L'homosexualité dans la bande dessinée

[rahoul]

Message précédent :

[Révéler] Spoiler:

Confusion entre l' orientation sexuelle & les canons de la beauté:
Il suffirait d' être gay pour être immunisé contre les effets ravageurs du charme de Morue ?
( D' ailleurs, dans ce conte, on ne croise aucune lesbienne dans le royaume )

[vacom]

Une évocation là-dedans :



Pas de traitement approfondi, juste un sentiment fugace transmis par quelques mots, un regard, beaucoup de silence... une opportunité que l'on saisit ou pas, et ce que ça implique, notamment en termes de liberté, d'identité. En aucun cas un thème central, mais une petite touche qui agrémente une histoire pour le moins atypique.

Peeters est grand

[Bdazur]

j'ai lu récemment ceci
une lecture fluide des aléas sentimentaux d'un jeune paumé

[rahoul]

[vacom]

A paraître en septembre :

[vacom]

Je viens de relire cette (très belle) série et plusieurs personnages homosexuels interviennent :



Par contre, ce n'est pas très reluisant pour eux : ce sont les méchants perverts de l'histoire, les crapules en gros. Je ne sais trop qu'en penser...

[vacom]

Le sujet deviendrait-il à la mode ?

[nexus4]

Coup de projecteur : Preview, interview...

[rahoul]

[Révéler] Spoiler:

Avec une romance qui lorgne sur celle de Beecher & Keller dans " OZ " ?

[nexus4]

Un poil hors sujet, un récit de travesti.
PREVIEW :

[vacom]

Thématiquement parlant, il y a sûrement des recoupements. La preview donne envie, en tout cas.

Sinon, j'ai lu ça :



Et j'ai bien aimé. Il y a une légèreté, une douceur, qui fait du bien. Beau dessin, aussi, c'est très enlevé.

[stema33]

Sur 2 albums lus ce w-kend très différent on y rencontre l'homosexualité :

Sur cet excellent album d'abord


Et ici, un personnage secondaire peu développé qui n'amène pas grand
chose sur le fait d'être homo dans l'histoire mais pourquoi pas...

[Ash B]

Concernant Dora, l'héroïne, c'était perceptible à la lecture du premier volume;
là c'est complètement assumé dans cette suite :

[vacom]

Décidément...

[nexus4]

Ils veulent absolument donner raison à la mère Boutin sur l'effet de mode ?

[vacom]

Il y en aura toujours pour surfer sur la vague, mais tous ne sont pas à mettre dans le même sac. Dans Ambre gris, par exemple, c'est très ponctuel et très bien intégré dans l'histoire. Après, oui, il y a sûrement un effet de mode, mais à tout prendre, je préfère encore ça au silence radio qui a longtemps prévalu. Le risque, bien sûr, est de voir se multiplier les titres à l'intérêt quasi nul...

[edgarmint]

ça nous vient de Suède (effet de mode global... )

En se replongeant dans son ancien journal intime, une femme revit par le souvenir une période turbulente de sa vie. En 1990, elle quitte Stockholm pour aller étudier dans l'école d'art d'une petite ville située au bord de la mer, au nord du pays. Là-bas, elle connaîtra de nombreux doutes quant à sa vocation artistique, tiraillée entre les voies contradictoires de la peinture de paysage et de l'art contemporain. Mais une grande partie de son temps sera consacré à l'amour, un domaine dans lequel elle a tout autant de difficulté à trouver son identité.

Il en est question, entre autres choses ; ce n'est en aucun cas l'objet central de ce livre.

[nexus4]

Miss Deeplane

[kilfou]

Et ben ,je savais pas qu'on avait pas le droit de faire des blagues nulles sur ce topic.

Je recommencerai pas

[jahukhan]

Il y en aura toujours pour surfer sur la vague, mais tous ne sont pas à mettre dans le même sac. Dans Ambre gris, par exemple, c'est très ponctuel et très bien intégré dans l'histoire. Après, oui, il y a sûrement un effet de mode, mais à tout prendre, je préfère encore ça au silence radio qui a longtemps prévalu. Le risque, bien sûr, est de voir se multiplier les titres à l'intérêt quasi nul...

Quel que soit le cas, je trouve l'utilisation de personnages homos qui n'ont rien de centraux dans les récits largement positif, surtout quand leur sexualité n'a aucun impact sur le scénario – n'est-ce pas là l'indifférence souhaitée par les gays en général d'ailleurs ?
L'utilisation arbitraire ou gratuite de personnages homosexuels dans les récits me paraît franchement normale, comme peut l'être la représentation de couples mixtes ou de religions différentes dans les bouquins, sans que ce soit l'objet du récit.
Par ailleurs, je conçois mal le "phénomène de mode" ou l'éventuelle vague, qui laisse penser que la recrudescence de ces personnages pourrait gonfler les ventes d'un bouquin ou le mettre sous le feu des projecteurs. J'en suis franchement pas convaincu.

[nexus4]

Allez, un petit pour la route.



Initié par bd BOUM en 2011, la parution de l’ouvrage, préfacé par Robert Badinter, tombe à point nommé dans l’actualité sociopolitique française. C’est le scénariste Hubert qui en a assuré la coordination générale, conjointement avec bd BOUM, Les Rendez-vous de l’Histoire, le centre LGBT de Touraine ainsi que les éditions Casterman. Les gens normaux est un recueil de dix témoignages transposés en bande dessinée par Alexis Dormal, Audrey Spiry, Cyril Pedrosa, Freddy Martin, Freddy Nadolny Poustochkine, Jeromeuh, Merwan, Natacha Sicaud, Simon Hureau, Virginie Augustin, Zanzim, et de cinq textes de références interrogeant chacun l’idée de normalité et le poids des schémas sociaux et sexuels dominants, signés par des historiens et/ ou chercheurs : Eric Fassin, Florence Tamagne, Maxime Foerster, LouisGeorges Tin et Michelle Perrot. Côté bande dessinée, les dix interviews sont mises en scène de façon réaliste, à la manière de rencontres documentaires. Elles couvrent une variété de parcours et de modes de pensée où il est question d’orientation sexuelle, du choix de vivre en couple, d’avoir un enfant, du regard des autres, de la loi, la morale, la maladie ou des dangers parfois mortels (selon les pays) à être homosexuel…