Pouffy a écrit:LeJoker a écrit:Question générale, pour personne en particulier. Je ne savais pas que vous étiez concerne, en fait.
Je ne vois pas trop en quoi le financement participatif s'oppose à la notion d'auto édition.
A mon sens, la différence vient du fait que le financement participatif nécessite de monter un budget incluant la rétribution du site de crowfunding, les contreparties, et les évolutions par palier. Le dernier que j'ai acheté par ce biais c'était :
Nicoby a récolté 22 962 € sur un objectif de 7 500. Par contre il y a eu une vraie campagne de com autour sur les réseaux (donc ça bouffe du temps aussi).
Ce n'est pas de l'auto-édition per se. Nicoby n'a pas "récolté" directement cet argent. C'est Komics Initiative/Mickaël Géreaume qui gère le bouzin et, malgré un buisness modèle basé sur le financement participatif, il agit comme un éditeur "classique" (on peut voir toutes les projets (+ d'une trentaine) en faisant une recherche sur ulule). Leurs albums ont vocation, après la campagne, de sortir en librairie. Le crowfunding leur permet de boucler leur budget et, surtout, de se faire connaître (= de la pub/de l'exposition à pas trop cher) dans un marché plus qu'encombré. Rouquemoute a également adopté le même système.









). Au final, ça fait quand même pas grand-chose en terme d'exemplaires vendus (sans parler des efforts marketing déployés pour faire exister le livre et faire le boulot d'un éditeur vs la création). C'est très bien que ça marche pour Laurel et qu'elle s'y retrouve. 




