Et voilà, j'ai terminé l'écoute des 110 épisodes du Perroquet des Batignolles !
Il y a un ventre mou à mon avis au milieu du feuilleton, et je regrette un petit peu la façon dont s'est terminée la chasse aux canards, qui ne s'est pas vraiment terminée en réalité. Le feuilleton a continué en délaissant un peu brutalement cette idée.
La fin est ... pour le moins rocambolesque...
Tout fini dans une séquence métaphysique, avec le 4ème mur et tout ça...
Remarquez, les histoires de cl*** de Patafoin étaient elle aussi plutôt spéciales.
C'est d'ailleurs cette partie que j'ai le moins appréciée, alors que l'interprétation de Patafoin par Jean Benguigui est pourtant excellente. Cependant, son personnage devient au fil du temps un peu ridicule.
J'ai trouvé que parfois, certaines séquences n'étaient pas non plus très limpides et finalement, ce sont les séquences d'introduction qui sont censées n'être que des résumés des épisodes précédents qui livrent des explications.
Dans ce qu'on va appeler l'avant-dernière séquence, j'ai particulièrement apprécié les deux épisodes (104 et 105) où intervient André Dussollier en tant que soldat Boisnard. Il a une voix tellement chaleureuse, si agréable à écouter...
Bon et bien voilà, c'est fini.
Mais
mais....
Un an après le Perroquet des Batignolles, Michel Boujut et Jacques Tardi se retrouvent pour écrire la suite du feuilleton. Diffusé chaque jour, à 14h15 dans l'émission Bien entendu de Michel Grégoire, le feuilleton en 55 épisodes ravit les auditeurs avides de savoir ce que sont devenus Patafoin, Petrolini, Clémence Alice et l'abominable Le Fâcheux. "Comme pour l'écriture de la première partie de ce polar loufoque, nous nous sommes laissé porter par nos personnages, quitte à en abandonner certains pour nous obliger à en créer des nouveaux" confiait Michel Boujut dans Le Monde en 1998.
La réalisation du feuilleton est confiée, comme pour le précédent volet des aventures du perroquet, à Jean-Mathieu Zahnd. "C'est une bande dessinée expressionniste et sans images dont les effets sonores sont complètement renforcés".
Nous allons retrouver Lamartin, l'anar de la SNCF, sa petite fille Clémence-Alice, Patafoin et son ami le détective Petrolini, le commissaire Lépidon et ses deux adjoints, Maurice et Bertin, sans oublier Diego, le perroquet. Quant à Le Fâcheux, l'homme de tous les dangers, il va réussir à s'évader de prison avec un complice. Nous ferons connaissance avec sa propre mère, Germaine Le Fâcheux, sorte de "Bloody Mama" de banlieue. Avec son neveu Jérémy, petit génie de l'informatique, et avec les membres de sa sinistre bande. Après l'évasion de Le Fâcheux, le commissaire Lépidon découvre dans sa cellule une lettre codée qui l'intrigue fort et l'inquiète. Quels nouveaux forfaits prépare donc Albert Le Fâcheux ? Avec lui le pire est toujours possible !
et c'est reparti pour 55 épisodes supplémentaires avec La revanche du Perroquet des Batignolles !
J'espère que ce ne sera pas simplement une suite, mais que nous en saurons plus sur les aspects non résolus de la première partie. Une chose m'inquiète cependant, c'est qu'il n'y a nulle trace de l'acteur jouant Oscar Moulinet, le personnage principal, alors même que son destin à l'issue du 110ème épisode est pour le moins... étrange pour ne pas dire rocambolesque.
"à suivre !" avec une voix de perroquet, bien entendu
