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Cinéma : les films en salle - 2009-2021

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 23/08/2019 00:28

Message précédent :
Bon, en vrac,


Midsommar : (Suéde/Hongrie) Invités et suivant l’un de leurs, des étudiants universitaires étatsuniens se retrouvent en Suède profonde pour un festival païen (le Harga) se célébrant tous les 90 ans. L’un d’eux étant d’origine suédoise, et l’autre cherchant un sujet des mémoire, ainsi qu’un couple au bord de la rupture et un loser composent l’équipée fantastique et arrivant sur les lieux du "Soleil de minuit" (seulement deux ou trois heures de pénombre au moment du festival, du coup on "occulte" les fenêtres) ils découvrent des festivités païennes aux rites particulièrement dérangeants (je ne spoilerai pas) et petit à petit, malgré un accueil sympa, les membres disparaissent petit à petit alors que les concours pour la future Reine finissent par désigner une surprenante non-candidate. D’un point de vue décors, on pourrait se croire proche du cercle polaire avec les bâtiments décorés folkloriquement proches des Lapons et mélangeant les runes vikings, mais le tout est filmé en Hongrie (sans doute dans le coin du Lac Balaton), le tout avec des dialogues anglais et suédois (du 50/50, sans doute).
On pouvait craindre un remake de l’excellent The Wickerman de 72 (ou l’exécrable et inutile remake d’il y a 10 ans), et il y a un peu de cela, car on n’échappe pas aux clichés +/- habituels et des buchers sacrificiels. Ne cherchons pas la petite bête dans le scénario (l’intervalle de 90 ans empêchant quasi tout le monde d’y participer deux fois) et autres invraisemblances, car on est dans un film hésitant entre le fantastique et l’horreur (c’est parfois assez gore), mais on peut dire que le cinéaste parvient +/- à renouveler le genre sans pour autant casser les codes. Un certain dépaysement garanti, mais ce Midsommar il n’arrive pas à la taille du légendaire et culte Wickerman. 7/10


La Flor 1 & 2: Un cinéaste argentin (Mariano Llinas) a mis plus de 10 ans pour créer ce bidule de 800 minutes découpé en 6 parties et diffusé en 4 épisodes, chacun faisant bien au-delà des trois heures avec aucun liens entre les « histoires » (si ce n’est les quatre actrices qui reviennent à chaque fois) et les genres de films (on valse entre la série B, la comédie musicale, le film noir et la fresque historique), ainsi que les moyens utilisés. Le tout étant soi-disant liés par des rapports fléchés ressemblant à une fleur (ombellifère). Vu les budgets réduits, on est parfois soumis à du film quasi très amateur et l’équipement sommaire manque beaucoup de profondeur et provoque des flous assez gênant pour les rétines pour les non-fans de smartphones et autres "gadgets filmeurs".
Le premier épisode comprend deux chapitres, le premier étant une série B assez bien menée sur un chantier qui devient archéologique avec la découverte d'une momie amérindienne, nous faisant automatiquement penser à Raspar Capac de Tintin. Le film passe dans un fantastique léger et seules les 4 nanas ont les gonades de foncer dans la mouise, les mecs étant forcément châtrés (c’est un peu le but du projet entier). Le deuxième chapitre est un couple de chanteur (sur scène comme à la ville) au bord de l’explosion (idem et itou), mais le tout tarde à se mettre en place (volontairement), surtout qu’une espèce de secte essaie de développer un élixir de vie éternelle à base de venin de scorpion (sisisisi). Ces deux premiers chapitres sont parmi les plus regardables (compréhensibles) comparé à ce qui vient et nous est annoncé.
Car oui, précisément, les 800 minutes sont extrêmement difficiles à vendre (surtout que les chapitres ne reçoivent pas de noms pour les différencier des autres) et il faut trouver des exploitants de salle limite-masochistes, surtout que les salles resteront grandement vides et que, pour les rares amateurs, programmés à des heures impossibles pour les actifs, à moins de prendre congé. 6.5/10
Le deuxième épisode ne comprend que le troisième chapitre et/mais aurait facilement pu être coupé en deux, puisque la première partie est un film d’espionnage avec un commando féminin ramenant un otage (masculin évidemment) et passent sur le corps d’une chiée de vilinméchanpààbôôs sans cligner de l’œil. On se promène entre la pampa argentine (enfin on l’imagine) embrumée et dans les principales capitales européennes qui mettent un deuxième commando féminin en compétition au premier. Allez comprendre… Mais même Llinas ne doit pas comprendre lui-même, puisque la deuxième moitié du chapitre se transforme en film de guerre (ou plutôt guérilla) où aucunes des 4 héroïnes-actrices n’intervient et le casting devient plus masculin, ne rendant pas les choses plus lisibles pour autant. Bref, on est dans la mouise gluante, et les spectateurs passent du temps ensemble après coup pour comparer ce qu’ils ont compris (un peu) ou loupé (surtout). 5/10



