Joseph Gillain une vie de bohème - biographie Jijé

[BDbilos]

Message précédent :

Comme ne me dira jamais mon grand-père :
-"Te plains pas : t'es vivant !"

[Vautour2b]

De plus le propos est très fluide, pas du tout lourd et pompeux : on se laisse guider au gré des récits de vie proposés, témoignages d’une époque et d’une société (belge wallonne, rurale et chrétienne catholique) très marquée par des convictions fortes et des habitudes ayant la dent dure.

Instructif la description de la (rude) vie des gens au début du XXème siècle : mariages arrangés, maladies, perte d'enfants en bas âge, mode de vie dicté par la religion, guerre... cela relativise les "sacrifices" que l'on nous demande en période de Covid

Clairement.

Lisez "des grives aux loups" et sa suite directe "les palombes ne passeront plus", de Claude Michelet (qui connait bien son sujet).
L'histoire d'une famille d'agriculteurs depuis 1900 jusqu'à la guerre d'Algérie, dans un petit village de Corrèze ; cela vaut tous les livres d'histoire, cela se lit très facilement et c'est édifiant.

Nos jérémiades d'aujourd'hui font doucement rigoler, à côté.

Et le covid, hein, qu'est-ce que c'est à côté de la peste bubonique, hein!?
On trouve toujours pire tu sais, il y a toujours mille bonnes raisons de relativiser nos soucis. Se plaindre d'un souci moindre ne signifie pas pour autant qu'on met tout sur le même plan. A en écouter certain, il faudrait ne se plaindre de rien si ce n'est pas extrêmement grave. On peut raler contre un truc tout en ayant conscience qu'il y a un milliard de choses plus graves.

+1000

[yannzeman]

De plus le propos est très fluide, pas du tout lourd et pompeux : on se laisse guider au gré des récits de vie proposés, témoignages d’une époque et d’une société (belge wallonne, rurale et chrétienne catholique) très marquée par des convictions fortes et des habitudes ayant la dent dure.

Instructif la description de la (rude) vie des gens au début du XXème siècle : mariages arrangés, maladies, perte d'enfants en bas âge, mode de vie dicté par la religion, guerre... cela relativise les "sacrifices" que l'on nous demande en période de Covid

Clairement.

Lisez "des grives aux loups" et sa suite directe "les palombes ne passeront plus", de Claude Michelet (qui connait bien son sujet).
L'histoire d'une famille d'agriculteurs depuis 1900 jusqu'à la guerre d'Algérie, dans un petit village de Corrèze ; cela vaut tous les livres d'histoire, cela se lit très facilement et c'est édifiant.

Nos jérémiades d'aujourd'hui font doucement rigoler, à côté.

Et le covid, hein, qu'est-ce que c'est à côté de la peste bubonique, hein!?
On trouve toujours pire tu sais, il y a toujours mille bonnes raisons de relativiser nos soucis. Se plaindre d'un souci moindre ne signifie pas pour autant qu'on met tout sur le même plan. A en écouter certain, il faudrait ne se plaindre de rien si ce n'est pas extrêmement grave. On peut raler contre un truc tout en ayant conscience qu'il y a un milliard de choses plus graves.

Le problème, c'est que ce ne sont pas des "soucis moindres".
Nous vivons un quotidien à des années lumières de celui de nos grand-parents (je parle de ma génération, celle née en 1970), pour ceux qui sont issus de la classe ouvrière et paysanne.

J'ai enterré ma grand-mère (97 ans) il y a 1 an. A cette occasion, j'ai appris la vie qu'elle a mené ("subie" serait plus juste), et jusqu'à sa retraite (sa 2ème vie, vraiment), c'était affreux de chez affreux. Inimaginable de nos jours ; nous serions tous à passer notre vie en cellule psychologique si nous devions avoir la même vie.

Le décallage est tel que j'ai honte de me plaindre et d'entendre les gens se plaindre, même de choses graves pouvant affecter ma vie et celle de mes concitoyens.

Un peu comme les survivants d'un camp de concentration, en entendant les gens se plaindre d'être "pris en otage" parce qu'ils perdent du temps à la caisse d'un supermarché. C'est de ce niveau là, vraiment.

