de Edhral » 09/09/2020 15:42
Le nombre d'auteurs qui tentent l'auto-édition, avec ou sans financement participatif, a clairement augmenté dans les dix dernières années. On ne peut pas dire que ce n'est pas une voie envisagée par les auteurs ! Restent, comme l'a fait remarquer pabelbaba, que dans certains cas les auteurs se noient dans la préparation de l'album (hors création des planches), la gestion des envois, la promotion... Celui qui, à ma connaissance, s'en sort bien sur ce point, c'est Maliki, parce qu'il n'est pas seul.
L'idée de s'associer à quelques-uns et de prendre des salariés, ça paraît donc une option sympa. Sauf que.. Pour avoir été au CA d'une association avec quelques salariés, trouver des couteaux suisses pour un SMIC, je crois rêver. Tu es entrepreneur chris, je n'arrive pas à comprendre que tu juges que cela va être facile de trouver des salariés capables de gérer tout ce que tu imagines, d'être autonomes pour que la gestion ne retombe pas au final sur les auteurs (parce que sinon, à quoi bon tout ça ?), et qui acceptent de travailler seul chez eux pour un SMIC !
Ce que tu as présenté, ça m'a fait penser à Sandawe. De ce que j'ai compris, ceux qui avaient monté le concept étaient persuadés d'avoir pensé à tous les coûts, mais ont en fait été dépassés par des tas d'éléments auxquels ils n'avaient pas pensé, la gestion du stock notamment.
Et puis encore un point. Tu parles d'auteurs qui vendent bien sans être des bestsellers. C'est typiquement la zone où il peut y avoir un gros flop (l'album qui ne trouve pas son public... un raté ponctuel...) ; et que se passe-t-il alors si les ventes d'un album sont de 500 et non 5000, dans tes calculs ? et dans la bonne entente des associés, obligés d'encaisser l'échec de l'un d'entre eux ?
Hélène / Edhral