Les Plus Belles Années d’Une Vie (Lellouch à la grosse louche) : Même un bon client du Lellouch comme moi a quand même dû se forcer à aller voir cette comédie sentimentale ressemblant à une cornichonnerie, si ce n’était pas de Claude 100% pur jus fait à base de concentré avec ajout de pulpe. On reprend les chabadabadabadabardafs (et c’est l’embardée) avec Trinti (devenu sinistre) et Anouk (retouchée) se revoyant 50 ans après leur coup de folie et c’est reparti pour un tour, avec plein de flashback, dont ceux du films origine) et d’autres encore plus lénifiants. Les deux ex-amants ont vécu depuis des vies parallèles, chacun ayant un enfant (qui se connaissent de loin, si j’ai bien suivi) et l’on retourne sur les planches de Deauville, mais cette fois avec une Deuche, plutôt qu’une Mustang, mais l’impénitent séducteur n’est plus que l’ombre alzhamérienne de lui-même. Après avoir « dégusté » une telle sucrerie jusqu’à l’écœurement, vous êtes bien avisé à un bon brossage de dents (eau de javel nécessaire) pour éviter tout pourrissement des dents et métastases du cerveau. 5/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Croaa » 23/08/2019 09:06

Roubaix, une lumière.

Je n'ai pas vu la lumière tant ce film est sombre. beau mais sombre. une ambiance pesante du début à la fin, pas un temps pour respirer, pour reprendre un peu d'air. Mais d'une justesse incroyable.
On en sort vidé. et Roubaix prend une sacré claque...
Mais alors Roschdi Zem est magistral. Quel acteur ! En fait, si, je l'ai vu la lumière, c'est lui. il illumine le film.
Il joue tellement juste. dans la retenue. Magnifique.
Un polar du quotidien d'une ville presque morte...
Dernière édition par Croaa le 23/08/2019 09:45, édité 1 fois.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Mr Degryse » 23/08/2019 09:42

Pas vu le film mais il ne faut pas être allé à Roubaix depuis longtemps pour y voir une ville presque morte. Y a des problèmes sociaux dans la ville mis si tous les centres villes de France avaient le dynamisme de celui de Roubaix ( zone piétonne, plusieurs librairie, 2 magasins d'usines, 2 grands musées, etc.
Et il y a toujours 2 Roubaix. Une partie chic ou les maisons se vendent presque à 1million d'euros et une zone défavorisée. Mais c'est le cas aussi sur plusieurs quartiers cités lillois.

Et si Roubaix est une ville quasi morte que dire de Calais, bruay la bruissiere etc
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Croaa » 23/08/2019 09:44

Je parle du film... ;)
Roschdy Zem joue le rôle d'un commissaire qui aime sa ville...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede nexus4 » 23/08/2019 09:57

Désolé Croaa, message supprimé, trouve une autre source. ;)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Croaa » 23/08/2019 13:36

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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Croaa » 23/08/2019 13:38

Par contre pour apporter de l'eau au moulin de Mr Degryse :

https://www.tdg.ch/monde/europe/roubaix ... y/10659383

;)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede nexus4 » 23/08/2019 16:53

Croaa a écrit:oups... désolé. vraiment...
https://www.lavoixdunord.fr/archive/rec ... 97n1878272

C'est ce qui s'appelle "Faire une Filoche". Tu seras radié du Parti BDGestiste et tes éditions originales seront brûlées en place publique. :D
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Mr Degryse » 23/08/2019 18:08

Voilà Roubaix est la ville des contrastes.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 24/08/2019 14:49

Professor & The Madman : Deuxième moitié du XIXè à Londres, Penn est un ancien combattant étatsunien (guerre civile) à la recherche d’un assassin qu’il poursuit depuis des années et tue un innocent et se fait condamner à vie dans un asile psychiatrique. Cependant, Gibson commence le gigantesque chantier de l’établissement du premier dictionnaire avec l’assentiment conditionnel de l’Académie, mais la tâche est quasi impossible sans l’aide extérieure et le "fou" va s’y mettre lui aussi. Bon, évidemment, comme quasi tout le monde, on y va plus pour l’affrontement (amical) entre les deux monstres sacrés que pour ce cinoche britiche ampoulé et costumé. Si le scientifique ne déçoit pas, il ne convainc qu’à moitié, alors que le brillant fou trouve un rôle presque taillé à sa mesure.

