The Maze Echo a écrit:chris24 a écrit:Et c'est pas la démographie le problème mais le comportement la consommation et les modes alimentaires actuels. Je reprends mon exemple : 3 milliards de personnes qui vivent comme les Américains poseraient sans doute bien plus de problèmes que 30 milliards qui vivent comme les bushmen.
Si, c'est la démographie, le problème. Car même si la Terre pourrait être capable de supporter 30 milliards de Bushmen, ces 30 milliards vont continuer de croître et multiplier, et on arrivera à nouveau au même problème : les ressources terrestres sont en quantité finie, soit tu régules la démographie pour rester compatible de cette quantité, soit tu trouves d'autres ressources. Mais pour l'instant, même avec le regain d'intérêt au sujet de l'exploration spatiale, on n'est pas près de mettre cette seconde solution en œuvre. Et malheureusement, peu de civilisations vont opter pour la première.
Désolé mais je vais devoir me répéter à quelques pages près. J'ai posté un lien qui te permet de voir les courbes démographiques, le taux de natalité par femme, etc, etc. Je te laisse revenir en arrière. Ça montre juste, au niveau mondial, que ce n'est pas une courbe exponentielle, ni même linéaire, mais
en cloche, c'est-à-dire que la démographie est en train de s’auto-réguler d'elle-même et il semble que nous de dépasserons pas les 11 milliards en 2100 (sans tenir compte d'aucun événement extérieur comme le réchauffement climatique). La courbe démographique n'est pas à confondre avec la courbe de CO2 !
Plus un pays devient prospère, plus l'éducation augmente et moins la population a d'enfants (éducation, contraception, compréhension des enjeux mondiaux (climat, pollution...)) C'est ce qui explique que nos pays ont une population qui augmente très doucement, voire qui stagnent ou même régresse. Ça s'équilibre tout seul.
Ensuite, de la façon dont nous consommons ou construisons dépendra totalement notre capacité de gérer nos ressources. 3 milliards d'Américains épuiseraient le monde en 100 ans (admettons), alors que 30 milliards de Bushmen pourraient peut-être tenir indéfiniment.
Il s'agira de changer de paradigme : passer d'un monde de croissance à un monde de gérance éthique et responsable.
Si nous construisons du jetable, avec de l'obsolescence programmée, des renouvellements de gamme incessants, de mode, etc., etc., si rien ne change de ce côté-là alors, oui, le nombre de personnes est un problème et déterminera un seuil critique qui nous amènera peut-être par la force des choses à une régulation vers le bas.
Si au contraire nous basculions dans un société
totalement tournée vers la gestion intelligente de nos ressources alors on devrait pouvoir vivre sans difficulté même avec 11 milliards d'habitants. Il faudra que chaque objet fabriqué soit réellement 100 % recyclable
ET recyclé et avec une forte partie bio-dégradable sans impact (bio-plastique à base d'algue, etc.) Que chaque produit soit considéré dans son ensemble, depuis ses matières premières à sa conception, sa fabrication, son utilisation et jusqu'à son recyclage avec un bilan neutre au final. Voire à un bilan vertueux, je pense notamment à la permaculture qui enrichit les sols au lieu de les rendre stériles comme avec l'agriculture à intrants chimiques.
The Maze Echo a écrit:chris24 a écrit:Quel intérêt par rapport à la maitrise du solaire ?
1h d'ensoleillement suffit à alimenter nos besoins au niveau mondial pour 1 an.
Ça me semble ô combien plus efficace, prometteur et sans risque et à très faible coût.
1h d'ensoleillement suffirait pour les besoins mondiaux, mais toute la lumière captée par un panneau PV est perdue pour ce qui se situe en-dessous : flore et faune, et même le sol.
Pas d'accord non plus. La plupart des PV sont sur les toits. Et à l'avenir peut-être que les toitures solaires seront le standard (comme les tuiles de Tesla). De plus quand on parle d'autonomie individuelle, c'est pas 300 m² de PV qu'il faut mais 30 m² environ. Et là encore ça ne fait que se réduire car la capacité en puissance des PV augmente sans cesse. Il est fort probable que dans 20 ans 10 m² suffisent pour la même puissance. Même chose pour les batteries en terme de capacité, volume et poids.
On peut aussi installer des PV au sol mais sur pilotis mobiles qui tournent pour suivre le soleil. Auquel cas la zone en-dessous reste par exemple cultivable et ne gêne en rien faune et flore.
Je me souviens aussi d'une invention prometteuse — hélas tuée dans l'œuf je pense — de la part d'un Espagnol qui avait créé il y a 4-5 ans une sphère en polymère qui concentrait les rayons sur un mini capteur de très haute capacité.
Dans tous les cas un système individuel est préférable à un système centralisé pour des questions de pérennité (le gouvernement devrait d'ailleurs inciter bien plus à la création de potagers pour créer de la résilience, avec des primes par ex, car comme il a été évoqué nos réserves alimentaires sont de très courte durée et là aussi c'est vraiment jouer avec le feu).
Mais si on devait opter pour une centralisation, au sol ça ne représente que 100.000 km2, soit un carré de 316 km de côté, ou 1/6ème de la France pour couvrir les besoins mondiaux. C'est juste ridiculement faible. Surtout en considérant que les déserts c'est 50 millions de km², soit 1/3 de la surface des continents. On pourrait très bien les répartir dans différents déserts (avec un système de nettoyage, ou un revêtement insensible à la poussière comme pour certains textiles étonnants).