Les passagers du vent - François Bourgeon

[bone]

Message précédent :

En noir et blanc ça claque pas mal.

Tu parles des journaux

[Cabarezalonzo]

A l'évidence, monsieur burp vient de comparer ses journaux n&b grand format (qui claquent) avec son album couleur (d'acquisition récente), moins imposant au niveau du format mais qui en jette grâce au travail élaboré sur les couleurs.
Pour celui qui aime, les deux versions ont un attrait distinct.

[monsieur burp]

En noir et blanc ça claque pas mal.

Tu parles des journaux

Oui. Les 4 journaux noir et blanc au grand format donne un très bô rendu.

[bone]

En noir et blanc ça claque pas mal.

Tu parles des journaux

Oui. Les 4 journaux noir et blanc au grand format donne un très bô rendu.

Tout à fait d'accord

[Cooltrane]

bon, j'ai relu le bidule dans sa version couleur et d'une traite (enfin façon de parler, car je suis passé en oblique sur certains cours d'histoire)... Le bidule se tient, mais j'ai hâte de découvrir le prochain tome en N&B d'abord si possible.

j'espère que Boyrgeon nous gratifiera d'une autre maquette (le bled breton où s'en vont, par ex)

[cedd79]

Hello à tout le monde !

Je viens de lire et je suis très étonné de la note que reçoit ce nouveau tome alors qu'il y a tellement de trucs moyens qui reçoivent un 4/5 voir plus...

Pour moi, ce nouveau tome des Passagers du vent reste dans le très haut du panier de tout ce que j'ai pu lire depuis le début de l'année. Hyper bien écrit, raconté, dessiné (dans le ton du précédent cycle). Pour ce qui est du "cours d'histoire", j'avoue que cela m'a plus permis de comprendre le contexte sur une période que je ne maitrise pas du tout, et donc de m'immerger dans l'histoire.

Le dialecte ne m'a pas du tout dérangé. Oui, il m'a demandé un effort, mais c'est un peu ce que je demande d'une grande oeuvre, être exigeante dans le propos et dans le forme. Un tric vite lu, vite digéré me laisse aujourd'hui trop sur ma faim.

Ce premier tome me semble être plus une introduction. J'attends donc la suite avec impatience ! (et non, je n'avais pas acheté ni lu lu les journaux ! )

[yodada]

Je l'ai feuilleté et franchement je suis conquise, j'aimais déjà la version journal en noir et blanc mais à chaque fois c'est une claque graphique, quel réalisme, j'adore.

[chris24]

À moins que tu sois informé réellement des pérégrinations des maisons d'éditions et de leurs auteurs, je trouve que tu vas vite en besogne... Je trouve au contraire que Bourgeon reste assez longtemps chez un même éditeur. J'ai comme l'impression que tu projettes des raisons qui me semblent infondées. Et quand bien même un auteur changerait d'éditeur, ce n'est pas forcément parce que ce dernier imposerait des trucs mais peut-être bien parce qu'on lui propose mieux ailleurs...

[Morti]

Enfin lu ce premier tome, en 4 ou 5 fois.

Les 15 premières pages sont vraiment laborieuses : les passages en bretons traduits uniquement en fin de volume rendent la lecture compliquée (et cela n'apporte en plus strictement rien à l'histoire).
Un premier tome un peu décevant à mes yeux, même si c'est largement au dessus de la moyenne actuelle de la BD franco-belge.
L'histoire désole un peu dans le dernier quart du volume, et donne enfin envie d'en connaître un peu plus sur le passé de Zabo.
Concernant le dessin : les décors sont toujours incroyables, mais les expressions des visages sont souvent ratées (mais c'est une habitude chez l'auteur).

En bref, le plus pénalisant reste quand même les 3 pages de notes toutes en fin de volume et sans aucune astérisque pour les renvois : on passe son temps à jonglé entre la page de lecture et les notes, sans savoir s'il y a bien une note. Une belle erreur éditoriale, que l'auteur a sans doute imposée (et je commence à comprendre pourquoi l'auteur change constamment d'éditeur).

Assez d'accord avec toi, cet album n'est pas un plaisir de lecture, c'est laborieux.
Avec le premier cycle, on avait droit à un contexte historique durant lequel se passaient des choses, ça donnait un équilibre à l'histoire.
Ici on a un beau compte-rendu de la situation en France à l'époque mais à part quelques rares cas, il ne se passe quasi rien, c'est didactique et illustré...mais ça ne fait pas une bonne BD.

Pourtant dieu sait que j'aime Bourgeon mais là...
Déjà le cycle précédent m'avait profondément ennuyé. On nous présentait une nouvelle héroïne à qui il n'arrive pas grand chose comparé à l'Isa du premier cycle. En fait on attendait la suite de ses aventures et...rien...groooosse déception.

Et ici on repart sur le même principe de souvenirs avec un dessin toujours impeccable et reconnaissable, puis on commence à lire et pan, le coup des traductions en fin de volume...
Une ou deux, je veux bien mais 4 pages !!!
Ca casse totalement le rythme de lecture qui n'est déjà pas folichonne, bref j'achèterai le deuxième tome pour avoir la fin mais c'est loin d'être un coup de coeur...déçu à nouveau...

[jmdjo]

il m'a toujours fallu relire Bourgeon plusieurs fois pour en mesurer toute la puissance (et encore, je suis indulgent avec mes compétences).
pareil pour celui-ci.
et j'ai pu l'apprécier davantage.
même si là, j'avoue ne pas avoir pu (su ?) apprécier ce tome comme les précédents.
j'en serai quand même pour le prochain.

[onehmouninehl]

Pour ceux qui n'ont pas apprécié le coup des traductions en fin d'ouvrage, je conseille ceci (même sans l'audio), ça devrait suffire (et vous donner envie de poursuivre dans la connaissance de cette langue magnifique).