C’est surtout la pauvreté de l’offre estivale qui m’a poussé à pousser la porte de ce film poussif, mais heureusement qu’en ce jour de canicule, la climatisation de la salle fonctionnait particulièrement bien, du coup, j’en suis sorti presque content. 6/10

La Quietud : Saga familiale grande bourgeoise (si on en juge par la taille du domaine et ranch qui donne son nom au film) d’Argentine, ayant émigré (refugie, plutôt) en France pendant une décennie. Le coma profond du patriarche fait revenir un des deux filles de France (où elle était retournée étudier) et plus tard son mari. Les retrouvailles entre les deux sœurs sont chaudes (dans tous le sens du terme), car celles si partagent quasi tout (dans tous les sens du terme aussi), jusqu’à une forme de perversion assez poussée. Par contre, leur insupportable mère ne les traite pas du tout de la même manière, et de fil en aiguille, nous comprendrons le pourquoi du comment du passé pas toujours glorieux de cette famille, mais il faudra attendre longtemps de quel côté la famille s’est trouvé.

Le cinéaste Pablo Trapero est décidément trop rare sur nos écrans européens, mais ici, si son sens de narration est fort classique et la conclusion assez bien amenée, il y a toute fois des détails qui posent question, notamment sur la chronologie de l’histoire, l’exil et l’âge des sœurs en voyant les véhicules utilisés. Heureusement, le scénario évite la plupart des nombreux flashbacks, qui semblent surtout abonder dans ce genre de drame familial, mais n’évite pas un semblant de série télévisée du dimanche soir. Question casting, Trapero a très bien choisi ses deux sœurs (Béjo et Gusman) et le reste de la troupe est fort convaincant. La ressemblance physique entre les deux actrices-sœurs est aussi trop frappante et causes des confusions momentanées. Gusman étant la femme du réalisateur et Béjo, jouant pour la première fois dans son pays de naissance. Reste un film agréable (bien que certains raccourcis…), même si ce n’est pas le meilleur du réalisateur. 7/10
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Cinéma : les films en salle

Messagede kobaia » 27/08/2019 18:38

Once upon a time... in Hollywood vu ce matin avec mon mari. Lui a trouvé ça long, pénible, et n'a pas vu l'intérêt de Sharon Tate dans l'intrigue.

J'ai trouvé le film merveilleux. Rick Dalton, acteur désemparé en proie au doute parce qu'il vieillit et qu'il devient un has-been, et cette réplique qu'il balance à une enfant-acteur de 8 ans "Dans 15 ans, tu connaîtras ça [note de moi-même ; le fait d'être trop vieille pour tourner]". Cliff Booth, homme à tout faire de Rick, loser génial, avec sa caravane et son chien. Et Sharon Tate.

Apparté sur Sharon Tate : à 12 ans, j'ai vu Le Bal des Vampires à la télé, sur Arte. Je n'ai pas retenu grand chose du film : la scène avec l'escalier en colimaçon, la fin, et Sharon Tate. Pas son nom, mais son visage. Dans les années 2000, je regarde Rosemary's Baby, et dans les trivia sur le film, il y a "Polanski souhaitait que son épouse Sharon Tate, qu'il a rencontrée sur le tournage du Bal des Vampires, interpréte le rôle de Rosemary, mais le studio lui a préféré Mia Farrow. Sharon Tate est surtout connue pour avoir été assassinée par Charles Manson, alors qu'elle était enceinte de 8 mois". La gifle. Ce visage, cette expressivité, cette lumière, Sharon Tate connue pour sa mort ? Désespérant.

Donc Sharon Tate dans OUATIH : lumineuse. Vivante. Inutile, certes. Mais elle est la lumière, le renouveau du cinéma quand Rick Dalton représente la fin d'une époque. Et la voir comme la femme qu’elle a été, et non pas comme le fait divers qu’elle est devenue est humain.

Les autres personnages permettent surtout le clin d'oeil du fan de Tarantino à l'autre fan de Tarantino "Hey, tu as vu, c'est Madsen. Hey tu as vu, c'est Zoe Bell. Hey tu as vu c'est..." Bref, vous m'aurez comprise.

Comme d'habitude, dialogues aux petits oignons, photo et réalisation au poil. La scène dans le Ranch Spahn. Une merveille. Et la scène de tournage de la série western, avec la petit qui, j'en suis sûre, représente Jodie Foster.

Il y a cependant quelques bémols. Actor/actress (mais quel dialogue absolument inutile), et le jeu de l'acteur qui interprète Bruce Lee. Il est mauvais (ou alors Bruce Lee parlait vraiment comme ça ?). La scène où Sharon Tate est au cinéma et regarde un de ces films, que j'ai trouvée dérangeante. Et trop de "face droping".