Fin du HS, d'autant plus que je n'ai pas encore lu ce gros livre (même pas déballé de son enveloppe plastique !), et qu'à entendre tout le monde, il est vachement bien, zut de zut !

[Erik Arnoux]

Oui, mais on s'écarte tranquillou du sujet initial, comme souvent... Parlez du bouquin !

[Dunyre]

Ça y est j’ai enfin terminé ce magnifique pavé ce matin, après un mois de lecture et à raison de lectures par chapitres (jamais plus de 2 à la suite, pour savourer !).

Que dire sinon que c’est en toute objectivité la biographie la plus complète jamais réalisée sur un auteur de BD. Tout est creusé, détaillé, expliqué. Le personnage est bien mis en avant, avec ses qualités et son incroyable richesse humaine et artistique. Mais sans omettre de parler de ses doutes et de ses défauts, le rendant encore plus humain.

Je suis particulièrement bluffé par la quantité de témoignages et anecdotes sur sa vie. Il n’a pas eu la carrière d’auteur de BD que son talent graphique lui aurait permis de faire, mais il a indéniablement été l’un des artisans de l’ombre de Spirou et des Dupuis pendant longtemps. Une vie « vécue », active et non pas passive.

Je ne suis qu’un jeune lecteur-collectionneur de 27 ans bientôt, qui n’a pas pu connaître ni le bonhomme ni les époques dans lesquelles il a vécues. Mais l’enseignant d’histoire-géographie que je suis désormais a pris plaisir à découvrir et, un peu, vivre ces époques à travers le prisme des Gillain et de Jijé.

Merci pour ce moment de lecture M. Deneyer, c’est un hommage incroyable que vous avez fait à Jijé, en le remettant à sa juste place dans la BD FB/BF : celle de l’initiateur d’une mouvance graphique et artistique, d’un mode de vie pour les artistes du XXe siècle.

[Erik Arnoux]

non, je crois que tu ne peux pas dire "qu'il n'a pas eu la carrière que son talent" etc... Tu confonds avec la reconnaissance du (grand) public, je crois. La carrière, il l'a eue. Et il est mort il y a 40 ans avant l'explosion du métier.

Mon immense regret est de ne pas avoir été le voir à l'Orangerie, alors que jeune debutant, j'aurais pu, par l'entremise de mon camarade Christian Rossi qui me l'avait suggéré deux ans avant sa disparition.

[Erik Arnoux]

Ps: DMYR: Au passage, si tu apprécies le travail de François Deneyer, je te recommande son autre pavé "petites histoires originales" que je viens de recevoir par son entremise... (je ne le trouvais pas)
Un bijou sur les planches originales et leur histoire, donc...

[Genug]

Ps: DMYR: Au passage, si tu apprécies le travail de François Deneyer, je te recommande son autre pavé "petites histoires originales" que je viens de recevoir par son entremise... (je ne le trouvais pas)
Un bijou sur les planches originales et leur histoire, donc...

Il semble pourtant disponible çà et là -- avis aux amateurs !

[Dunyre]

non, je crois que tu ne peux pas dire "qu'il n'a pas eu la carrière que son talent" etc... Tu confonds avec la reconnaissance du (grand) public, je crois. La carrière, il l'a eue. Et il est mort il y a 40 ans avant l'explosion du métier.

Mon immense regret est de ne pas avoir été le voir à l'Orangerie, alors que jeune debutant, j'aurais pu, par l'entremise de mon camarade Christian Rossi qui me l'avait suggéré deux ans avant sa disparition.

Oui c’est ce que je voulais dire, la reconnaissance du grand public. Mon goût pour les BD me vient de mon père, collectionneur de BD depuis 30 ans (il en a 50), qui ne m’a jamais parlé de Jijé et qui n’en a aucune BD alors qu’il a 3200 volumes chez lui dont des EO de Tintin, B&M, etc.

Le fait est qu’en fermant cette biographie on se dit « mais mince, pourquoi personne ne parle plus de Jijé ? » au vu de tout ce qu’il a produit artistiquement.

Je comprends ton regret, ce devait être quelque chose d’aller à Champrosay voir « le maître »

[Diddu]

Tout de même, les éditions Dupuis mettent assez bien en valeur l'oeuvre de Jijé au travers la véritable histoire de Spirou, les intégrales Valhardi ou encore Jerry Spring !
Tu ne fréquentes peut-être pas les sujets appropriés, mais son travail est restauré et facilement accessible.

