Bon, alors, désolé de me citer mais je vois que je ne peux pas faire l'économie d'une petite explication de texte :
Cabarezalonzo a écrit:Cette anecdote, à elle seule, ne permet pas de dégager du dictateur Géorgien un portrait flatteur ou positif ; mais il n'empêche qu'il aura contribué à l'éradication de la peste brune. Pour une fois, sa violence servit à quelque chose.
Le "pour une fois" ne sous-entend-il pas, chez toi, que les autres fois où cette violence s'est manifestée, on s'en serait passé de cette violence du Petit père des peuples ?
carbonnieux a écrit:Et le massacre de Katyn ? ça te parle ?
Sa violence contribua à "éradiquer" une partie de l'élite polonaise au tout début du conflit dans la partie du territoire attribué à Staline.
On parle de 22.000 exécutions sommaires, et plus de 60.000 déportations.
J'ai l'âge qui va bien pour avoir suivi dans la presse (bien-pensante, pas dans l'Humanité ou Minute), dans les ouvrages d'histoire et les documentaires télé toute l'évolution de cette manipulation autour d'un crime effroyable. Heureusement que certains chercheurs ne se sont pas contentés de la thèse (trop) longtemps admise.
Donc, oui, ça me parle, même si j'ai certainement encore beaucoup de choses à apprendre sur ce seul sujet. Mais tu peux continuer à me parler avec condescendance.
Cabarezalonzo a écrit:La peste rouge n'avait rien à envier à la peste brune.
Je n'ai jamais dit le contraire, sinon, il faudrait le prouver et non pas le déduire de quelques tournures elliptiques ou maladroites dans un post rédigé hâtivement.
J'ai même évoqué, sur un autre fil, les crimes de masse de Staline, Krouchtchev et leurs acolytes dans les années 30.
Et voilà la réponse que je m'étais abstenu de faire au Tapir pour ne pas alourdir une discussion. Tapir avait mis Hitler, Staline et Mao dans le même sac, en qualifiant le premier de prolétaire et les autres de paysans, mais tous autant sanguinaires dans leur façon de conduire les affaires de l'Etat.
Je souhaitais ajouter ceci :
- Les paysans, observateurs de la nature, voulaient transformer grâce à des plans quinquennaux les humains en fourmis ou en termites, et éradiquer dix ou vingt pour cent (pour commencer) des fourmilières et des termitières obtenues.
- Le prolétaire était lui partisan du tri sélectif entre les hommes et avait à cette fin établi un classement : la crème des hommes (les surhommes), les hommes, les sous-hommes, etc... Pour ensuite passer à l'extermination méthodique de ce qui ne relève pas de la première catégorie. Ce n'était pas un plan qui se devait se dérouler sur cinq mais sur mille ans, paraît-il.
Sachant que certains de leurs partisans pouvaient êtres pires qu'eux.Et puis j'y ai renoncé, pour ne pas alourdir les digressions et puis parce que c'est facile de faire de l'humour sur la boucherie des hommes, mais ça ne la stoppe pas, et c'est finalement dérisoire.
Mais tu peux néanmoins me traiter en petit garçon, je n'en prendrai pas ombrage. Ou en stalinien indécrotable. La dernière fois qu'on a qualifié une de mes interventions (une question) de marxiste, c'était dans un cours d'histoire des idées politiques qui ne date pas d'hier. Le maître de conférences avait de l'humour, mais il s'était quand même fourré le doigt dans l'oeil. L'amphi avait ri, et moi aussi et c'était déjà pas mal.
En revanche, si je mets volontiers Hitler et Staline dans un même sac, je n'assimile jamais les peuples à leurs sinistres représentants. Donc pour moi, tuer du Rouge simplement parce qu'il est Rouge, c'est une extermination, un crime de masse indéfendable parce que contre l'humanité.
Il faut accepter qu'il y ait des gens différents, des gens qui pensent différemment et ne pas vouloir systématiquement les supprimer ou les emprisonner en pensant que ça ira mieux.
Ceci pour les deux bombes atomiques larguées sur des civils au Japon, visant surtout à impressionner Staline. Et pour les bombes larguées sur le Vietnam tuant aveuglément des populations entières (plus de bombes sur le territoire vietnamien que sur tout le continent européen pendant la WWII, ça fait réfléchir au prix des libertés.)
Dans le même esprit, les Américains auraient pu aussi balancer quelques bombes atomiques sur la France, la Belgique, et l'Italie pour être sûrs de n'oublier aucun fasciste.
Fin du HS