Cooltrane a écrit:Je m’aperçois que j'ai oublié de chroniquer notre précédente soirée film Sens de la Fête et Le Fidèle... Si j'ai le temps cette semaine.
Bon, j'espère avoir le temps
Son choix: (cela aurait pu être le mien)
Le Sens de le Fête: JP Bacri superstar... de l'ombre. Après le cinglant, hilarant et glacial Grand Froid, il nous revient en tant que patron bougon d'uneboite qui fait dans l'évenementiel, avec une spécialité pour les mariages haut de gamme. Le Duo qui nous avait fait Intouchable (Cluzet et Sy) laisse une voir royale à Bacri, sans pour autant que certains autres s'en trouvent écrasés par le grognon au grand coeur. Oute une scène ou deux au début (notamment une négociation d'un autre contrat hilarante), le film a lieu quasi dans son intégralité dans un chateau prestigieux et un casting p-ê trop nombreux, car on perds un peu le fil de qui est qui, à force de suivre tout le monde. On est pas loin d'un Lellouch (pas lGilles qui joue un animateur/chanteur de deuxième zone et imbu de lui--même) sans le côté un peu nunuche (encore que...)
Une très bonne comédie au grand coeur comme on en voudrait plus, si le niveau (Sens) de cette Fête était atteint plus souvent dans le cinoche d'ajd. Très distrayant, au point que l'on a pas vu les deux heures passer 8.5/10
Mon choix:
Le Fidèle:: Film belge de Roskamp avec l'immense Schoenaerts et l'une des deux sexy Adèle du cinéma français... Un bon à rien au grand coeur (le fidèle Gigi) des bas-fonds de Bxl fait tomber dans ses bras une fille de bourgeois (Bibi) bruxellois qui s'éclate le w-e sur des circuits de course. Evidemment, le premier va porter la poise à la seconde et lui pourrir la vie avec ses frasque pas très honnêtes (loin s'en faut). Un film belge relativement bien foutu (film et décors crédibles), mais p-ê trop premier degré, car le scénar oscille entre le manichéen et le machiavélique et vire dans une forme de violence inutile (àmha) dans son dernier quart. La direction des acteurs leur laisse malheureusement trop peu d'espace pour qu'ils se sentent libres dans leur rôle. Beaucoup trop de clichés (Bad boys, par ex) pour être vraiment distrayant.
6/10
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)