Les one shot Spirou et Fantasio (2)

[Le Tapir]

Message précédent :
Pour que tu le commandes!

[Tireg]

Non, vraiment, je vois pas...

[horto]

l'histoire qui parait actuellement dans le journal, scénarisée par F. Neidhart et dessinée par Tarrin est géniale. Il y a tout,les références mais sans alourdir le propos, une histoire rondement menée, des héros parfaitement typés. Je retrouve un plaisir inégalé depuis les Tome et Janry de la grande époque. Une dizaine de pages déjà publiées avec des personnages comme Charles D, Cauvin, Gaston, un Fantasio inventeur, le Spip avec un vrai rôle ... Je l'achèterai sans hésitation, et en attendant, je déguste dans le magazine.

[Mr Hubert]

Justement je trouve les clins d'oeil un peu lourdingues encore une fois.
Le coup de la référence à Tintin, ça fait quoi ? la 5 eme ou 6 eme fois qu'on nous la sert dans un One Shot en 11 ans ?
Et pour les références à Gaston, c'est très très attendu.

Concernant l'histoire je ne peux pas me prononcer, mais comme pour Bravo je remarque que Spirou est encore une coquille vide ( il ne parle pratiquement pas au début de l'aventure), et Fantasio un vantard pas très sympa.
J'espère que ça va changer dès les prochaines pages...

[pierryves]

Comme je le disais plus haut, à mes yeux, ces références seront supportables (seulement trois pages) si elles se limitent au lancement de l'histoire.
Autrement, le seul truc qui me pose un peu problème, c'est l'esthétique de Fantasio, plutôt "bancale". Tarrin la maîtrisait bien dans Le Tombeau des Champignac, mais là, je la trouve ratée une fois sur deux. C'est quoi cette non-coupe de cheveux bizarroïde qu'il lui fait !?

Sinon, Spirou a toujours été plus ou moins une coquille vide. Et Fantasio retrouve ici le côté pédant et snob que lui donnait Franquin dans les années 1950. On est loin du personnage abject que décrit Bravo, même s'il s'est (artificiellement) amélioré dans les plus récentes pages de L'Espoir malgré tout.

[Fraise Tagada]

C'est quoi cette non-coupe de cheveux bizarroïde qu'il lui fait !?

Tu le sauras à la fin de l'album !

[ArvinSloane]

bon, le Spirou à Berlin vient de sortir...
perso, pas motivé du tout je vais passer je pense
et vous ?

[Yoda33]

bon, le Spirou à Berlin vient de sortir...
perso, pas motivé du tout je vais passer je pense
et vous ?

Je vais feuilleter un peu pour voir

[BOBetBOBETTE]

bon, le Spirou à Berlin vient de sortir...
perso, pas motivé du tout je vais passer je pense
et vous ?

Pourquoi ?

[Dunyre]

bon, le Spirou à Berlin vient de sortir...
perso, pas motivé du tout je vais passer je pense
et vous ?

Vu le dessin, je ne risque pas de le prendre pour ma part. Trop éloigné des autres Spirou que j’affectionne.

[ulys]

Il me tente bien pour ma part. Pas dans mes priorités, mais je lirai c’est certain.

[arsen33]

bon, le Spirou à Berlin vient de sortir...
perso, pas motivé du tout je vais passer je pense
et vous ?

Vu le dessin, je ne risque pas de le prendre pour ma part. Trop éloigné des autres Spirou que j’affectionne.

Ayant vécu à Berlin pendant prêt d'un an, ce Spirou me tentait bien mais je l'ai feuilleté aujourd'hui... J'ai tout de même besoin d'être attiré par le dessin pour avoir envie de lire une bd...

[Dunyre]

bon, le Spirou à Berlin vient de sortir...
perso, pas motivé du tout je vais passer je pense
et vous ?

Vu le dessin, je ne risque pas de le prendre pour ma part. Trop éloigné des autres Spirou que j’affectionne.

Ayant vécu à Berlin pendant prêt d'un an, ce Spirou me tentait bien mais je l'ai feuilleté aujourd'hui... J'ai tout de même besoin d'être attiré par le dessin pour avoir envie de lire une bd...

Oui voilà la thématique est intéressante, Berlin est un sujet attirant. Mais le dessin pour le coup l’est nettement moins amha. Après les goûts et les couleurs, il devrait trouver son public.

[stephane_]

On est loin du personnage abject que décrit Bravo, même s'il s'est (artificiellement) amélioré dans les plus récentes pages de L'Espoir malgré tout.

Ou comment mélanger jugement moral à deux balles et pseudo critique de bande dessinée

[Cabarezalonzo]

Sinon, Spirou a toujours été plus ou moins une coquille vide.

Que chaque auteur pouvait emplir de son propre contenu. Oui, ce n'est pas faux.

Et Fantasio retrouve ici le côté pédant et snob que lui donnait Franquin dans les années 1950. On est loin du personnage abject que décrit Bravo, même s'il s'est (artificiellement) amélioré dans les plus récentes pages de L'Espoir malgré tout.

