Kazuo Kamimura

[corbulon]

Message précédent :
Ben peut-être la plus belle oui, bon faut dire que Cornélius s’est un peu loupé pour la couverture des fleurs rouges de Yoshiharu Tsuge.

[kilfou]

Lu les fleurs du mal T1, c'est beauuuuuu.

mais au niveau du scénar, je suis moins fan, je vois une succession de scènes sans trop de lien, je vois pas de progression chez les persos.

Ha et attention la postaface spoile, y compris le 2.

[Tibo!]

Ca donne quoi Fleur de l'ombre ?

Passé 2-3 fois devant et j'arrive pas à me décider pourtant je suis fan de l'auteur...

Merci pour la postface, je ne ferais pas l'erreur

[MOELU]

Ca donne quoi Fleur de l'ombre ?

c'est du pûr Kamimura, pas de réelle surprise mais un très beau personnage féminin, une intrigue qui laisse beaucoup de marge, j'M

[Tibo!]

Merci ! Je l'ai pris

[edgarmint]

Ca donne quoi Fleur de l'ombre ?

c'est du pûr Kamimura, pas de réelle surprise mais un très beau personnage féminin, une intrigue qui laisse beaucoup de marge, j'M

Comme majeure partie des Kamimura, c'est dense, ça prend le temps de creuser les personnages, rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, c'est un vrai plaisir à lire.

[corbulon]

[corbulon]

On vit vraiment une époque formidable niveau vintage de l’autre côté des Alpes , avec cette première édition hors des frontières du Japon :

[Torelli]

Lu :



Magnifique histoire triste, violente et poétique à la fois. De plus il y a des planches sublimes notamment celle sous la neige ou la pluie qui renforce le côté poétique à l'histoire.

[corbulon]

[silverfab]

Joli mais y a t-il un rapport entre Lady Snowblood (si je ne m'abuse?) et ce whisky ?

[corbulon]

En fait ça fait parti d’un projet pour célébrer les 80 ans de l’auteur en 2020.

[silverfab]

D'accord merci.
J'avais pas vu le degré du whisky, 52,8° ça doit piquer!

[EYE OF DOOM]

Mieux vaut tard que jamais, je decouvre l’oeuvre de Kamimura.
C’est superbe.

J’ai lu le club des divorcés, chronique douce amer de l’histoire d’une jeune femme divorcée qui tient un bar a hotesses. Il y a des passages particulièrement émouvants dus aux envolées du dessin de Kamimura et a ses ruptures de style.
Je suis dans Fleur de l’ombre, meme qualité et emotions.
Dans un registre different, lu aussi la 1er partie Fleur du mal, recit erotico-atroce de sevices (tortures, meutres, mutilations,…) fait a la gent féminine par un monstre pervers dirigeant une ecole d’ikebana. Pour lecteurs avises uniquement.

Le trait de Kamimura est assez simple voir repetitif mais il transcende completement ces limites par des compositions stylisées audacieuses dont certaines me semble sous forte influence de René Gruau, le génial dessinateur de mode.
Si quelqu’un en sait un peu plus sur cette influence, ca m’interesse.

En tout cas, c’est parti pour lire l’ensemble de ce qui est trouvable.

[euh... si vous le dites]

En tout cas, c’est parti pour lire l’ensemble de ce qui est trouvable.

Je pense que tout ce qui a été édité en français est toujours disponible.
Je te recommande en priorité Le fleuve Shinano.

[corbulon]

Inédit en intégral même au Japon (bien sûr là-bas, les histoires étaient sorties mais pas en recueil), deux volumes cartonnés de plus de 500 pages, bichromie et couleur.

[EYE OF DOOM]

Je continue ma lecture, avec le tome 2 de Fleur de l’homme et Maria (2 tomes).
Toujours tres chouette meme si les personnages ou intrigues sont assez interchangeables entre Le club des divorcés, Fleur de l’ombre et Maria. L’emotion saisie a un moment où on s’y attends pas trop. Beaucoup d’erotisme : je me demande quel etait le public au japon a l’epoque. Ca ressemble a un recit feministe ecrit par un homme pour des hommes.
A noter que Maria se termine bien, entendu l’heroine est heureuse a la fin.
Merde, je spoile…

Je suis passé a la librairie Junku car la fois precedente il m’avait semblé avoir feuilleté un art book particulièrement beau avec plein de repro de couvertures et publicités.
Mais il ne l’avait plus.
Je pense que c’est celui la:

[ludozman]

Je continue ma lecture, avec le tome 2 de Fleur de l’homme et Maria (2 tomes).
Toujours tres chouette meme si les personnages ou intrigues sont assez interchangeables entre Le club des divorcés, Fleur de l’ombre et Maria. L’emotion saisie a un moment où on s’y attends pas trop. Beaucoup d’erotisme : je me demande quel etait le public au japon a l’epoque. Ca ressemble a un recit feministe ecrit par un homme pour des hommes.
A noter que Maria se termine bien, entendu l’heroine est heureuse a la fin.
Merde, je spoile…

Il y a beaucoup de motifs et de thèmes récurrents dans l’œuvre de Kamimura encore plus visible dans les mangas dont il est l'auteur complet : mais même quand il n'est pas l'auteur du scénario on retrouve des éléments communs. Il semble que Kamimura était attaché à raconter certaines choses, en ce sens, c'est souvent "reprise et variation sur le même thème", surtout je crois Kamimura avait tendance à considérer qu'il lui fallait parler de ce qu'il connaissait, qu'il n'y avait pas d’intérêt à raconter des choses qui n'étaient pas en accord avec sa personnalité ou simplement sa vie. Dans le magazine ATOM, il y avait une interview d'un mangaka qui le lui reprochait d'ailleurs, je me souviens plus qui c'était (peut-être Ryōichi Ikegami), disant qu'au fond il dessinait toujours les mêmes histoires de la même façon.
Et puis on voit aussi des défauts, Kamimura se soucie peu de l'intrigue par exemple, d’où le sentiment parfois d'une histoire qui ne sait plus très bien ou elle va, la deuxième moitié et surtout le dénouement de FLEUR DE L'OMBRE montrent bien ça. Malgré tout, il y a une force et une sensibilité qui transcende tout ça... surtout dans ses chefs d’œuvre comme LE FLEUVE SHINANO et LA PLAINE DU KANTO...

[corbulon]

[zyxon]

la version de Kamimura de L'île panorama dans Ranpo Gekiga qui vient de sortir chez le Lézard Noir,
pas encore acheté mais il me tente bien
Il est annoncé le 22/10 mais il est déjà disponible dans les librairies
https://lezardnoir.com/produit/manga/ranpo-gekiga-vol-1/

[corbulon]

Oh un premier visuel, bon après pour avoir du 100% Kamimura, il va falloir s’habituer à aller de l’autre côté des Alpes