[Cabarezalonzo]

Je n'aurais jamais cru qu'Assimil pût s'intéresser aux langues régionales. Le nombre d'ouvrages à la vente est impressionnant.

[Maltemps]

Leurs méthodes pour les langues "régionales" sont excellentes. Pour certaines, comme le catalan ou le basque, on est d'ailleurs à cheval entre la langue "régionale" et "étatique". Je regrette seulement qu'ils n'aient fait qu'une introduction pour le basque, alors que les grammaires de basque unifié sont datées et ardues...

[Hugui]

On ne peut pas dire que Bourgeon nous encombre de sa production. C’est donc un grand plaisir de le retrouver.
Toujours du grand art dans chaque dessin, et une histoire humaine ancrée dans la réalité, bref le top de la BD.
Bourgeon reste mon auteur de référence, avec lui la BD est vraiment de l’art.
Un grand moment de lecture qui se savoure, ça ne se lit pas en 5mn, et ça se relit pour admirer le travail. C’est certes moins trépidant que les premiers tomes, mais plus réaliste.
Une BD à posséder contrairement à beaucoup qui encombrent les étagères une fois la lecture faite.

[Cabarezalonzo]

On ne peut pas dire que Bourgeon nous encombre de sa production.

Ah que non, que c'est bien vrai, ça ! (avec l'accent bourguignon, si possible).

C’est donc un grand plaisir de le retrouver.

Pour sûr.

Toujours du grand art dans chaque dessin, et une histoire humaine ancrée dans la réalité, bref le top de la BD.

Je ne suis pas loin d'approuver à 100 %.

Bourgeon reste mon auteur de référence, avec lui la BD est vraiment de l’art.

Un grand moment de lecture qui se savoure, ça ne se lit pas en 5mn, et ça se relit pour admirer le travail.

Ne pas hésiter à revenir en arrière, sur un passage, ou bien à relire l'album en entier si tout n'est pas suffisamment limpide en première lecture.

C’est certes moins trépidant que les premiers tomes, mais plus réaliste.

Je peux comprendre et admets facilement qu'on puisse préférer à cet album ceux marqués par le souffle épique du grand large ou l'exotisme des contrées lointaines, comme lieu de l'action. Mais en effet, ce serait dommage de bouder notre plaisir.

Une BD à posséder contrairement à beaucoup qui encombrent les étagères une fois la lecture faite.

Ah, comme c'est bien dit, c'est tellement juste !

[mbouglion]

On ne peut pas dire que Bourgeon nous encombre de sa production.

Ah que non, que c'est bien vrai, ça ! (avec l'accent bourguignon, si possible).

C’est donc un grand plaisir de le retrouver.

Pour sûr.

Toujours du grand art dans chaque dessin, et une histoire humaine ancrée dans la réalité, bref le top de la BD.

Je ne suis pas loin d'approuver à 100 %.

Bourgeon reste mon auteur de référence, avec lui la BD est vraiment de l’art.

Un grand moment de lecture qui se savoure, ça ne se lit pas en 5mn, et ça se relit pour admirer le travail.

Ne pas hésiter à revenir en arrière, sur un passage, ou bien à relire l'album en entier si tout n'est pas suffisamment limpide en première lecture.

C’est certes moins trépidant que les premiers tomes, mais plus réaliste.

Je peux comprendre et admets facilement qu'on puisse préférer à cet album ceux marqués par le souffle épique du grand large ou l'exotisme des contrées lointaines, comme lieu de l'action. Mais en effet, ce serait dommage de bouder notre plaisir.

Une BD à posséder contrairement à beaucoup qui encombrent les étagères une fois la lecture faite.

Ah, comme c'est bien dit, c'est tellement juste !

Par paresse, je me permets de reprendre ces deux interventions pour y adhérer en totalité !
Je n'aurai qu'une seule question (à Alonzo) : le ""c'est ben vrai ça" avec l'accent bourguignon" me renvoie à une publicité des années 70 que je ne parviens pas à retrouver. Pouvez-vous m'éclairer ?
Pour ce qui concerne l'album, par rapport à une critique souvent formulée, j'ai pris l'option de ne pas chercher à traduire les phrases en breton (que je ne pratique pas). J'ai regardé quelques traductions après lecture, et j'ai l'impression que ça ne m'a pas gêné dans la compréhension de l'album (qui mérite de toutes façons des relectures)...

[Charlus]

Pour la pub

Plutôt année 80, et je dirais que le dialogue était plus "ça c'est vrai ça". C'était une série de pub pour la marque Vedette.

[Cabarezalonzo]

Je confirme, charlus, pour la fameuse phrase prononcée par la "Mère Denis" Ça c'est vrai, ça !
Pub pour la marque de machines à laver Vedette.
Mais dans mon souvenir, cette pub qui a connu plusieurs déclinaisons, a débuté dans les années 70. Donc bravo à mbouglion également.

[brunob26]

Et pour une superbe représentation graphique de la fameuse Mère Denis :

[mbouglion]

Quelle émotion de revoir cette brave femme si délicatement portraiturée par Cabu !
Paix à leurs âmes respectives, ainsi qu'à la machine à laver Vedette qui doit rouiller depuis longtemps chez un ferrailleur...

[Cabarezalonzo]

Bravo à brunob26 et à mbouglion.

[Révéler] Spoiler:

Bon, on va finir par se faire éjecter, parce que parvenir à faire des parenthèses sur la Mère Denis et Cabu (sans oublier la machine qui rouille chez un ferrailleur) dans le sujet sur Bourgeon, je n'aurais pas cru cela possible au début de ce topic.
Mais faut savoir vivre dangereusement...