Je viens de lire... [COMIC]

[jmc95]

Message précédent :

En même temps c est un peu un retour pour Conan acr dans les 70's l'age Hyboreen, set etc a aliemnté la continuité Marvel. De mémoire la lemurie (donc la couronne des serpents) en faisait partie.
Je suis pas un connaisseur de Conan donc je peux me tromper mais il me semble bien.

Je me souviens du super cross-over de Red Sonja et Spiderman, dessiné par john Byrne, surtout.
Un régal pôur les yeux (et je me demande si ce n'était pas Claremont qui avait scenarisé le truc)

Si, si… Marvel Team-Up #79 par le trio Claremont/Byrne/Austin juste avant la grande époque des X-Men (chez nous dans un Spécial Strange…).
Très peu réédité pour des histoires de droits perdus par Marvel sur la licence.
Mais maintenant qu'ils l'ont récupérée…

[mallrat]

non red sonja reste chez Dynamite....
Les droits de Red Sonja sont dissociés de Conan..
https://www.cbr.com/marvel-red-sonja-conan-deal/

[cicerobuck]

Je viens de lire :

- Silver Surfer - Requiem #1-4
- Silver Surfer - In Thy Name #1-4

Laissées de côté à leur sortie il y a plus de dix ans, elles m'étaient restées dans un coin de la tête, leurs auteurs ne m'étant pas indifférents. Le problème est que le Surfer d'Argent est un personnage que je trouve fascinant, mais dont les récits sont en général d'un profond ennui.

Mais à l'occassion d'une discussion sur Esad Ribic, je me suis commandé Requiem sur Ebay, et pris dans la foulée In Thy Name, par Tan Eng Huat. Les séries sont respectivement scénarisées par Staczynski et Simon Spurrier, deux auteurs capables du meilleur comme du pire.
Alors disons le tout de suite, ces deux séries n'ont pas médiatiquement marqué leur époque, peut-être parce qu'elles interviennent à une époque où la folie créative des débuts de Marvel Knights est en train de céder la place à une rationalisation extrême du MU, le succès des films pointant le bout de son nez. Hors ses récits appartiennent clairement à la première catégorie, des festivals visuels comme on en voit rarement chez marvel, et des scénarios hautement philosophiques, des récits existentialistes mortifères passionnants, quasiment des elseworld tant l'actualité du MU y est absente.

Tout ce que vous avez besoin de savoir sur le personnage est inclut dans le premier numéro respectif.

Avec Requiem, il n'est jamais question d'action, juste d'une réflexion à l'aune de sa mort de Norrin, de ce que la vie et la sienne signifie, de comment aborder le temps qu'il lui reste, notions métaphysiques parfaitement adaptées à la nature cosmique du personnage.
Sans être génial, c'est vraiment très bien, même réellement émouvant, avec quelques idées qui m'ont fait penser à Arthur Koestler. Et puis c'est souvent magnifique.






Pour ce qui est d'In Thy Name, il s'agit plus d'une démonstration géo-politique par l'absurde, avec également un ton existentialiste. Mais le récit fait plus part à l'action. Et puis là encore, c'est splendide : Huat ne sera plus jamais aussi bon, et la quantité de design de personnages et de races est proprement hallucinant. Comme pour Ribic, cette série à dû à mon avis lui prendre plusieurs années.





Deux grande réussites, chacune contemplative à sa manière, la seule manière de tirer du très bon de ce personnage, aussi difficile à écrire qu'à dessiner.

[cicerobuck]

Je viens de lire :

Meet The Skrulls #1



Concept alléchant, cette nouvelle série prévue en 5 épisodes aspire à suivre les traces de la série de Tom King The Vision.
Suivant encore plus largement le modèle de la série TV The Americans, on s'attache donc aux aventure d'une famille de Skrulls (les deux parents et leurs trois, pardon, deux filles)ayant infiltré la société humaine, avec notamment pour objectif spécifique d'annihiler un projet gouvernemental qui permettrait d'identifier tout les Skrulls vivant clandestinement sur Terre? La majorité de la famille semble droite dans ses bottes, acquise à la cause, sans états d'âme, nous rappelant que nos protagoniste sont les bad guys.
Seule une de leurs jeune fille semble moins concernée par cette mission que par ses atermoiements ou la disparition d'une autre soeur encore inexpliquée.
Numéro d'introduction finalement assez basique, ce #1 n'offre rien d'original, échouant à s'emparer du potentiel énorme d'ne telle série. C'est sympathique, mais on se doute bien de ce qui va se passer (la famille va se rallier autour de la cadette, désavouée pour la hiérarchie, entrainant un récit en mode Le Fugitif?), et on reste sur sa faim. Il faut dire que le scénariste n'a encore rien prouver, multipliant jusqu'à présent les projets génériques commerciaux pour Marvel. Il lui reste 4 numéros pour nous me faire mentir.
Si Niko Henrichon est un artiste plus que capable (Pride of Bagdad), le boulot ici fournit est tout juste correct, le sujet ayant mérité un traitemet plus froid et minimaliste, à l'instar des super couvertures de Marcos Martin.