[Dunyre]

Ce que je voulais dire c’est en dehors du cercle fermé des passionnés. Tu as une vision assez particulière de la BD et de la société Diddu, pour avoir pu te lire sur de nombreux forums. Je gage néanmoins que le commun des mortels que je côtoie en tant qu’enseignant ne sait pas du tout qui est Jijé.

Or vu son importance dans le média qu’est la BD actuellement, de plus en plus « bankable » dans les journaux ou à la radio, je trouve étonnant que seuls quelques initiés soient au courant de qui il a été et du rôle qu’il a joué. Quand un Franquin, un Peyo ou un Goscinny vont être connus... au moins pour leur œuvre.

Il est vrai qu’en l’absence de série-phare, vendue à des millions d’exemplaires, Jijé n’a pas la même base de reconnaissance potentielle par le grand public. C’est ce point-là que je regrettais, de ne pas avoir plus de place auprès du grand public pour Jijé.

On ne verra jamais à Carrefour de BD de Jijé alors que les Asterix, les Lucky Luke, les Blake & Mortimer ou plus récemment les BD de Van Hamme ou Arleston sont foisons. C’est symbolique mais cela confirme « l’inconnu Jijé pour 65 des 67 millions de français ».

[EYE OF DOOM]

Ce que tu dit la, peut etre dit de nombreux artistes. On ne vas citer spontanement Daumier comme artiste francais majeur du 19ieme sciecle, quand bien meme ce dernier est beaucoup produit et que son oeuvre a une influence considerable sur de nombreux artistes qui l’ont suivi.
Quand j’etait jeune, dans les annees 70, je ne lisais pas de bd de jijé, Jerry Spring ou Tanguy&Laverdure. Je connaissais son trait mais sa production ne m’intéressait pas. La decouverte a eu lieu plus tard au debut des annees 80 quand on a commencé a reediter ses oeuvres des annees 30: Jojo, Trinet er Trinette en Himalaya, Blondin et Cirage en Amérique,... avec les Pechés de Jeunesse. Ca a ete un choc, j’etais et je demeure fasciné par son style des années 30 et 40. J’ai acheté tout ce qui resortait, avant que mes déplacements professionnels a Bruxelles me permettait d’acquerir Petit Belges, Cahiers Wallon, Spirou de l’immédiat apres guerre...
Que Jijé ai eu ou non une grande notoriété publique n’importe assez peu, il est connu de tout amateur de bd un peu serieur qu’il a eu une influence considerable sur toute une generation d’auteur, De Franquin a Moebius ou Chaland, et que son heritage vit encore.

[Larry Bambell]

Tout de même, les éditions Dupuis mettent assez bien en valeur l'oeuvre de Jijé au travers la véritable histoire de Spirou, les intégrales Valhardi ou encore Jerry Spring !
Tu ne fréquentes peut-être pas les sujets appropriés, mais son travail est restauré et facilement accessible.

... Et certains "Tout Jijé" semblent encore dispo !...

[Erik Arnoux]

Il semble pourtant disponible çà et là

Sur le papier, oui. Mais dans les faits... Je l'avais commandé à la FNAC mi-décembre, résultat trois semaines d'attente commande avant de me dire que c'était "indisponible chez le fournisseur". J'ai essayé deux libraires CBD, pareil. Alors du coup en désespoir de cause et parce que je le voulais vraiment, j'ai mailé directement à l'auteur que j'étais bien marri... et au final lui ai acheté à lui

[LEAUTAUD]

J'ai lu tranquillement le beau livre de François Deneyer et ses 440 pages denses, avec ce petit corps de police et ses lignes courant sur toute la largeur de la page. Il a fait ce choix exigeant sans mise en colonne et avec un inter-lignage adapté.
C'est de toutes façons, comme l'a rappelé quelqu'un ici, un ouvrage à déguster chapitre après chapitre (j'y ai consacré plusieurs jours).
La reliure avec ses cahiers cousus, et son tranche-file, permet de compenser son poids important et d'ouvrir le livre à plat malgré sa pagination imposante. J'ai apprécié ce confort de lecture.

