Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision

[HOCHET Gabriel]

Message précédent :

La saga Rocky est un chef d’œuvre

[toque]

Sinon vu hier avec mon grand



Je ne l'avais pas revu depuis longtemps, c'est toujours aussi grandiose.Un festival de plan iconique. Pas grand chose n'a vieillit, l'émotion qu'arrive à dégager Spielberg avec la marionnette est toujours aussi incroyable 40ans après, Williams est déjà au sommet.
Pour mon fils je pense qu'il lui faudra un peu de temps pour le digérer.

[euh... si vous le dites]

La saga Rocky est un chef d’œuvre

Comme beaucoup de sagas populaires, elle est surtout un bon miroir de son époque.
Si je me reporte ado dans les années 80, fan de musique post-punk et de contre-culture, de nature plutôt porté sur la mélancolie, considérant Reagan et toutes les valeurs qu'il porte en bannière (étoilée) comme un véritable fléau, il est impossible de ne pas haïr des trucs comme Rocky III, Rocky IV ou Rambo II.
Idéologiquement, ces films, pour moi, c'était le mal absolu. Eye of the tiger de Survivor, c'est la bande-son cauchemardesque de tout ce que je peux concevoir de pire dans les années 80.
Il faut un véritable effort, plus tard, avec la plongée dans un cinéma américain plus réaliste ancré dans les années 70, pour concevoir que Rocky, le premier, n'était pas du tout fait de la même eau. Je ne l'ai donc vu et apprécié que beaucoup plus tard et c'était pas gagné d'avance.

[euh... si vous le dites]

Sinon, ce matin, j'ai vu Les filles vont bien (Las chicas estan bien), premier film d'Itsaso Arana, qu'on a déjà pu voir en tant qu'actrice et co-scénariste dans certains films de Jonas Trueba.
Y a beaucoup moins de testostérone que dans Rocky mais c'est vachement bien quand même.
Un de mes films préférés de 2023.

[toque]

Je trouve que Rocky est un film très attachant dont l'image pâtit malheureusement rétrospectivement, tout comme Rambo, des suites de plus en plus ridicules qui lui ont été donnée.

Si je me reporte ado dans les années 80, fan de musique post-punk et de contre-culture, de nature plutôt porté sur la mélancolie, considérant Reagan et toutes les valeurs qu'il porte en bannière (étoilée) comme un véritable fléau, il est impossible de ne pas haïr des trucs comme Rocky III, Rocky IV ou Rambo II.

Autant pour Rambo cela me semble incontestable, autant pour Rocky, je suis moins d'accord. Le 4 n'est pas si rance. Le 3 et le 5 en revanche, c'est beaucoup plus compliqué a sauver.
Mais surtout la saga se conclu par Rocky Balbao qui est incroyable. Alors qu'il avait tout pour tomber dans le ridicule, c'est un film d'une très grande qualité.

[euh... si vous le dites]

Mais surtout la saga se conclu par Rocky Balbao qui est incroyable. Alors qu'il avait tout pour tomber dans le ridicule, c'est un film d'une très grande qualité.

Ca, je n'en ai pas la moindre idée, à l'époque, voir un nouveau Rocky ne faisait pas vraiment partie de mes priorités.
Mais je veux bien te croire.

[toque]

Laisse toi tenter à l'occasion. Le film va positivement te surprendre je pense. Surtout si tu as appris a apprécier le premier.

[satanpetitcoeur]

je ne l'ai pas vu celui-là, mais d'après la BA, il a l'air de beaucoup ressembler au 1, non ?
Et d'ailleurs, je croyais que Rocky Balboa était le numéro 5, et en farfouillant sur le web, je découvre que non : jamais entendu parler du vrai Rocky V Et surtout surpris de la date de sortie : 1990 !!

En tout cas, revu hier soir le 1 aussi, et vraiment bien aimé.

[crepp]

Ce soir c'est un bon petit "Blues brothers" de John Landis

[Julien Despreux]

Moi aussi, pour la énième fois, avec un focus ce soir sur les scènes avec Carrie Fisher !

[nexus4]

Asteroid City.

Décevant. C'est du cinéma de diversion. Diversion pour maquiller un certain vide.
Hitchcock a rapidement pris l'habitude d'apparaître au début de ses films quand il s'est rendu compte que l'attente de ses petits caméos détournait l'attention des spectateurs. Dans Asteroïd City c'est exactement l'inverse, ce n'est plus un casting mais un tableau de chasse.
Pareil pour la symétrie des plans, les travellings latéraux. Autant dans The Grand Budapest Hotel, et ses autres films les plus réussis, c'est le petit plus jouissif, là il n'a tellement rien à dire qu'on en est réduit à vérifier que la ligne de fuite est bien au centre de l'image et à attendre la performance de la prochaine star. Même le choix des couleurs et l'étalonnage sont là pour nous faire passer le temps, attendre la fin de babillages inutiles en regardant de belles images. Et puis les acteurs sont vraiment pas au sommet de leur art. La seule à tirer son épingle du jeu est Scarlett Johansson.

Mise en abime du scénario ? Idem, ca se veut brillant mais ca n'apporte rien.

Nan, Anderson fait du Anderson, et même une caricature d'Anderson.
Un cinéma de performance n'est pas suffisant pour faire un bon film.

Déçu.