Mais c'est tout de même un putain de bon film.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Pomponazzo » 27/08/2019 19:42

Moi je suis de l'avis de ton mari. Malgré deux projections, à la première je me suis dit que j'avais dû rater un truc... Mais non, la seconde c'est encore pire. Pénible et surtout vain.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 02/09/2019 19:05

Comme tous les films de Tarantino si j'en ai l'occas' je le reverrai avec plaisir.

Thalasso de Guillaume Nicloux

C'est la suite du film du même réalisateur "L'enlèvement de Michel Houellebecq", avec les mêmes acteurs inquiétants et attachants (les auteurs du rapt) plus cette fois Gérard Depardieu et sa masse corporelle.
Ils le disent à un moment, y'a du Quichotte avec le grand et le fluet, Houellebecq étant plutôt maigrelet. On n'arrête pas de les voir quasi à poil dans ce centre chic de thalasso à Cabourg. Ils en bavent, mais piratent les interdictions (cigarettes, alcools, et rillettes).
Houellebecq prend systématiquement tous ses interlocuteurs à contre-pied, jouissif !
A l'évidence, Il improvise (et Depardieu itou), délire mystique en prime. Les dialogues décousus passent la rampe, émis par les deux lascars revenus de tout.
En apparence soumis ("Soumission") et sous l'emprise de substances chimiques ("Sérotonine"), j'ai retrouvé quelques échos du ton employé par Houellebecq dans ses deux derniers romans : le monde va irrémédiablement vers le pire, mais faut faire avec.
Bien sûr, cette perspective me révulse, mais l'humour du gars fait passer la pilule. Et dans ce film ça fonctionne aussi.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede edgarmint » 02/09/2019 19:31

Film inégal. Le duo Depardieu/Houellebecq lâché en thalasso offre des moments de pur bonheur, par contre, le retour de l'équipe de bras cassés de l'enlèvement en guise de trame bien dispensable offre pour sa part des moments poussifs et médiocres de cinéma (ce qui passait à la télé dans l'enlèvement vient ici polluer ce qui n'avait pas besoin de l'être).

Le film formidable avec Houellebecq est Near death experience, pour ainsi dire aucune pollution à son néant, il se débat mollement tout seul et c'est plaisir.

De Guillaume Nicloux, Valley of love est un film qui m'a touché pour ce qu'il dit sur le rapport à la mort. Je lui ai trouvé une grande finesse.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Sunderclock » 03/09/2019 23:57

Once upon a time : trop de niveaux de lecture peuvent finirent par lasser… un peu long, bien filmé…pas mon préféré au final.
La scène de Bruce m’a interpellée : connaissant un peu l’œuvre du bonhomme ça m’a choqué de voir ce qui ressemble à une bonne vieille revanche de beauf en mode « ouais les arts martiaux c’est de la danse ». Mais avec le recul on peut aussi voir que les personnages de Brad et Leo ne sont pas positifs, voire carrément glauques.

[Révéler] Spoiler:
Brad est un tueur de femmes qui détruit avec une sauvagerie inouïe et décomplexée la mansonette à la fin (je ne mets pas en question la légitime défense). A noter qu’il n’affiche pas un iota de compassion face à la jeune fille paumée qu’il prend en stop, il s’inquiète juste de la possibilité de la prison puis du vieux.

Léo brûle carrément vive l’autre mansonette et ne mentionne que du bout des lèvres la présence de Brad qu’il méprise ostensiblement : quand Sharon lui demande s’il va bien il ne mentionne même pas la blessure de Brad, continuant à se comporter comme le cliché de connard arrogant qu’il est (dans le film j’entends.)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corbulon » 04/09/2019 14:04

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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede logan1973 » 07/09/2019 22:54

Joker lion d'or à Venise, c'est une grosse surprise
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede arcarum » 08/09/2019 00:47

ah quand même !
j'étais bien hypé par la BA, mais avec ce prix, je suis très motivé.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 08/09/2019 19:09

Et Polanski en Poulidor (la meilleure place dans le coeur des tifosi :D )

J'ai hâte de voir son film !
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Thierry_2 » 09/09/2019 12:39

Image

excellente idée de mon cinéma de quartier de progammer cefilm pour les 50 ans de sa sortie.
je l'avaisdéjà vu quelques fois, mais sur grand écran, c'est autre chose
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Anianka » 13/09/2019 13:35

Personne ne semble parler de Ad Astra, qui sort la semaine prochaine, pourtant ça a l air prometteur.
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