[PREVIEW] Detroit Roma - Usdin, Boni Siran - Sarbcane

[nexus4]

LA PREVIEW !



Détroit 2015. À bord d'une vieille Ford Galaxy, deux jeunes filles traversent une Amérique en déclin, du Nord au Sud. Fuyant Détroit, leur ville natale, elles roulent jusqu'à Rome, en Géorgie, pâle copie de la cité antique. Un road-trip aussi mystérieux qu'imprégné de sens. Pour Becki, il s'agit de remonter la route des esclaves, ses ancêtres. Pour Summer, de rendre hommage aux racines italiennes de sa mère, Gloria. Sur la route, Becki gratte dans ses carnets de dessins déjà noircis par leur histoire, leurs drames quotidiens et leur amitié chaotique. Au fil des croquis, des kilomètres avalés et des confidences, les deux amies délieront les secrets de famille qui ont noué leur destin, bien avant leur naissance.

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Le nouvel Usdin, que j'attendais depuis René.e aux bois dormants

Detroit Roma
30x 25,5 cm | 365 p. | 35,00 €
15 octobre

Detroit, 2015. À bord d’une vieille Ford Galaxy, deux jeunes filles traversent une Amérique en déclin, du Nord au Sud. Fuyant Detroit, leur ville natale, elles roulent jusqu’à Rome, en Géorgie, pâle copie de la cité antique. Un road-trip aussi mystérieux qu’imprégné de sens. Pour Becki, il s’agit de remonter la route des esclaves, ses ancêtres. Pour Summer, de rendre hommage aux racines italiennes de sa mère, Gloria.

Sur la route, Becki gratte dans ses carnets de dessin déjà noircis par leur histoire, leurs drames quotidiens et leur amitié chaotique. Au fil des croquis, des kilomètres avalés et des confidences, les deux amies délieront les secrets de famille qui ont noué leur destin, bien avant leur naissance.

[scarwiz]

J'ai adoré René•e aux bois dormant, j'attendais son prochain avec impatience !! Hâte de voir ce que ça donne

[nexus4]

LA PREVIEW !
Ca commence vraiment chelou, mais comme René.e faut voir le livre dans son ensemble.



Détroit 2015. À bord d'une vieille Ford Galaxy, deux jeunes filles traversent une Amérique en déclin, du Nord au Sud. Fuyant Détroit, leur ville natale, elles roulent jusqu'à Rome, en Géorgie, pâle copie de la cité antique. Un road-trip aussi mystérieux qu'imprégné de sens. Pour Becki, il s'agit de remonter la route des esclaves, ses ancêtres. Pour Summer, de rendre hommage aux racines italiennes de sa mère, Gloria. Sur la route, Becki gratte dans ses carnets de dessins déjà noircis par leur histoire, leurs drames quotidiens et leur amitié chaotique. Au fil des croquis, des kilomètres avalés et des confidences, les deux amies délieront les secrets de famille qui ont noué leur destin, bien avant leur naissance.



Edit : Arf, je viens de voir que Bone avait déjà fait le taf.
Alors une image en grande def, pour justifier le up !



Détail

[ptifrise]

C'est un superbe album. Un de mes coups de cœur de l'année
C'est assez dingue visuellement avec tous les changements de styles graphiques mais ça sert complétement l'histoire des deux héroïnes.

[Casou]

C'est un superbe album. Un de mes coups de cœur de l'année
C'est assez dingue visuellement avec tous les changements de styles graphiques mais ça sert complétement l'histoire des deux héroïnes.

Pas accroché à son ouvrage précédent que je n'avais pas terminé, mais celui-ci me tente.

[makidoo]

Alors là gros coup de coeur pour ma part, quelle claque ! Graphiquement c’est incroyable, somptueux, Elen Usdin navigue entre plusieurs styles et techniques qui servent complètement l’histoire. Il y a des planches magnifiques, c’est une virtuose, chapeau. Le format à l’italienne permet d’aérer ses planches d’une très belle manière.
Le scénario (qui n’est pas d’elle) est vraiment très bon et le découpage remarquablement intelligent. Tout s’imbrique et prend forme à la perfection au fur et à mesure de l’histoire (les emprunts à des scènes de cinéma, entre autres, prennent tout leur sens). Bref, j’ai adoré

[scarwiz]

Elen Usdin navigue entre plusieurs styles et techniques qui servent complètement l’histoire.