[HOCHET Gabriel]

T’est déçu on dirait…

[e m]

Limbo...
Deux flics enquêtent sur une série de meurtres, dans les bas-fonds de Hong-Kong.
Du polar noir, à l'atmosphère poisseuse, crasseuse, nihiliste, où les personnages s'en prennent plein la tête...
Le n&b est superbe, il y a des plans magnifiques, même au milieu des ordures.
Les acteurs sont bons, la fille excellente. Et la BO est composée par Kenji Kawai. (Je me disais bien qu'il y avait un petit air de Gosth in the shell dans les musiques)
Je n'ai pas vu les deux heures passer. Si vous aimez le genre, n'hésitez pas....

Je n'avais jamais imaginé HK sous cet aspect. On est carrément dans le bidonville.

Deux petits points négatifs :

[Révéler] Spoiler:

Le coup du mec qui détecte les odeurs... Pas très crédible. Notamment quand on est au millieu d'une montagne d'ordures.
Les personnages ont une curieuse facilité à se retrouver aux mêmes endroits.
Par exemple la fille qui va retrouver le flic sur le lieu du crime (dans la benne). Comment peut-elle savoir où il se trouve...
Les dealers qui retrouvent la fille (quand elle aide les deux flics)...

Rien de bien grave, mais ça m'a interpellé.

[Julien Despreux]

De 1:15 à 1:19 une scène de course chorégraphiée du protagoniste à comparer à celles dont nous gratifie régulièrement Tom Cruise dans ses films. Peut-être une catégorie à créer ...

[Thierry_2]

tombé dessus par hasard, c'est un peu le Erin Brokovich (que je viens aussi de revoir) de Charlize Theron, because histoire vraie d'une femme seule contre tous
Comme Erin Brokovich, le film est un festival pour Charlize Theron, qui s'est clairement investie dans le rôle. Les seconds rôles sont confiés à des acteurs qui font plus que passer la soupe: Frances Mc Dormand, Sean Bean, Woody Harrelson, Jeremy Renner et queqlues autres (casting 3 étoiles, il faut reconnaître) et il s'agit de l'histoire d'un combat contre le pouvoir.
Il s'agit d'une version fictionnalisée de l'histoire de la première class action lmenée contre une entreprise pour des faits systémique de harcèlement sexuel. Sujet fort et nécessaire, bien évidemement.
Mais...
le personnage joué de Josey Aimes, par Charlize Theron n'est finalement que colère et excès, la rendant très peu crédible. L'actrice fait ce qu'elle peut mais c'est un gachis
Frances McDormand est toujours excellente, et parce qu'elle est excellente, on lui colle une maladie dégénérative grace à laquelle elle peut terminer sa performance en bavant sur un fauteuil roulant. C'est tellement artificiel que c'en est ridicule
Jeremy Renner a été engager pour jouer un étron sur patte. Il en a la mollesse
Sean Bean ne meurt pas, ou sa mort a été coupée au montage. C'est presque décevant
Woody Harrelson est toujours bien, qu'il joue un salaud, un benêt, un brave type, un excentrique, un tournevis... il joue cette fois un avocat-culbuto qui se penche fort en crinat fort vers le fort méchant témoin pour le faire craquer et il la fait très bien.
le construction est bancale au possible, essayant d'en faire un suspense sans qu'il y ait matière, avec des flashbacks mal balancés.
même pour des white trash, les personnages sont quand même très bas du front
et j'ai espéré un moment qu'il y aurait quelques joutes, comme celles qui font le sel d'Erin Brokovich. Ben, il y a Woody harreson qui crie sur Jeremy Renner, Richard Jenkins qui a toujours honte de quelque chose et qui trouve sa rédemption dans un sandwich emballé dans du cellophane et puis c'est fini; Ah bon ?

mais hier était une soirée mauvaise pioche. J'avais aussi essayé


personne n'avais pensé à faire un mélange entre Amélie Poulain et Ocean Eleven, avec un zeste de zombies avant ça.
Après une demi-heure, je me suis dit que si personne n'y avais encore pensé, c'est parce que c'est nul, tout simplement. Personne n'a encore pensé à faire un Alien en comédie musicale (La L'Alien ?) non plus. Encore heureux.

[lounayong]

J'ai vu Rebel moon, tres moyen une aventure de science-fiction moyenne qui plaira aux fans du genre mais qui laissera peut-être les autres sur leur faim.

Mini Militia App Lock

[toine74]

. Personne n'a encore pensé à faire un Alien en comédie musicale (La L'Alien ?) non plus. Encore heureux.

[Thierry_2]

j'avais oublé ce passage

sinon, j'en enfin vu



j'ai chialé. C'est douloureusement sublime

[nexus4]

Je me demandais quel était le plus grand écart de temps entre un film et sa suite.
Je pensais faire le malin avec L'Arnaqueur (1961) et La Couleur de l'argent (1986), mais non, Top Gun (1986 aussi) - Maverick (2022) le bas largement.
Vous voyez plus ?

[fanche]

Bambi et Bambi II

[euh... si vous le dites]

Je me demandais quel était le plus grand écart de temps entre un film et sa suite.
Je pensais faire le malin avec L'Arnaqueur (1961) et La Couleur de l'argent (1986), mais non, Top Gun (1986 aussi) - Maverick (2022) le bas largement.
Vous voyez plus ?

Avec Blade Runner, on y était presque mais si je compte bien, y a un an de moins que Top gun.