J'ai rarement eu sous les yeux une somme consacrée à un auteur qui offre une telle profusion de détails et une iconographie aussi époustouflante, mêlant dessins, tableaux, sculptures et autres réalisations que Jijé essaima toute sa vie, et il en eut plusieurs !
Ce parti-pris d'exposer toute l'oeuvre, bien au-delà de la stricte bande dessinée, est un plaidoyer en reconnaissance du statut d'artiste éclectique que fut Jijé.
Rien que pour cela ce livre constitue une documentation indispensable, sans être un catalogue raisonné (Jijé a peint plus de 500 tableaux, entre autres).
Mais c'est toute sa vie qui défile, avec ses ascendances wallonnes et le milieu simple, exigeant et traditionaliste qui va forger le caractère et les goûts du futur auteur.
Dés 14 ans il met la main à la pâte artistique (à Maredsous) à l'âge ou un Hergé poursuivait ses humanités.
Ce concept du travail comme mode de vie il va le mettre en oeuvre jusqu'à la fin, pour faire le mieux possible, tout en partageant sa pratique artistique.
Former, entraider, dépanner, recommander, sont les maîtres-mots de son existence, plusieurs générations d'auteurs en sont la preuve, auxquels il a ouvert sa porte, offrant une hospitalité généreuse, secondé par son épouse Annie qui joua un rôle si important à ses côtés.
Il a croisé et connu à peu près tous les auteurs belges et français, souvent comme initiateur, toujours comme complice.

Grâce à l'extraordinaire documentation de François Deneyer, nous suivons aisément le parcours chaotique de Jijé dans ses pérégrinations (fabuleux récit détaillé de l'aventure mexicaine et américaine !) et rencontres décisives : c'est carrement la grande histoire du neuvième art qui défile dans ces pages, mélée à la grande Histoire tout court, celle de ce XXè siècle, à la fois meurtrier et enthousiasmant.
J'ai apprécié le souci d'authenticité de Deneyer qui remet à l'heure certaines pendules déréglées, et son utilisation pertinente de l'impitoyable chronologie, qui lui permet ces révisions bienvenues.
Entre mille autres précisions, je retiens la rectification concernant Eddy Paape et son appropriation erronée sur le premier cycle de Valhardi, où le judicieux rappel de la chronologie des mesures antisémites des nazis en Belgique occupée qui contextualise les trois dessins controversés de Jijé. (Aucun biographe de Hergé n'a, à ma connaissance, effectué la même recherche...)

La vie de Jijé donne le tournis, il est, par exemple de ceux qui vont judicieusement convaincre Jean-Michel Charlier puis René Goscinny que leur avenir est dans le scénario et non dans le dessin.
Il est un galvanisateur au charisme déroutant: l'aventure américaine permet , enfin, de connaître les véritables péripéties, faisant table rase des approximations et autres déclinaisons fantaisistes qui me gênaient jusque là: merci à lui !

Il a su rendre l'hommage mérité à ce géant, et a dédié son livre à Benoît Gillain (très présent dans l'ouvrage) et à Jacques Dutrey, (dont j'étais l'ami, et qui me parlait si souvent de Jijé, une de ses icônes aux côtés de Harvey Kurtzman et Pierre Joubert). Je suis sensible à ce geste de François Deneyer.

Si vous n'achetez qu'une biographie, procurez vous cette "vie de bohème", vous voyagerez, vous rirez, et surtout, vous serez ému et plus riche de partagez ainsi la vie extraordinaire d'un des pères du 9ème Art.

[Erik Arnoux]

Je comprends ton regret, ce devait être quelque chose d’aller à Champrosay voir "le Maître"...

Tu connais la blague du jeune admirateur qui sonne chez un grand Auteur et à qui le domestique ouvre la porte ?

- "C'est pour le Maître ? "
- "Euh... Non, non, c'est pour le voir..."

En fait, les auteurs de BD sont des gens plutôt accessibles, mais vers 18/19 ans, ils me semblaient impossible à rencontrer et d'oser aller leur présenter mon travail. Pas vraiment par peur de se faire démonter des premières œuvres forcément bien perfectibles mais tout bêtement parce que je ne savais pas où et chez qui aller.