B-

[cicerobuck]

Je viens de lire :

Conan The Barbarian #4


Série pour l'instant décevante car sans réelle ambitions, ce retour de Conan chez Marvel souffre d'un scénario de Jason Aaron timide et sans surprises, bien trop révérant de l'oeuvre originale (le #2 tentait vaguement quelque chose à cet effet, mais rien de déterminant), mais surtout d'un dessin assez peu adapté à l'entreprise. Si Mahmud Asrar est un honnête dessinateur de superhéros, il est encore trop formaté par ce genre pour envisager le barbare autrement. Ainsi, on n'a pas encore vu le Conan massif et robuste, cette force de la nature, abimée et fatiguée. Son Conan est plus proche de Tarzan. Oh, il à bien fait quelques efforts, mais on est encore loin du compte.

Heureusement, pour ce quatrième numéro, il laisse la main à Gerardo Zaffino. Zaffino... Ce nom vous dis quelque choses?
C'est que vous avez bon goût, vous souvenant d'un des plus grand dessinateur de BD des années 80, disparu et largement ignoré (mais adulé par nombre des plus grands, sorte d'heureux compromis entre Alex Toth et Sienkiewicz), Un Jorge Zaffino s'étant une fois confronté au cimérien dans la revue Savage Sword Of Conan :




Remarqué chez IDW sur la suite d'une ancienne série de son père (Winter World, sa série la plus connue aux US), puis chez Marvel sur une aventure avortée en compagnie de Warren Ellis (la sous-estimée Karnak), le style du rejeton était manifestement encore un work in progress, mais on y décelait largement l'influence du paternel, peut-être même plus qu'entre les frères Kubert et Joe.
Avec ce Conan #4, Marvel propose donc le chapitre par lequel elle aurait dû démarrer la série, avec l'histoire que tout les fans attendent au cinéma avec Schwarzenegger depuis l'épique filme de John Millius, un King Conan crépusculaire. Et Gerardo semble avoir définitivement entre s'affranchir ou embrasser une figure tutélaire s'y imposante : il bascule ainsi presque dans le mimétisme!
En tant qu'artiste, le choix peut se discuter, mais en ce qui concerne le plaisir des yeux, je dis "take my money!"





Dans son sublime run pour Dark Horse, Tomas Giorello avait déjà saisi la puissance du trait de papa Zaffino, et avait tenté de s'en inspirer, malgré la nature "propre" de son trait.



Mais avec Gerardo à la manette, on est enfin dans le Conan rêvé, massif mais égratiné, ici transformé en sorte de Batman med-fan par Aaron. Ce n'est pas très subtil, mais ça fait le taf, et le plaisir des yeux est enfin gratifié.

B+

[cicerobuck]

Je viens de lire :

Walking Dead #189
Ça suis son cours, sans plus, mais on voit enfin clairement vers où nous mène cet arc. Comme trop souvent, ça se lit vraiment rapidement.

American Carnage #4
Le dessin devient vraiment bien, et la colorisation vraiment impressionnante, très joliment travaillée. Une grosse amélioration à ce niveau. Après, il ne se passe pas grand chose, 3-4 scènes tout au plus, avec encore un gros cliff en dernière page... qui tombe bien à plat étant donné que l'encart "next month" nous révèle le sort du personnage de cette dernière scène.

A Walk Through Hell #8
Définitivement le comics le plus dense jamais écrit par Garth Ennis. Qualité constante, pour une de ses oeuvres les plus sérieuse, tout aussi noire que Crossed, mais d'une manière toute différente. C'est un peu Ennis qui fait du Haneke. Il faut être très attentif, ou relire à chaque fois depuis le début.

[Tireg]

Je viens de lire :

Conan The Barbarian #4

Ben moi j'ai bien aimé ce 4e numéro. Peut-être parce que je n'ai pour l'instant pas lu beaucoup de Conan, et pas du tout de Conan période "King Conan", mais j'ai trouvé ça très très chouette, ce côté désoeuvré du mec qui a tout et ne peut plus faire comme autrefois.
Et le dessin est effectivement particulièrement réussi, nettement plus adapté qu'Asrar (qui était par ailleurs très bon sur Supergirl, mais souffrait d'un scénario indigent).
Après, ça part dans tous les sens ce titre, et on est ici bien loin de la trame initiée dans le premier numéro, et vaguement continuée dans les deux numéros suivants.

[Le Complot]

Bonsoir, "j'aimerais lire" Arkham Asylum, acheté il y a des plombes et juste feuilleté.

Est-ce que c'est trop dur, par contre ? Si je cauchemarde pendant une semaine, ce n'est peut-être pas la peine ?!

[silverfab]

Mais non, vas y tu vas te régaler!

[Le Complot]

Mais non, vas y tu vas te régaler!

[cicerobuck]

T'inquiètes, c'est avant tout beau, parce que le scénar, c'est un super concept, rendu assez nébuleux par une écriture très prétentieuse, bourrée de références souvent inutiles, une sorte d'ego trip de la culture.

