La terre ne ment pas !
Entre la peste et le choléra, je ne choisis rien, je me tire ! C'est d'ailleurs ce que toutes les personnes que je connais ont mis en oeuvre, fuyant souvent aux alentours de la cité pour en garder les avantages en les cumulant avec ceux de la campagne proche.
Je me souviens, quand j'étais enfant dans les années cinquante, d'une grande présence de la pauvreté, la vraie, avec des habitats ruinés, des bidonvilles et des gens qui crevaient de froid et qui ne mangeaient pas à leur faim. Tous ou presque bossaient néanmoins, avec des salaires de misère. Le plein emploi n'annulait aucunement la misère, il permettait la survie.
Marrant comme la perspective historique des trente glorieuses a gommé la réalité de ces années d'après-guerre.
L'amélioration pour le plus grand nombre ne commence en fait qu'avec les années soixante, avant c'est le garde-manger au lieu du frigidaire, la mobylette ou le vélo à la place de la bagnole, pas de téléphone ni de salles de bains, la radio sans la télé, et 3 semaines de vacances en colo ou chez les grands parents à la campagne, etc...des conditions de vie qui feraient fuir les cailleras de la banlieue la plus pourrie
Entre la peste des cités et le choléra des campagnes désertées, je choisis sans problème la campagne, la nature au lieu du béton et toutes les nuisances qui l'accompagnent. T'es chez toi dans la cambrousse, propriétaire pour pas cher, avec du terrain pour le potager et la basse-cour. T'as internet, et t'es jamais très loin de la ville, en fait.
Oui, je suis hors-sujet, mais ça me fait du bien