Mais pas mal de copains ont su franchir le pas. Spontanément, je serais sans doute à l'époque allé chez Jacques Martin qui était l'auteur qui me parlait le plus. Ou chez Jean Graton qui vient de nous quitter. Quand Christian Rossi qui avait 22 ans alors m'a dit qu'il avait travaillé chez Jijé, c'était en 78 et j'avoue que je n'avais pas été plus subjugué que ça, n'ayant pas vraiment conscience du talent de Joseph dont d'ailleurs je ne connaissais guère que la reprise de Tanguy, bien moins bonne à mes yeux d'alors que les albums d'Uderzo. Depuis j'ai eu le temps de changer d'avis, au vu de ses originaux notamment. Et pourtant l'Auteur m'était presque familier, puisque depuis mes 13 ans, j'avais deja lu et relu le petit livre de Vandooren dans lequel Jijé donnait des conseils.

[LEAUTAUD]

.................................................................................................................... Depuis j'ai eu le temps de changer d'avis, au vu de ses originaux notamment. Et pourtant l'Auteur m'était presque familier, puisque depuis mes 13 ans, j'avais deja lu et relu le petit livre de Vandooren dans lequel Jijé donnait des conseils.

Ah ! ça me fait plaisir de lire cette anecdote !
Je te mets dans la liste des auteurs que ce livre d'entretiens,( paru en 1969 chez Marabout) a intéressé et aidé. Tu es en bonne compagnie.

[Yoda33]

Je lis chaque chapitre entre des nouveautés BD ... c est dense et riche, encore un travail époustouflant de François Denayer, après son " Petites histoires originales " que j avais aussi lu sur un mois entrecoupé de nouveaurés Bd

[Erik Arnoux]

Voilà bien des années que j'en reparle régulièrement (y compris sur mon blog) car ce petit livre jaune acheté en 69 à sa sortie, que j'ai racheté état neuf (!) l'an passé est depuis mon enfance ma bible de référence, comme elle est d'ailleurs celle de tous les copains de ma génération, sans exception. Le contexte d'alors faisait qu'on parlait très peu de technique BD et que je recopiais depuis mes dix ans des dessins et des planches sur des cahiers d'écolier sans trop savoir la marche à suivre pour "faire" de "vraies" pages... Il y avait bien eu un numéro de Spirou consacré sur le sujet, avec un article assez développé, sans doute de Delporte, expliquant un peu la technique à suivre. À commencer par le fait que les auteurs dessinaient deux fois plus grand que ce qui était dans le journal...

Mais ce petit opus Marabout paru quelques semaines plus tard est une mine. Ah, le mystérieux "appareil à hachurer de marque Kern", l'astuce de Franquin du peigne sur carbone pour tracer rapidement les portées et ses fameux "Rapidographs Variant" (en fait, les "Rötring") et surtout, surtout la liste des conseils à la fin de Vandooren...

Avec sa conclusion "si vous croyez en vous, foncez, bon sang !" J'y ai cru.

[Genug]

Il semble pourtant disponible çà et là

Sur le papier, oui. Mais dans les faits... Je l'avais commandé à la FNAC mi-décembre, résultat trois semaines d'attente commande avant de me dire que c'était "indisponible chez le fournisseur". J'ai essayé deux libraires CBD, pareil. Alors du coup en désespoir de cause et parce que je le voulais vraiment, j'ai mailé directement à l'auteur que j'étais bien marri... et au final lui ai acheté à lui

Voilà qui méritait donc d'être signalé.

[Yoda33]

Il semble pourtant disponible çà et là

Sur le papier, oui. Mais dans les faits... Je l'avais commandé à la FNAC mi-décembre, résultat trois semaines d'attente commande avant de me dire que c'était "indisponible chez le fournisseur". J'ai essayé deux libraires CBD, pareil. Alors du coup en désespoir de cause et parce que je le voulais vraiment, j'ai mailé directement à l'auteur que j'étais bien marri... et au final lui ai acheté à lui

Voilà qui méritait donc d'être signalé.

C est un tirage faible, beaucoup d amateurs d originaux l ont chez eux ... je l ai vendu comme libraire, mais à l époque, j étais le seul à l avoir en stock sur Bordeaux