[Le Complot]

T'inquiètes, c'est avant tout beau, parce que le scénar, c'est un super concept, rendu assez nébuleux par une écriture très prétentieuse, bourrée de références souvent inutiles, une sorte d'ego trip de la culture.

T'aimes toujours autant Momo, inconditionnel.

[Le Complot]

Sinon je sais parfaitement qu'ici on ne peut plus poser de questions, hein, tellement l'ambiance s'est dégradée.

[cicerobuck]

? Tu viens pas de poser une question et d'obtenir plusieurs réponses, toutes sympathiques, non?

Morrison à écrit plusieurs comics que je trouve vraiment super (Sebastian O, New X-Men, The Filth, Mystery Play, We3). C'est plutôt que d'autres sont fans, au point de tomber un peu dans ses "pièges".

D'ailleurs, ça me fait penser : dans une longue interview dans le Comics Journal, Morrison à largement reconnu qu'il avait pêché sur Arkham Asylum, qu'il avait surcompenser pour en jeter, et qu'il considérait lui même le bouquin comme râté de ce point de vu là, que la qualité du dessin de McKean l'avait sauvé.

[silverfab]

Estce qu'il n'aurait pas un peu fait ça parce que Moore aime bien dénigrer son propre Batman?

[cicerobuck]

Hahaha, non, je pense que c'est sincère : il avoue même qu'il était un peu complexé et qu'il voulait en mettre plein la vue, mais que c'était maladroit, et que ça se ressent dans l'écriture. Un moment de lucidité. En même temps, il devait se douter que le Comics Journal l'aurait abordé.

[ulys]

A tout hasard, quelqu'un a-t-il lu Extremity ?

Ca se tente ?

[ulys]

Bon d’après BO-BD ça a l’air pas mal du tout. Je laisse SilverFab mettre le petit lien s’il le souhaite.
Du coup ça sera pour ma prochaine commande.

Peut-être un petit sujet à créer... (quand je reprends l’ordi, je le ferai, si ce n’est pas encore fait)

[Le Tapir]

Je viens de lire :

Conan The Barbarian #4


Série pour l'instant décevante car sans réelle ambitions, ce retour de Conan chez Marvel souffre d'un scénario de Jason Aaron timide et sans surprises, bien trop révérant de l'oeuvre originale (le #2 tentait vaguement quelque chose à cet effet, mais rien de déterminant), mais surtout d'un dessin assez peu adapté à l'entreprise. Si Mahmud Asrar est un honnête dessinateur de superhéros, il est encore trop formaté par ce genre pour envisager le barbare autrement. Ainsi, on n'a pas encore vu le Conan massif et robuste, cette force de la nature, abimée et fatiguée. Son Conan est plus proche de Tarzan. Oh, il à bien fait quelques efforts, mais on est encore loin du compte.

Heureusement, pour ce quatrième numéro, il laisse la main à Gerardo Zaffino. Zaffino... Ce nom vous dis quelque choses?
C'est que vous avez bon goût, vous souvenant d'un des plus grand dessinateur de BD des années 80, disparu et largement ignoré (mais adulé par nombre des plus grands, sorte d'heureux compromis entre Alex Toth et Sienkiewicz), Un Jorge Zaffino s'étant une fois confronté au cimérien dans la revue Savage Sword Of Conan :




Remarqué chez IDW sur la suite d'une ancienne série de son père (Winter World, sa série la plus connue aux US), puis chez Marvel sur une aventure avortée en compagnie de Warren Ellis (la sous-estimée Karnak), le style du rejeton était manifestement encore un work in progress, mais on y décelait largement l'influence du paternel, peut-être même plus qu'entre les frères Kubert et Joe.
Avec ce Conan #4, Marvel propose donc le chapitre par lequel elle aurait dû démarrer la série, avec l'histoire que tout les fans attendent au cinéma avec Schwarzenegger depuis l'épique filme de John Millius, un King Conan crépusculaire. Et Gerardo semble avoir définitivement entre s'affranchir ou embrasser une figure tutélaire s'y imposante : il bascule ainsi presque dans le mimétisme!
En tant qu'artiste, le choix peut se discuter, mais en ce qui concerne le plaisir des yeux, je dis "take my money!"





Dans son sublime run pour Dark Horse, Tomas Giorello avait déjà saisi la puissance du trait de papa Zaffino, et avait tenté de s'en inspirer, malgré la nature "propre" de son trait.



Mais avec Gerardo à la manette, on est enfin dans le Conan rêvé, massif mais égratiné, ici transformé en sorte de Batman med-fan par Aaron. Ce n'est pas très subtil, mais ça fait le taf, et le plaisir des yeux est enfin gratifié.

B+

Merci, les deux derniers extraits sont à tomber à genou...

[Le Complot]

Je pensais au mot "à tomber" également en regardant celle en N&B

Comme Cicero kiffe pas, je pense que 98% devrait adorer...

[cicerobuck]

? Mais t'es grave toi. Où as tu lu que je ne "kiffais" pas? J'ai justement écris exactement le contraire et le Tapir viens de quoter un post que j'ai moi-même écris . Tu vas pas faire ton Corbulon quand même?