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* * * Ciné-Club 129 films d'après George Simenon * * *

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Messagede jolan » 24/11/2025 02:09

Message précédent :
Fini à l'instant.

Critique demain.
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Messagede jolan » 24/11/2025 18:39

Damnation – Béla TARR – 1988

D'emblée, j'apprécie la démarche stylistique, la réalisation, faite de longs plans-séquences (souvent en travelling latéraux), les mouvements de caméra, le N&B. Mais je trouve que chaque plan dure bien cinq à dix secondes de trop, et ce systématiquement. Il y a même quelques plans (parmi les 56 qui constituent le métrage) dont la longueur ne présente aucun intérêt, si ce n'est de traîner en longueur. Sur la forme, nous avons donc un film qui rejoint ma vision du cinéma, qui prend le temps de filmer les lieux et les êtres.
Sur le plan audio, les musiques à l'accordéon sont on ne peut plus chiantes, et la post-synchro est totalement aux fraises, surtout pendant la scène du bal, l'apogée en nullité du film.

Niveau scénario (mais on ne peut pas appeler ça un scénario) nous n'avons que de la littérature, avec des personnages qui se regardent et s'écoutent parler (ce qui n'arrive jamais dans la vie), assez pénible à observer, parce que tout cela est très théâtral et froid. Quand on se rapproche de la vie en filmant ainsi, autant essayer de filmer quelque chose qui se rapproche du vivant, pas des lignes de dialogues mises en scène de manière rébarbative (pas la mise en scène en elle-même, mais la façon dont c'est présenté, en plus de ce qui est dit, dont on se moque totalement, et de plus en plus à mesure que le film avance en faisant du sur-place). Là c'est une surenchère de dialogues de film d'auteur pompeux où tout le monde déclame de grandes phrases soi-disant poétiques ou philosophiques, mais surtout verbeuses et lourdingues. Si c'est cela le style de notre ami Prix Nobel, ce n'est pas du tout ma came. On n'est pas loin de Peter Handke avec Wenders. Mais en moins joli. Et surtout le film n'a aucune saveur.
Au bout d'une heure, je n'avais plus aucune envie de lire les dialogues, j'ai donc arrêté de les lire, je suis sorti du film pour ne plus que le regarder. Et c'est là que tout devient superflu et inutile. Tout n'est plus qu'étalage de misérabilisme, de monologues abscons, de dialogues stériles, pessimistes, égocentriques, nihilistes. Tout n'est que pose et observation du vide. L'insupportable pesanteur de l'être.
Je pensais beaucoup aimer, du fait d'une réalisation proche de celle que j'ai toujours aimée (sans jamais la voir ailleurs que chez Tarkovski d'ailleurs). Mais c'était très pénible, je n'avais qu'une hâte, que tout cela finisse. Avec une bonne grosse bombe atomique si possible. J'appellerais plutôt ce film "Pluie avec chiens errants pataugeant dans la boue de ce monde"
Moult déçu je suis.

5/20 (pour le style de réalisation, le N&B, et le beau travail du chef opérateur)
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Messagede sergent latrique » 26/11/2025 23:18

Damnation.
Damned ! Je pressentais un film barbant, ça été au delà de mes espérances et j'oublierai certainement ce film très rapidement.

Pour résumer, j'ai eu l'impression de me retrouver coincé dans un coin de banlieue morose, un jour de novembre avec un temps pourri et la pluie qui tombe en formant de longues trainées sur les carreaux, dans un rade vide aux remugles de tabac froid avec zinc de formica imprégné de relents d'alcool et sans perspective de sortir en attendant une hypothétique rencontre qui ne viendra pas...
Les images sont plutôt bien filmées avec ces tons gris et cette lenteur assumée dans des plans bien construits, notamment dans le bistrot ou lorsque la caméra dévoile des personnages derrière les colonnes. Une atmosphère d'ennui profond, de lenteur, entre chien et loup, délavée par une humidité, sous la vue de téléphérique de chantier finit par gagner le spectateur. Même la scène de sexe est d'une tristesse insondable. Des plans de murs ternes ou de danse sous une pluie battante pendant de longues minutes raviront peut-être des amateurs pointus de films d'auteur littéraire à atmosphère. Comment dire le profond ennui devant ce film dont je ne ferai pas semblant de m'extasier.
La lenteur qui peut être sublimée dans un livre devient lourde à l'image.
L'avantage de ce film ? tu peux aller pisser tranquille sans mettre sur pause, il y est déjà et quand tu reviens, tu penses même que le film est revenu en arrière.
Ah il aime la pluie, la boue, les sols détrempés, les visages fatigués, les bals crapoteux et mortel d'ennui et cette scène finale !!! Si vous aimez ce style, ce film est parfait.

