Cinéma : les films en salle - 2009-2021

[logan1973]

Message précédent :
Noevski c'est bien celle à qui je pense?

[logan1973]

Y a des gros défauts (l'histoire d'amour entre Alita et Hugo est ridicule et inutile, le deuxième opus est teasé avec la finesse d'un bulldozer au galop, le parti pris graphique pour les yeux d'Alita est plus gênant qu'autre chose, d'autant qu'à plusieurs reprises ils sont pas foutu de les faire de la même taille), mais dans l'ensemble il est meilleur que ce que je craignais. Et je trouve qu'ils ont bien réussi à rendre les trois premiers arcs du manga tout en en tirant une histoire cohérente.

[Cooltrane]

Double shot de w-e précédant :

Son choix :
Green Book : Le genre de film qui est calibré pour plaire aux Oscars, un peu comme Three Billboards l’année passée, et où rien que voir la BA est quasi suffisante pour avoir compris et rendre inutile la vision du film proprement dit. Autrement dit, avant de l »avoir vu, mes chroniqueurs savent déjà que le film aura des prix, du coup, on se délecte du spectacle sans trop se poser de question. Basé sur une histoire apparemment vraie, mais plus que probablement fortement romancée et « drôlisée », dans les 50’s, un pianiste black (une « star » fort précieuse et assez capricieuse, habitant au-dessus du mythique Carnegie Hall) se fait conduire par un « rital » de la grosse pomme (qui fraie pas loin de la Cosa Nostra, mais en restant « gentil ») pour une tournée dans le Old South toujours en proie à ses démons racistes. Du coup, on a droit à toutes les situations possibles et inventables, parfois renversées dans l’autre sens (les récolteurs black de coton en Alabama qui voient un white changer la roue crevée de la limousine avec un black à l’intérieur). Bref, tout est fort téléphoné au niveau du scénario et peu de réelle surprise (au singulier, car c’est à ce point-là), y compris le noir trop blanc, au point de ne pas connaitre la Motown, alors que son « blanc » doit le lui expliquer. Le phénomène « bête de foire » (le black pianiste classique qui attire les foules blanches pour zyeuter « le singe savant ») et le fait qu’ils doivent courir au secours de l’autre à tour de rôle, on n’est pas loin d’un politiquement correct heureusement pas trop nauséabond. Reste l’exécution du film qui est du Hollywood typique et assez classique (pourtant le Farrely est un habitué des navets désolants), mais irréprochable que ce soit au niveau visuel, de la narration rythmée et d’un humour parfois assez cocasse. Typiquement le genre de film qui aurait passé presque inaperçu il y a 20 ans, tant ce genre de film normal abondait, mais devenu tellement rare vu leur noyade dans l’océan de superproductions de superslipards casse-couilles en collant moule-burnes avec effet spéciaux et autres Connard le Barbant HF avec dragons virtuels. Bref, le tout venant d’il y a 20 ans devenu la perle d’aujourd’hui, vu sa rareté. A vous de voir si la bande annonce ne vous a pas déjà tout montré. 7/10 tout de même.


Mon choix:

Werk Ohne Autor: je ne me sens pas encore prêt pour chroniquer ce film, donc encore qqes jours

[Le Complot]

Double shot de w-e précédant :

