yannzeman a écrit:Et je suis aussi surpris (amusé) de voir que certains, ici, connaissent si bien le niveau de pratique de la BD piratée. Et se baser sur des rapports Hadopi (dont on connait, par ailleurs, l'utilité dans la musique, les films ou les séries tv) est un peu hasardeux pour se faire une idée sur le sujet !
Parce que le sujet est intéressant historiquement notamment sur les modes de diffusions de la culture, sur les besoins des consommateurs et sur les aléas du marketing dans ce domaine que ce soit la musique, les films, les livres... etc...
yannzeman a écrit:Enfin, il y a toujours cette discrimination qui est faite entre la "vraie" BD, lue en entier, d'un album de 48 à 300/500 planches, par des "vrais amateurs de BD", la seule qui doit compter dans un sondage, et ces BD "qui n'en sont pas en réalité" puisque lus en numérique, sur un blog, sur FaceDeBouc, ou en échantillon sur BDGest par des gens qui ne sont pas de "vrais amateurs de BD" et dont la parole/pratique ne doit pas être prise en compte dans le sondage.
Le débat n'est pas sur papier vs numérique mais sur la définition de "qu'est ce que signifie, lire une BD".
Mesurer le volume de vente n'est pas forcément un bon critère... il y a un pourcentage non négligeable de BD qui ne seront jamais lues (c'est encore pire avec les livre).
C'est comme en médiathèque... ils mesurent les sorties, mais là encore ça ne signifie pas que c'est forcément lu.
Ensuite, il y a les lectures partielles... puis le contexte... est ce qu'une lecture en diagonale debout à la fnac vaut une lecture assise dans le meilleur fauteuil de son salon... etc...