Sans suprise, en gros et pour résumer, j'ai pas aimé .
Ma note 5/20 pour les images, la photo du film. En couleur j'aurais mis 6 sans doute.

Sinon pour l'intrigue, je n'ai pas cherché, chat gpt l'a fait pour moi

Résumé de Damnation (1988) – Béla Tarr
Damnation (Kárhozat) est un film hongrois en noir et blanc réalisé par Béla Tarr, marqué par son style contemplatif, ses longs plans séquences et son atmosphère sombre.
L’histoire suit Karrer, un homme mélancolique vivant dans une ville minière pluvieuse et en déliquescence. Obsédé par une chanteuse de bar mariée à un homme qu’il méprise, il tente de sauver leur relation impossible en manipulant les autres. Il pousse ainsi le mari de la chanteuse à accepter une mission de contrebande dangereuse, espérant s’en débarrasser.
Mais ses manœuvres n’apportent ni amour ni rédemption. Au contraire, elles révèlent la vacuité, la solitude et la corruption morale de tous les personnages. La ville elle-même — pluie constante, paysages industriels désertés — devient le reflet de cette déchéance intérieure.
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Messagede euh... si vous le dites » 26/11/2025 23:32

Je comptais le voir aujourd'hui mais je n'ai pas eu le temps.
Ca sera sans doute pour lundi prochain. Désolé pour le retard.
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Messagede sergent latrique » 26/11/2025 23:36

euh... si vous le dites a écrit:Je comptais le voir aujourd'hui mais je n'ai pas eu le temps.
Ca sera sans doute pour lundi prochain. Désolé pour le retard.


Conseil amical: pense à la touche avance rapide :lol:
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Messagede euh... si vous le dites » 26/11/2025 23:52

sergent latrique a écrit:
euh... si vous le dites a écrit:Je comptais le voir aujourd'hui mais je n'ai pas eu le temps.
Ca sera sans doute pour lundi prochain. Désolé pour le retard.


Conseil amical: pense à la touche avance rapide :lol:


Même pas peur. :-D
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Messagede lobo » 27/11/2025 11:10

Quant à moi, j'en ai vu le tiers. Je me suis arrêté sur un cliffhanger insoutenable. Critique lundi prochain.
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Messagede makidoo » 27/11/2025 16:52

sergent latrique a écrit:L'avantage de ce film ? tu peux aller pisser tranquille sans mettre sur pause, il y est déjà et quand tu reviens, tu penses même que le film est revenu en arrière.


Merci pour ce moment :fant2:
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Messagede jolan » 28/11/2025 18:49

En attendant, quelqu'un veut proposer la prochaine liste ?
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Messagede euh... si vous le dites » 28/11/2025 19:33

jolan a écrit:En attendant, quelqu'un veut proposer la prochaine liste ?


On devrait clôturer le Tarr lundi, la nouvelle liste peut encore attendre un peu, non ?
Ou bien si tu as une idée, vas-y.
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Messagede jolan » 28/11/2025 20:22

J'ai toujours des idées de listes, mais l'idée de cette séance (et des séances hommages précédentes) était de moi, je vais vous laisser la main.

(Et les critiques à venir du Tarr n'empêchent pas de poster/réfléchir voire voter pour un film dans l'intervalle - je pense qu'on sera nombreux à vouloir enchaîner sur un bon film :lol: )
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Messagede euh... si vous le dites » 28/11/2025 20:58

jolan a écrit:J'ai toujours des idées de listes, mais l'idée de cette séance (et des séances hommages précédentes) était de moi, je vais vous laisser la main.

(Et les critiques à venir du Tarr n'empêchent pas de poster/réfléchir voire voter pour un film dans l'intervalle - je pense qu'on sera nombreux à vouloir enchaîner sur un bon film :lol: )


Ok alors, j'ai une idée de liste.
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Messagede euh... si vous le dites » 29/11/2025 17:20

Damnation – Béla TARR – 1988

"Et puis seulement quand c'est fini
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Alors on danse
Et ben y en a encore
Et ben y en a encore
Et ben y en a encore"