Son choix :
Green Book :[/b[b]] Le genre de film qui est calibré pour plaire aux Oscars, un peu comme Three Billboards l’année passée, et où rien que voir la BA est quasi suffisante pour avoir compris et rendre inutile la vision du film proprement dit. Autrement dit, avant de l »avoir vu, mes chroniqueurs savent déjà que le film aura des prix, du coup, on se délecte du spectacle sans trop se poser de question. Basé sur une histoire apparemment vraie, mais plus que probablement fortement romancée et « drôlisée », dans les 50’s, un pianiste black (une « star » fort précieuse et assez capricieuse, habitant au-dessus du mythique Carnegie Hall) se fait conduire par un « rital » de la grosse pomme (qui fraie pas loin de la Cosa Nostra, mais en restant « gentil ») pour une tournée dans le Old South toujours en proie à ses démons racistes. Du coup, on a droit à toutes les situations possibles et inventables, parfois renversées dans l’autre sens (les récolteurs black de coton en Alabama qui voient un white changer la roue crevée de la limousine avec un black à l’intérieur). Bref, tout est fort téléphoné au niveau du scénario et peu de réelle surprise (au singulier, car c’est à ce point-là), y compris le noir trop blanc, au point de ne pas connaitre la Motown, alors que son « blanc » doit le lui expliquer. Le phénomène « bête de foire » (le black pianiste classique qui attire les foules blanches pour zyeuter « le singe savant ») et le fait qu’ils doivent courir au secours de l’autre à tour de rôle, on n’est pas loin d’un politiquement correct heureusement pas trop nauséabond. Reste l’exécution du film qui est du Hollywood typique et assez classique (pourtant le Farrely est un habitué des navets désolants), mais irréprochable que ce soit au niveau visuel, de la narration rythmée et d’un humour parfois assez cocasse. Typiquement le genre de film qui aurait passé presque inaperçu il y a 20 ans, tant ce genre de film normal abondait, mais devenu tellement rare vu leur noyade dans l’océan de superproductions de superslipards casse-couilles en collant moule-burnes avec effet spéciaux et autres Connard le Barbant HF avec dragons virtuels. Bref, le tout venant d’il y a 20 ans devenu la perle d’aujourd’hui, vu sa rareté. A vous de voir si la bande annonce ne vous a pas déjà tout montré. 7/10 tout de même.


Mon choix:

Werk Ohne Autor: je ne me sens pas encore prêt pour chroniquer ce film, donc encore qqes jours

Tu pouvais pas nous le dire hier...

[Cooltrane]

Tu pouvais pas nous le dire hier...

Ah oui, merde , c'était cette nuit, les Oscars "Au Secours"...

[Morti]

En parlant d'Oscar, j'ai vu The Favourite avec Olivia Colman, Rachel Weisz et Emma Stone...les acteurs sont anecdotiques dans ce film.



Oh putain, le bon et beau film que voilà !

Déjà fallait oser pour un réalisateur de faire une comédie historique sur une reine d'Angleterre un peu oubliée mais vu l'angle pris, ça marche bien.
Les décors et costumes sont somptueux, les dialogues surprenants (et parfois très crus) mais le top ce sont les trois actrices.
Une lutte de pouvoir et d'influence au sein de la royauté entre trois femmes infiniment différentes : la reine (Colman), faible, malade et complexée, sa dame de compagnie qui en fait dirige le royaume et est une manipulatrice hors-pair (Weisz) et la petite noble déchue (Stone) qui rêve de retrouver son rang par pur arrivisme.

Moi les films en costume historiques, c'est pas vraiment my cup of tea mais comme ma femme insistait...
Et je n'en regrette pas une seconde...le film est découpé en 7 chapitres et l'évolution des femmes est très visible, ce n'est pas du tout un film ch..., on rit beaucoup, on peut être ému par moment mais surtout on se délecte du jeu des actrices.

La lutte des deux femmes pour s'attirer l'affection de la reine nous vaut quelques moments grandioses mais la performance d'Olivia Colman est impressionnante...tudieu quelle actrice !
Elle n'a vraiment pas volé son Oscar et franchement, déjà qu'à la base on ne peut pas la confondre avec Charlize Théron ou Pénélope Cruz mais accepter de s'enlaidir à ce point...chapeau Madame...
Et si vous n'êtes pas convaincu, la scène finale vous le confirmera...

Un film à voir en tout cas...







Mais quelle putain d'actrice !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[nexus4]

Elle était déjà formi-formidable dans Broadchurch dans son rôle de dignité profanée. J'ai hâte de voir le film du coup.

[HOCHET Gabriel]

J’ai aussi hâte de voir ce film.... Je sens fortement que ça va me ravir......

[corbulon]

Bon The Favourite, si on n’est pas un masculiniste, ce n’est pas une comédie, mais bien une tragédie, ce qui n’est pas très étonnant au vu de la cinématographie du réalisateur. Abigail n’est pas une pure arriviste, mais bien quelqu’un qui s’est retrouvé éjecté de sa classe sociale d’origine. Et après vu le triste sort réservé aux femmes de l’époque, c’est soit elle essaye de gravir les échelons pour retrouver une certaine sécurité soit elle se retrouve à son corps défendant sur le trottoir ou dans un bordel (ça me semblait pourtant clair surtout au vu des péripéties vécues par Lady Marlborough par la suite). Donc oui on est dans un univers à la virilité toxique, qui aliène ces trois femmes jusqu’au point de non-retour. S’il y a de l’humour, il est bien noir, et le jaune est la couleur du rire.

