(...) Si le but est d'influencer la décision de la justice américaine, cela va probablement se révéler contre-productif, prévient Charles Kolb, le président de la French-American Foundation, qui a été conseiller à la Maison Blanche jusqu'au début des années 1990.
« Nous sommes en présence d'un problème de compréhension de la façon dont le système judiciaire américain fonctionne. Il serait impensable d'imaginer un sénateur américain ou un membre de cabinet décrochant son téléphone pour essayer de peser sur une décision dans le cadre d'une enquête criminelle », explique-t-il. Pire, selon lui, cela pourrait raidir la position américaine. « En faisant cela, vous risquez de placer les autorités judiciaires dos au mur. Elles n'auront ensuite pas d'autre choix que d'adopter une ligne dure. »
« Ce mélange des genres entre politique et justice est très mal vu aux Etats-Unis », confirme Irene Finel-Honigman, professeure de finance internationale à l'université Columbia à New York. Le New York Times parle, lui, de « fossé culturel » pour expliquer la contre-offensive française.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/06/05/bnp-paribas-face-a-paris-washington-brandit-l-independance-de-la-justice_4432833_3234.html
Et on arrive donc à ce fameux passage là dans votre livre où vous écrivez, je cite, "la mère de Hapahuac pue du cul".
A ce moment-là, peut-on parler de baisse de régime ? Fatigue ? Manque de sommeil ? Surmenage aussi probablement...
- Fabcaro