Stromae, Bela Tarr, même combat. :D

Bon, plus sérieusement, film très très clivant.
Je vais partir d'une réflexion de jolan sur la longueur excessive des plans. Je me souviens de la lecture d'une critique dans les années 90 à propos d'un film asiatique que j'avais beaucoup aimé et qui disait que systématiquement les plans étaient coupés quelques secondes plus tard que cela n'aurait été le cas dans un film occidental. Et je m''étais rendu compte que ça mettait le doigt sur une des raisons principales pour lesquelles j'avais apprécié le film.
Ce Damnation, je l'ai trouvé d'une beauté formelle époustouflante. La longueur des plans, la composition des plans-séquences, avec une caméra presque toujours mobile même si le mouvement est souvent presque imperceptible. Tout cela ne cesse de convoquer mon attention. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Je n'ai pas vu les deux heures passer. Dans chaque plan, à chaque moment, il se passe quelque chose. Ce qui me semble définir l'approche de Bela Tarr, c'est son attention à la matière.
C'est pourquoi je pense qu'il s'agit d'une fausse piste que de le comparer à Tarkovski, au-delà de certains rapprochements formels de façade. En fait, tout oppose Tarr et Tarkovski. Bela Tarr est un cinéaste profondément matérialiste, là où Tarkovski s'est toujours viscéralement opposé au matérialisme. Si l'on cherche à retrouver dans le cinéma de Bela Tarr ce qui a pu plaire chez Tarkovski, on ne peut que s'avancer vers une déconvenue totale.
Chez Tarr, rien ne nous sort de la matière du monde, la boue, la pluie, les murs, les objets dans une pièce, les reliquats d'une ville minière où les matières extraites transitent sur une espèce de téléphérique qui semble encercler le regard. La mélancolie y est dérisoire et les bribes de récits, dont on se contrefout, s'y abiment. C'est plutôt à Kaurismaki que ce film m'a fait penser. Mais un Kaurismaki qui se serait complètement débarrassé de toute sentimentalité.
Toute histoire est une histoire de désintégration, est-il dit dans le film. Mais le grand art, et c'est là une de ses plus enthousiasmantes beauté, c'est qu'on peut y trouver une joie profonde même quand son propos est désespérant. Dans ce sens, au-delà de ce qu'il peut raconter, Damnation m'apporte de la joie. Et, paradoxalement, c'est précisément là qu'il échappe à la désintégration.

Ma note : 19 /20



PS : "et la post-synchro est totalement aux fraises, surtout pendant la scène du bal"

On ne peut pas vraiment parler de post-synchro aux fraises vu qu'il n'y a à mon sens aucune volonté de synchroniser la musique que l'on entend avec le groupe qui joue à l'image.
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Messagede jolan » 29/11/2025 18:32

Tu l'as vu avec mademoiselle Euh ?
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Messagede euh... si vous le dites » 29/11/2025 19:22

jolan a écrit:Tu l'as vu avec mademoiselle Euh ?


Non. Elle est sortie voir La haine de Kassovitz. :)
Mais elle a récemment lu un livre de Krasznahorkai et elle a bien aimé.
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Messagede sergent latrique » 29/11/2025 20:56

euh... si vous le dites a écrit:Damnation – Béla TARR – 1988

Bon, plus sérieusement, film très très clivant.


Voilà le seul point où on sera d'accord. :lol:


Tu proposes une liste lundi après la critique de lobo ?
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Messagede euh... si vous le dites » 29/11/2025 22:11

sergent latrique a écrit:
euh... si vous le dites a écrit:Damnation – Béla TARR – 1988

Bon, plus sérieusement, film très très clivant.


Voilà le seul point où on sera d'accord. :lol:




En fait, je suis d'accord avec presque tout ce que tu écris mais je ne le perçois pas de la même façon. ;)
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Messagede euh... si vous le dites » 29/11/2025 22:56

Pour la prochaine séance, une sélection d'adaptations de romans de Georges Simenon.
Par ordre chronologique :

1932 - La nuit du carrefour : Jean Renoir
1933 - La tête d'un homme : Julien Duvivier
1946 - Panique : Julien Duvivier
1982 - Les fantômes du chapelier : Claude Chabrol
1992 - Betty : Claude Chabrol
2004 - Feux rouges : Cédric Kahn
2008 - L'homme de Londres : Bela Tarr :D
2014 - La chambre bleue : Mathieu Amalric
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Messagede jolan » 30/11/2025 20:43

Ca alors, Euh qui propose du cinéma français, on aura tout vu :shock:

2008 - L'homme de Londres = 3 pts (bien envie de voir son style dans un autre contexte pour vérifier la qualité de la réal, et s'il y a moyen de creuser davantage sa filmographie ou non)
1932 - La nuit du carrefour = 2 pts
2004 - Feux rouges = 1 pt
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Messagede lobo » 30/11/2025 22:26

Bon, vous êtes déjà dans autre chose. De mon côté, je n'ai pas envie de passer du temps à la critique du film de Béla Tarr. Je comprends qu’on puisse être fasciné par la mise en scène (longs plans, travelings…), par les images (toutes les scènes de pluie, jusqu’à la dernière), par la bande-son, complètement étonnante, même si pas toujours réussie (les bruits de mâchoire, bof). Mais on ne peut pas faire abstraction de l’ineptie du scénario et de la prétention des dialogues (monologues, plutôt), qui en ont fait pour moi un film très pénible à regarder au final, malgré sa beauté formelle.
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Messagede lobo » 30/11/2025 22:32

Même la scène de sexe

Laquelle :-D ? Il y en a au moins trois (l'une c'est plutôt after).
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