Brian Addav a écrit:Bien. Tu reliras ton messagen tu verras que tu te contredis.
Je te serais reconnaissant de me dire à quel endroit, je ne vois pas.
Par contre, ce je sais, c'est que la loi, la n°9 de la bioéthique, ne force pas les médecins à proposer le premier test, mais autorise toute femme à le demander.
Dans la pratique, les médecins le proposent, parce que ce test n'est pas idiot. Mais la loi ne porte pas sur ce point, mais sur le droit des femmes. Ce qui est très différent.
L'amendement visait bien à enlever aux femmes le droit de le demander, donc à changer la loi. Le tout basé sur l'aspect soi-disant eugénique des conséquences de cette loi (donc en utilisant ton argumentaire).
Et l'amendement était bien à visée anti-avortement.
L'amendement ne visait absolument pas le droit des femmes. La seule chose qui était inscrite, c'est que le DPN (diagnostic pré-natal) était proposé à la patiente en fonction de ses facteurs de risques et non plus automatiquement. Cependant, si elle le demande, elle peut TOUJOURS le faire faire (si, si, je maintiens), et si un médecin refusait cette prescription (mais je ne crois pas qu'il y en ai), il aurait l'obligation de confier la patiente à un autre gynécologue-obstétricien. Le diagnostic se basant sur l'échographie du 3er trimestre et sur une prise de sang (plus prise en compte de l'âge, des antécédents familiaux de trisomie et de quelques autres éléments au besoin), il reste de toute façon accessible à toutes, il n'a jamais été question de le supprimer. Seulement de ne le conseiller qu'aux femmes qui le nécessitaient. Ce qui n'a pas été voté, il restera proposé à toutes les femmes (donc, en pratique, +/- imposé par le médecin dans le flot des ordonnances et des examens).
A aucun moment le droit à l'IVG ou à l'ITG n'a été remis en question, ni même abordé. Ton acharnement montre sue tu te bats pour une cause, c'est bien, mais il y a un moment où il faut sortir les œillères et prendre le temps de la réflexion raisonnable. A te lire, j'ai l'impression de revoir ces gens qui ont manifesté violemment pour que soient refusées à une femme des indemnités pour la perte de son fœtus lors d'un accident de voiture. Tout cet égoïsme et cette haine vis à vis d'une femme en souffrance parce que, dans le cas où indemnité aurait été donnée pour le fœtus mort, cela aurait pu un jour si quelqu'un s'acharnait dessus remettre en cause le droit à l'IVG.
C'est tordu et assez pervers, comme raisonnement.Mais bien sûr, les propos de cmcdu ne concernent pas l'avortement, cela n'a rien à voir.
Non, puisque je cherchais seulement à comprendre d'où vient ce taux de 96% (taux assez élevé, si je puis dire, ce n'est pas de la demi-mesure)... et que je pense qu'il est dû à une peur de l'enfant handicapé (il n'y a qu'à voir le regard des gens) et à une volonté de la société de ne pas aider ces enfants comme elle en a les moyens. Ça, c'était mon coup de gueule.
Après, tu décides de t’envoler sur ton cheval de bataille, l'avortement: c'est ton choix, ta cause. Tu n'hésites pas à inventer des projets de loi qui n'ont jamais existé, c'est ton problème.
Mais celui qui a fait dévier ce sujet sur l'avortement, n'oublie pas que c'est toi. Personnellement, je ne ferais plus de commentaire là-dessus.
Sinon autre point dont je ne suis pas certain: tu avances que les crédits pour l'avortement ont été diminués (sous l'influence de puissants lobbys maléfiques), je veux bien te croire, mais il me semble que ce n'est pas le cas. On a plutôt parlé de revalorisation de l'acte. Ce qui est sur par contre, c'est que les moyens pour ceux qui désirent garder leur enfant (en bonne santé ou non), ces moyens-là baissent chaque jour (allocs, éducation nationale, aides spécialisées, etc.).