[Brian Addav]

Non mais quand Morti écrit "putain de bon film", ou "putain d'actrice", c'est une expression, il omet complètement l'aspect prostitution du mot, c'est employé en tant qu'interjection, rien à voir avec sa supposé masculiniste hein...

...







...





(ah les mots en iste... mes préférés étant fumiste et jemenfoutiste).

[Morti]

Non mais quand Morti écrit "putain de bon film", ou "putain d'actrice", c'est une expression, il omet complètement l'aspect prostitution du mot, c'est employé en tant qu'interjection, rien à voir avec sa supposé masculiniste hein...

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...


(ah les mots en iste... mes préférés étant fumiste et jemenfoutiste).

D'abord ça veut dire quoi "masculiniste" ???

Ensuite j'ai rarement autant ri en regardant une tragédie

Et enfin "elle essaye de gravir les échelons pour retrouver une certaine sécurité", comment appeler ça si ce n'est de l'arrivisme ?

[Brian Addav]

D'abord ça veut dire quoi "masculiniste" ???

Je sais pas, mais ça semble pas être un compliment

[euh... si vous le dites]

Et enfin "elle essaye de gravir les échelons pour retrouver une certaine sécurité", comment appeler ça si ce n'est de l'arrivisme ?

Une stratégie de survie ?

[kobaia]

J'ai réussi à voir Bohemian Rhapsody, 4 mois après sa sortie.
Exploit, avant de voir le film, je n'ai rien lu dessus (à part que Bryan Singer s'est fait dégagé 2 semaines avant la fin du tournage et que Rami Malek a eu l'Oscar du meilleur acteur).

Et donc... C'est plat. C'est mal monté (après avoir vu le film, en cherchant qui est le mec qui a osé pondre un montage aussi dégueu, je vois qu'il a eu l'Oscar... ). J'ai bien aimé les interprétations de Brian May et John Deacon. Je me demande qui a eu l'idée pourrie de casting pour Roger Tayler. Et Rami Malek... c'est Rami Malek avec une prothèse dentaire et ses yeux bleus. Personne n'a eu l'idée de lui mettre des lentilles ? Il s'en sort pas mal, je dois l'avouer, mais l'acteur transparaît dans tout le film. Ses yeux surtout.

Je n'ai pas aimé le traitement de la carrière solo de Freddie, et le traitement de sa découverte qu'il a le SIDA. Et de son homosexualité. C'est le gros point noir du film.
C'est con, y'avait un potentiel de malade vu la vie de Freddie (le film étant un biopic de Freddie, pas de Queen, sinon les autres membres seraient plus que survolés). Et ça fait "Pschitt". Heureusement, y'a le Live Aid.
Mais comme on le trouve sur Youtube avec vidéo restaurée et synchronisée avec le son de la radio, et Freddie...

Bref, une déception.

[Le Complot]

J'ai réussi à voir Bohemian Rhapsody

[HOCHET Gabriel]

Kilékon.......

[Le Complot]

[:kusanagui:6]


Kilékon.......

Oh ça oui..

[bru]

Vu cet après-midi Le chant du loup
Effroyable, c'est le nom du sous-marin dans le film mais c'est aussi le résultat de ce grand loupé à la française.
En fait, ce n'est pas un film mais plutôt une campagne de recrutement de la Marine nationale pour ses sous-mariniers, en essayant de mettre en avant la spécialité des "oreilles d'or". Mais là aussi c'est un naufrage. D'abord, ça commence pas un scénario à peine plus gros qu'un ticket de métro et on n'y croit pas une seconde. Ensuite, et c'est là le plus gros défaut du film, c'est un casting totalement loupé : pas une seconde Omar Sy et Reda Kateb ne sont crédibles en commandants de sous-marin. Je ne dit pas que ce sont de mauvais acteurs, mais là, franchement, on n'y croit pas une seconde. Après, Kassowitz en amiral 4 étoiles fait bien trop jeune pour le poste et ne convainct pas lui non plus.
Bref, si vous voulez voir un bon film de sous-marins, ressortez un DVD du "Bateau" ou de "Octobre rouge". Voire même un bon nanard comme "USS Alabama" qui restera plus convaicant. C'est dire...