Le scénario (qui n’est pas d’elle) est vraiment très bon et le découpage remarquablement intelligent.

Alors c'est pas reflété sur la page bdgest mais de ce que j'ai compris, le dessin et l'écriture sont partagés entre les deux auteurs.

[makidoo]

Oui c'est bien possible, mais je me suis mal exprimé, je voulais plutôt dire que le scénario, contrairement à sa première BD, n'étais pas que d'elle

[makidoo]

Lu sur l’Instagram de Terreur Graphique Je ne suis pas le seul à avoir adoré

[toque]

Il est tout en haut de ma wishlist.

Commande dans les jours à venir

[CaptainL]

Beaucoup d'ambiances differerentes, une claque graphique une page sur deux, l'objet est beau et l'histoire se lit tranquillement et avec beaucoup de plaisir.

[bone]

Feuilleté en libraire
Il est vrai que le style graphique change énormément d'une planche à l'autre

[scarwiz]

Enfin lu et comme beaucoup d'autres, c'est une grosse claque graphique. Je saurais pas dire si j'ai préféré celui-ci ou son précédent, mais elle a clairement tout envoyé niveau dessin ici. C'est chameleonique, chaque scène a un style drastiquement different tout en restant cohérent. Un portrait d'une ville en désarroi, et un hommage au quartier de Woodbridge.

Par contre est-ce que je lis trop entre les lignes ou bien est-ce que la fin a donné l'impression à d'autres lecteurs qu'il s'agissait d'une autofiction..?

[nexus4]

Je ne sais pas si ça a son importance mais il me semble que Boni Siran est son fils.

[Blackfrag]

" chameleonique " et pourquoi pas "cameleonesque" tant qu'on y est ...

[jfmal]

Si on a lu Emil Ferris ou vu Thelma&Louise et Paris-Texas, on se dit que le scénario n’a rien de très novateur.
Le traitement graphique par contre, est superbe!

[makidoo]

@scarwiz, je n’ai pour ma part pas pensé à de l’autofiction, mais il y a peut-être (et probablement) un peu d’elle dans cette
histoire.

@jfmal, pas d’accord avec toi sur le scénario. Les films que tu cites sont évidemment « cités » dans le livre, ce sont des emprunts à la fois graphiques et, par petites touches, scenaristiques, ce n’est pas pour autant que le fil de l’histoire s’en apparente. Il s’agit plus de « contexte », d’ambiance, mais je n’affirmerai pas comme tu le fais que cela n’a rien d’original si tu as vu ces films. Quant à Emil Ferris, personnellement je trouve sa façon de raconter son histoire bien plus laborieuse (c’est ce qui m’a fait lâcher l’affaire pour ma part) que dans cet ouvrage qui se lit de façon autrement plus fluide, je trouve. Après en effet je ne pense pas que la carte de « l’originalité » soit celle avancée pour cette BD, c’est surtout la façon dont les différentes temporalités sont intelligemment agencées (ainsi que leur différent traitement graphique) qui fait la grande force de cet ouvrage. Mais pour ma part, je n’avais pas l’impression d’avoir déjà lu ou vu cette histoire avant (tant au niveau graphique qu’au niveau du scénario) et c’est en partie en cela que je trouve que c’est un grand livre.

[scarwiz]

@scarwiz, je n’ai pour ma part pas pensé à de l’autofiction, mais il y a peut-être (et probablement) un peu d’elle dans cette histoire.

C'est la fin qui m'a fait penser ca, avec Becki qui parle de faire un film, ou même une BD, sur leur road trip. Et puis les dessins de Boni qui font parallèle avec ceux de Becki. Mais c'est sûrement juste des petits clins d'oeil métatextuels. Je sais que Elene Usdin a une attache particulière à Détroit (elle a publié un bouquin de photos sur le quartier de Woodbridge, où se déroule la majorité du récit), mais jnimagine que ça s'arrête là