sa nomination. Avec la posture du RN, c'est la gauche qui est en position de force. Ce n'est pas pour ça que celà va forcément marcher.
Les principes de la 5e république sont bâtis sur un socle de 2 grands partis rivaux, gauche et droite, qui s'affrontent avec l'un des deux qui a nécessairement la majorité. Ces mêmes principes coincent totalement avec une fragmentation du nombre de partis. Le prochain président, quel qu'il soit, vivra aussi un enfer sans réformer les structures afin de permettre de fonctionner via des coalitions, qui ne soient pas juste de façade le temps des élections.
Je serais Macron, je profiterais des deux dernières années pour préparer un cadre futur permettant et facilitant cela. Par exemple en ne permettant plus au président de nommer le premier ministre d'emblée. Que cette place soit le fruit d'un accord entre partis qui forment une majorité. Comme les places de ministres, sur base d'un accord de gouvernement à respecter. Et de mieux définir le rôle du président.
Après, le fond du problème est que les politiciens sont tous omnubilés par la présidentielle 27 et feraient n'importe quoi pour l'avoir.
Les 2 blocs sont toujours là, mais ils se sont radicalisés de chaque coté pour se démarquer de ce que le FN appelait l'UMPS avant et qui est en fait le macronisme/le bloc central. Si le Macronisme disparait, ce qui est plus que probable, tu as tes 2 blocs
euh... si vous le dites a écrit:Ben non, les trois blocs qu'évoque Tzynn, qui empêchent toute majorité absolue au parlement, c'est un bloc de gauche, un bloc de droite et un bloc d'extrême-droite.
Et ces trois blocs, sous une configuration ou une autre, sont amenés à perdurer.
Mirdhynn a écrit:euh... si vous le dites a écrit:Ben non, les trois blocs qu'évoque Tzynn, qui empêchent toute majorité absolue au parlement, c'est un bloc de gauche, un bloc de droite et un bloc d'extrême-droite.
Et ces trois blocs, sous une configuration ou une autre, sont amenés à perdurer.
Ca c'est la réalité que l'on souhaiterait avoir. Rappel : PS : 2%, LR : 5% . LREM si on faisait des élections aujourd'hui ça ne volerait pas haut non plus
Les deux blocs se sont divisés pour aller soit à l'extreme (LFI et RN) soit dans le bloc central sous la bannière de Macron
Sans macron , le bloc central va disparaitre avec la promesse qu'il portait : dépasser les interets partisans PS / LR pour construire une politique commune. On voit d'ailleurs où en est cette promesse. Le PS, les verts et les ecolos ont ouvertement frayé avec LFI pour continuer d'exister, La moitié de ce qui restait des LR est parti avec Ciotti.
Les "nouveaux" députés macronistes vont être "effacés" ou retourner à un centre anémique et (peut être) arbitre comme l'était le modem avant l'arrivée de Macron
Jean-Michel Aphatie a écrit:Donc, @EmmanuelMacron invite les chefs de partis à l’Elysée, sauf @FranceInsoumise et @RNational_off
Quelle réunion curieuse… Son objet d’abord. S’agit-il d’informer les partis de son choix ? Mais alors, pourquoi écarter certains partis ? Cela donne à la réunion des allures de majorité présidentielle, ce qui est à la fois artificiel et saugrenu. Insistons en outre sur ce point : s’il s’agit d’informer, la mise à l’écart de groupes politiques représentés à l’Assemblée nationale est illégitime.
S’agit-il d’une nouvelle séance de négociations, destinée pour l’essentiel à obtenir l’abstention des députés socialistes en cas de motion de censure ? Ici aussi nous serions en présence d’une incongruité. Le problème que nous affrontons est de nature parlementaire. Ce n’est pas au président de la République de le régler, pas directement en tout cas. En agissant ainsi, il abaisse la fonction, il dévalorise le premier ministre et de ce fait se met en danger en s’exposant dangereusement.
Finalement, rien ne va. La pratique institutionnelle d’Emmanuel Macron est incohérente. Un signe supplémentaire de son épuisement personnel à la tête de l’Etat.
Etonnant, non ?
tzynn a écrit:Les principes de la 5e république sont bâtis sur un socle de 2 grands partis rivaux, gauche et droite, qui s'affrontent avec l'un des deux qui a nécessairement la majorité. Ces mêmes principes coincent totalement avec une fragmentation du nombre de partis. Le prochain président, quel qu'il soit, vivra aussi un enfer sans réformer les structures afin de permettre de fonctionner via des coalitions, qui ne soient pas juste de façade le temps des élections.
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