Personnage abject comme peut l'être un parfait abruti dans le tome 1, évidemment. Et peut-être encore un peu dans le tome 2, non ? Si Spirou ne lui ouvrait pas les yeux, Fantasio foncerait tête baissée se mettre au service de l'occupant.
Comment exonérer Fantasio sauf à le considérer comme un parfait crétin ? Mais un crétin n'inspire-t-il pas le dégoût et le mépris par sa bassesse et son sens moral dégradé (pour reprendre la définition du Larousse) ?
Etre aussi ignorant de ce qui se trame alors qu'il est tout de même journaliste (et qu'on peut supposer qu'à ce titre il a, d'une part, à la fin des années 30, "fait ses humanités" comme on le disait alors de ceux qui entreprenaient des études littéraires, études au programme desquelles la philosophie tenait une certaine place ; et d'autre part, une formation et une situation privilégiée pour comprendre et analyser certains événements, décrypter certains faits... En toute logique, c'est Fantasio qui devrait éclairer Spirou de ses lumières...) et aussi aveugle devant l'abjection de ceux qui (= les pires collabos) attendaient l'occasion de se mettre servilement au service de l'ordre nouveau, ne pas avoir la moindre méfiance à l'égard des nazis dont on parle dans toute l'Europe depuis le début des années 30, qui n'ont cessé de montrer leurs muscles à travers leur puissance militaire (qui n'aurait jamais dû exister si le Traité de Versailles avait été respecté) et ont déjà déclenché un début d'apocalypse ? En effet, la sottise de Fantasio, sa bêtise crasse, confinent à une certaine abjection lorsque Bravo en fait (provisoirement, certes) un obscur valet d'un régime brutal et hideux. Une brutalité (même en ignorant tout de certaines réalités, comme celle des camps) qui pouvait être appréhendée par des enfants et des adolescents.

[zourbi le grec]

Franquin, le premier à donner de la consistance aux personnages, n'a jamais dépeint Fantasio comme un individu très sympathique.
Il est souvent prétentieux, lâche, râleur, misogyne et autres qualités
Et n'oublions pas qu'il est le cousin de Zantafio. Mauvais sang ne saurait mentir

Je trouve que le parti pris de Bravo d'en faire un individu vraiment antipathique au départ qui s'humanise au contact de Spirou et des épreuves de la guerre, tient la route et est tout à fait respectable.

[stephane_]

Oui c'est la vie qui est initiatique, pas les études.

[zourbi le grec]

Oui c'est la vie qui est initiatique, pas les études.

Et il faut avoir fait un paquet d'études pour sortir une sentence pareille

[zourbi le grec]

]Personnage abject comme peut l'être un parfait abruti dans le tome 1, évidemment. Et peut-être encore un peu dans le tome 2, non ? Si Spirou ne lui ouvrait pas les yeux, Fantasio foncerait tête baissée se mettre au service de l'occupant.
Comment exonérer Fantasio sauf à le considérer comme un parfait crétin ? Mais un crétin n'inspire-t-il pas le dégoût et le mépris par sa bassesse et son sens moral dégradé (pour reprendre la définition du Larousse) ?
Etre aussi ignorant de ce qui se trame alors qu'il est tout de même journaliste (et qu'on peut supposer qu'à ce titre il a, d'une part, à la fin des années 30, "fait ses humanités" comme on le disait alors de ceux qui entreprenaient des études littéraires, études au programme desquelles la philosophie tenait une certaine place ; et d'autre part, une formation et une situation privilégiée pour comprendre et analyser certains événements, décrypter certains faits... En toute logique, c'est Fantasio qui devrait éclairer Spirou de ses lumières...) et aussi aveugle devant l'abjection de ceux qui (= les pires collabos) attendaient l'occasion de se mettre servilement au service de l'ordre nouveau, ne pas avoir la moindre méfiance à l'égard des nazis dont on parle dans toute l'Europe depuis le début des années 30, qui n'ont cessé de montrer leurs muscles à travers leur puissance militaire (qui n'aurait jamais dû exister si le Traité de Versailles avait été respecté) et ont déjà déclenché un début d'apocalypse ? En effet, la sottise de Fantasio, sa bêtise crasse, confinent à une certaine abjection lorsque Bravo en fait (provisoirement, certes) un obscur valet d'un régime brutal et hideux. Une brutalité (même en ignorant tout de certaines réalités, comme celle des camps) qui pouvait être appréhendée par des enfants et des adolescents.

L'excellente chronique d'A. Perroud souligne bien que cette longue épopée de Spirou à travers la guerre est surtout l'occasion de nous interroger sur ce que nous aurions fait dans ces circonstances.
Comme le Lacombe Lucien de Louis Malle, Fantasio penche furieusement du côté des collaborateurs sans être pour autant un monstre, et Spirou est là pour le tirer du "bon côté", tels nos démons et anges intérieurs

[stephane_]

Oui c'est la vie qui est initiatique, pas les études.

Et il faut avoir fait un paquet d'études pour sortir une sentence pareille

Une bonne sentence vaut mieux qu'un long discours

[Cabarezalonzo]

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