[edgarmint]

Le masque et la plume n'était guère plus élogieux...

[Le Complot]

Vu cet après-midi Le chant du loup
Effroyable, c'est le nom du sous-marin dans le film mais c'est aussi le résultat de ce grand loupé à la française.
En fait, ce n'est pas un film mais plutôt une campagne de recrutement de la Marine nationale pour ses sous-mariniers, en essayant de mettre en avant la spécialité des "oreilles d'or". Mais là aussi c'est un naufrage. D'abord, ça commence pas un scénario à peine plus gros qu'un ticket de métro et on n'y croit pas une seconde. Ensuite, et c'est là le plus gros défaut du film, c'est un casting totalement loupé : pas une seconde Omar Sy et Reda Kateb ne sont crédibles en commandants de sous-marin. Je ne dit pas que ce sont de mauvais acteurs, mais là, franchement, on n'y croit pas une seconde. Après, Kassowitz en amiral 4 étoiles fait bien trop jeune pour le poste et ne convainct pas lui non plus.
Bref, si vous voulez voir un bon film de sous-marins, ressortez un DVD du "Bateau" ou de "Octobre rouge". Voire même un bon nanard comme "USS Alabama" qui restera plus convaicant. C'est dire...

J'ai compris ce que tu voulais dire, mais il a déjà 51 ans.

[Cooltrane]

Vu il y a trois semaines avec les collègues (c'est loin d'être nouveau, mais cela vient d'arriver sur les toiles hollandaises)

Climax : Xieme film du trublion provocateur Gaspar Noé et plutôt fidèle à lui-même, ce qui ravira ses fans et attirera une fois de plus les curieux pas convaincus, ce qui est le cas de votre serviteur. Une troupe de danse se rassemble pour répéter son prochain spectacle dans un bâtiment vide et plus ou moins abandonné. Le premier soir une rave-party est organisée et le punch sangria est dopé virenquement (à l'insu de leur plein gré) et le délire dangereux démarre... Après une chiantissime et longue intro composée d'interviews d'embauche filmées et visionnée sur une vieille télé entourée de vieilles vidéocassettes, la deuxième partie se passe plutôt bien,là où les danseurs nous montrent leurs talents et leur meilleurs tours dans un plan séquence étourdissant (bravo au Gaspar) qui doit avoisiner les 20 minutes. Puis la drogue faisant son effet, tout ces rebelles de la société commencent à montrer leurs travers et leurs haines, le tout entremêlé de scènes de danse et de sexe et entrecoupé de violence, jusqu'à ce que le bambin d'une des organisatrices de la troupe devienne la victime et y perde la vie. Loin de calmer les dégénérés (aussi bien les deux queerettes absolument sordides que les hétéros désespérément stupides >> les deux blacks et leurs discussions limite écœurantes, mais presque amusantes parce que débiles), le drame semblent précipiter la plongée dans l'enfer et l'escalade voyeuriste du réalisateur. A part une ou deux exceptions féminines, on ne peut même pas dire que les expressions corporelles soient alléchantes, même si le coté spectaculaire prend d'abord le pas.

Bref, un huis-clos typiquement glauque et malsain du Gaspar (qui ressemble à ses précédents Love, Irréversible, Enter The Void) qui se passe en français et anglais et mixe allègrement violence nauséabonde, sexe queer (elles sont violentes, méchantes et/ou crades), passes hétéros glauques, musiques assourdissante (le DJ est un peu le maitre de cérémonie sur son podium-trône), ambiances infernales et sordides. Au delà du scénario assez vide, la caméra de Gaspar nous montre quelques brillantes pirouettes (le plan séquence sus-mentionné), mais aussi une finale tournée caméra à l'envers, ce qui finit de nous donnée la nausée et une gueule de bois carabinée. Trop long, et à force de nous faire gaver de glauqueries gasparesques ad nauseam, on en ressort avec le même sentiment de malaise qu'un film de Von Trier, sauf que ce dernier ne se répète pas systématiquement. 5/10